
de Saint Paul en Jarez à Les Sauvages via Tarare.

Le profil de la route de Saint Paul en Jarez à Les Sauvages – Premier col à 690 mètres, puis col à 860 mètre, descente sur Tarare à 390 mètres et dernière montée sur Les Sauvages à 700 mètres.
Après deux jours de repos chez Isabelle où j’ai eu la chance :
- d’accompagner mon petit-fils Titouan à la fête (foraine) locale de la Quintaine.
(La quintaine est une fête pendant laquelle les « classards » cassent une boîte contenant de la craie. Avant, elle était remplie de mines de crayons fracassés mais à la suite de la fermeture des Usines Marquise, la tradition fut abandonnée. Elle a été reprise quelques années plus tard, avec de la poudre de mine de crayon venant d’une autre usine. Il faut savoir qu’au début de cette tradition (plus de 350 ans), c’était des entrailles de dinde que les habitants se lançaient à la figure). - d’aller au concert de l’école de musique voir chanter ma petite fille Klervie,
je suis reparti ce matin pour une très belle étape à travers les Monts du Lyonnais, très sportive.
1707 mètres de dénivelé pour Locusmap, 1619 mètres pour B-Router, 2024 mètres pour MyGpsFiles.
Peu importe, mais comme le montre le profil 3 bons cols, et beaucoup de montées-descentes, toujours avec beaucoup de virages et un très beau paysage, et quasiment sans circulation, je suis très loin des grandes agglomérations, un peu perdu dans la « France profonde ».
Parti à 8h, arrivé peu avant 17h, 9h de route pour 90 kilomètres, ce n’est pas très rapide, mais je m’arrête beaucoup pour prendre des photos, visiter un peu les patelins et entrer dans les églises ouvertes où il fait beaucoup plus froid que dehors.
Au départ, il faisait 2°, et c’est monté à 12°, mais j’avais presque plus chaud le matin, j’étais sec. En fin de journée, j’étais trempé de sueur et j’avais presque froid dans la longue descente sur Tarare, et pour visiter Tarare. Je me suis un peu réchauffé en montant à les Sauvages.
Départ dans le brouillard.
Montée à Saint Martin la Plaine,
puis en continuant sur Sainte Catherine, mon premier col, à 690 mètres (à partir de l’altitude de 254 mètres), après 20 kilomètres de route, j’ai émergé des nuages.
A Sainte Catherine, je visite tranquillement l’église et fait un premier casse-croûte avec deux croque-monsieurs préparés la veille.
Passage à Saint Symphorien sur Coise, église bien perchée.
puis Chazelles sur Lyon et son atelier-musée du chapeau de feutre à poil.
Viricelles avec sa statue de la Vierge sur le clocher-terrasse de son église (très moche vue de loin).
Meys au sommet d’une côte (une de plus …).
Ce sera ensuite Haute-Rivoire où j’arrive même à m’asseoir au soleil pour déguster deux autres croque-monsieurs,
puis Villechenève, à mi pente de mon deuxième col de la journée à 862 mètres (à partir de l’altitude 540 mètres) très désert comme tous les villages traversés dans la matinée. Les villages ne sont pas abandonnés, mais les gens doivent profiter du dimanche pour se reposer de la semaine.
Ce sera ensuite la descente très rapide sur Saint Michel l’Éclairé, et Tarare.
Après la visite de Tarare où je n’ai rien vu de très remarquable à part ses deux églises, mais, fin de journée avec une bonne côte à venir, pas trop réchauffé, je n’ai pas trop cherché autre chose à découvrir. Je n’ai même pas pris de photo du viaduc ferroviaire sur lequel je passe assez souvent en train (ligne Nantes-Lyon), très belle petite ligne de train passant dans de très beaux paysages que j’avais envie d’aller découvrir à vélo, chose faite aujourd’hui.

La mairie de Saint Martin La Plaine.

L’église
de Saint Martin La Plaine.

J’émerge des nuages.

Mer de nuages.

Église émergeant des nuages, dans le village de Saint Didier sous Riverie, je n’y suis pas passé, le laissant sur ma droite.

L’église de Sainte Catherine.

L’église de Sainte Catherine.

L’église de Sainte Catherine.

L’église de Sainte Catherine.

Peinture dans l’église de Sainte Catherine rappelant l’histoire de Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre qui a vécu au début du IVe siècle.

La Villa Marrel à Sainte Catherine. Marrel (19ème et début du 20ème siècle) : famille de forgerons originaires de Saint-Martin-La-Plaine, devenus sidérurgistes mondiaux installés à Rive-de-Gier. L’un des frères Marrel élut domicile à Sainte-Catherine, entouré de ses domestiques, prêtres, directeurs de conscience et tuteurs (40 à 60 personnes au total).

Plaque à la mémoire de Jean-Pierre Néel, saint canonisé en l’an 2000, né à Sainte Catherine en 1832, missionnaire en Chine, torturé et décapité en Chine en 1862.

Mécanisme de l’ancienne horloge de l’église de Sainte Catherine.

L’église de Saint Symphorien sur Coise.

L’église de Saint Symphorien sur Coise.

Monument à la mémoire d’Antoine Pinay. Homme politique de droite, plusieurs fois ministre sous la IVe République, il est désigné président du Conseil par Vincent Auriol en 1952. Il est le créateur de la rente Pinay, rente qui a coûté très très cher à l’Etat Français (donc au contribuable). Partisan du retour du général de Gaulle au pouvoir, il devient ministre des Finances en 1958 et contribue à l’instauration du « nouveau franc » dans le cadre du plan Pinay-Rueff, proposé en décembre 1958 et comportant notamment le passage au nouveau franc (La mention de Pinay est purement honorifique, l’opposition de ce dernier au plan qui porte son nom étant de notoriété publique). Sa mésentente personnelle avec le fondateur de la Ve République et son opposition à la politique menée par le gouvernement en Algérie française le conduisent à démissionner en 1960..

L’église de Saint Symphorien sur Coise.

L’usine de fabrication des saucissons de la marque Cochonou à Saint Symphorien sur Coise.

L’église de Chazelles-sur-Lyon.

L’atelier musée du chapeau à Chazelles-sur-Lyon. Ouvert depuis 1983 dans une ancienne fabrique, cet atelier-musée est le seul en France qui travaille le chapeau de feutre de poil. Cette fabrication a fait la renommée de Chazelles-sur-Lyon à la fin du XIXe siècle et dans la 1re moitié du XXe siècle. Cette industrie employait alors 2 500 ouvriers dans plus de 20 usines, dont quelques cheminées restantes rappellent l’importance.

L’atelier musée du chapeau à Chazelles-sur-Lyon.

L’église de Viricelles et la Croix de mission de 1857 à laquelle était rattachée 40 jours d’indulgence …

L’église de Meys.

L’église de Haute-Rivoire.

L’église, le point Poste et la mairie de Haute-Rivoire.

Mairie, église et monuments aux morts de Haute-Rivoire.

Joannès Arquillière. Chanteur lyrique, né à Haute Rivoire en 1853, où il restera jusqu’à l’âge de 16 ans. Puis il y reviendra en 1885 jusqu’à la fin de sa vie.
Joannès, dit le Grand Arquillière, est le fils d’un cordonnier, sa voie semblait donc tracée. Mais la musique changea sa destinée. Il cherchera la musique, l’art et le théâtre partout dans le monde.
A 16 ans il quitte Haute Rivoire pour apprendre sa passion à Lyon. Il a une voix de ténor. En même temps, il commence à avoir des petits rôles dans le théâtre lyonnais. Mais quand il ne travaille pas, il redevient cordonnier chez son père.
En 1880, le Théâtre des Célestins ayant brûlé, la Compagnie Française se produit en Italie pendant plus d’un an. La troupe joue pratiquement tous les soirs.
De retour dans son pays natal de 1885 à 1899 il est directeur de « L’Echo des Montagnes » à Saint Laurent de Chamousset, puis des fanfares de Roanne et de Feurs. Le 2 mars 1900, il joue Faust au Grand Théâtre, ce sera sa dernière représentation. En 1904 il est nommé Officier d’Académie par le ministre de l’instruction publique et des Beaux Arts. Il décède le 5 avril 1908 à l’âge de 55 ans.

Villechenève.

Donjon quadrangulaire, à La Ponchonière, à un kilomètre du hameau de Bouchala, sur la commune de Saint-Martin-Lestra.

Ferme en approchant d’Affoux.

Affoux.

Saint-Marcel-l’Éclairé.

Saint-Marcel-l’Éclairé.

Tarare.

L’église Sainte Madeleine à Tarare.

L’église Sainte Madeleine à Tarare.

La 12e station du chemin de croix de Jésus, dans l’église Sainte Madeleine à Tarare.

L’église Sainte Madeleine avait autrefois un dôme sur chaque clocher. Plutôt que d’être réparé en 1924-1925, ils ont été supprimés. Pas sûr que l’architecte aurait été d’accord, ni que l’édifice y gagne en élégance.

L’église Saint André de Tarare.

L’église Saint André de Tarare, fusion de deux églises.

L’église Saint André de Tarare.

L’église Saint André de Tarare.

Peinture dans l’église Saint André de Tarare. Je n’ai pas identifié le thème.

Peinture dans l’église Saint André de Tarare. La pêche miraculeuse.

Autel dans l’église Saint André de Tarare.

Vue de ma fenêtre d’hôtel ce soir.