Hier matin, lever 5h pour prendre le train de 6h02 direction Donaueschingen.
En sortant de l’hôtel, Michel n’a aucun mal à se diriger vers la gare. Moi je suis obligé de sortir mon GPS …
A la gare, c’est l’affluence de train prêt au départ. Le notre, c’est quai 7, côté nord, et effectivement sur le quai il y a deux trains en partance, un vers le le sud, le premier devant lequel on passe en sortant de l’ascenseur, un vers le nord, derrière le premier. L’un part à 6h01 et l’autre à 6h02. Mieux vaut ne pas se tromper.
En remontant le Danube, très bel itinéraire du train de Ulm à Immendingen, dernière station avant Donaueschingen. C’est à Donaueschnigen que le Danube prend sa source.
Changement de train à Immendingen. Nous avons 9 minutes pour changer de train, mais pas de problème. Quand nous arrivons, le train est déjà là, et nous n’avons pas de changement de quai à faire. C’est sur le même quai, la voie en face.
Ce train va nous permettre de rejoindre Appenweier. Le parcours est aussi beau que le précédent. Nous commençons par rejoindre Donaueschingen (où nous aurions peut-être pu changer de train, mais le site de la DB nous proposait de changer à Immendingen. Peut-être pour la facilité de changer de train sur le même quai.
A Donaueschingen, le train poursuit sa route en remontant la vallée du Brigach qui est un des torrents qui donnent naissance au Danube à Donaueschingen.
Puis c’est la remontée du Sommeraubach, affluent du Brigach, et un long tunnel nous permet de basculer dans la vallée de la Kinzig, affluent du Rhin, confluent à Kehl.
Le parcours du train dans la vallée de la Kinzig est assez impressionnant. De longs méandres pour gagner progressivement de la pente et de profonds aplombs sur les villages qui se trouvent en-dessous.
Arrivée à Appenweier vers 10h15 avec quelques minutes de retard, nous avons largement le temps de rejoindre Strasbourg à 22 kilomètres pour prendre notre train pour Nantes à 17h. Nous avions pris des marges pour les trains en Allemagne qui n’ont pas la réputation d’une grande exactitude, et pour le risque de ne pas pouvoir monter dans certains trains à cause de l’affluence de vélos.
Nous rejoignons vite Kehl, et c’est après une bonne pause au soleil sur la rive allemande que nous rentrons en France par la passerelle des Deux Rives.
Petit tour dans le quartier des Institutions Européennes de Strasbourg, et visite du Parlement Européen qui est en session.
Nous constatons que les interventions des députés sont très brèves et très minutées.
Pour l’après-midi d’hier de 13h à 23h, soit 10 heures de plénières. L’ensemble des députés pourront au total s’exprimer pendant 210 minutes, soit 3 heures 30 minutes, et chaque parti représenté au sein du parlement dispose d’une tranche de temps bien précise. Pour le groupe de Verts/ALE, c’est 16 minutes et 30 secondes, au prorata du nombre de députés du groupe. Pour le PPE, le groupe majoritaire, c’est 53 minutes.
Il y a une grande foule de groupes à visiter le parlement, lycéens, étudiants, … Avant de pénétrer dans l’enceinte du parlement, il faut réserver sur Internet. Cela peut se faire sur place, sous réserve de disposer d’un smartphone en ayant les données mobiles activées, et bien sûr, fouille comme dans les aéroports, vestiaire obligatoire, et prise d’une photocopie de la pièce d’identité. Certains jours d’affluence, les temps d’attente sont peut-être plus longs. Nous avons eu la chance de nous inscrire à 14h28 pour la visite à 14h30.
Et je constate aujourd’hui en allant sur le site que, pour visiter le parlement pendant les sessions plénières (environ 3 à 4 jours par mois), les heures de visite sont très limitées, c’est vraiment le hasard si nous avons pu faire la visite hier. Hors session, il ne semble pas nécessaire de réserver.
Après le parlement, nous avons rejoint le centre-ville et le quartier de la « Petite France » sur la Grande île, dominée par sa cathédrale.
Ainsi se termine ce voyage de 30 jours en Allemagne. Voyage que nous avons fait quasiment sans pluie, avec souvent un très grand soleil, quelques journées de temps couvert, parfois très froid avec un fort vent de nord ou d’est. Mais nous avons très bien supporté le froid, même avec quelques températures négatives.
Les villes allemandes sont souvent belles, avec des centre-villes toujours très animés.
Le réseau cyclable est exceptionnel, mais il peut largement être amélioré pour supprimer toutes les bordures de trottoir qui font souffrir le matériel. Nos vélos sont costauds pour résister … néanmoins cela les abîment.
Le réseau ferré est également remarquable. Partout, nous avons croisé des trains, et en cas de problème majeur, nous aurions pu facilement terminer ou sauter une étape en prenant le train. Tôt le matin, ou tard le soir, voire la nuit, les trains roulent en Allemagne. Et prendre un billet au guichet est très facile, nous n’avons jamais eu de file d’attente.
Le réseau d’hôtels est également d’une grande qualité. Nous avons toujours eu des chambres avec des lits jumeaux confortables de taille 210 x 90 pour une moyenne de 60 € la nuit. Bien sûr, réservations faites deux mois avant en choisissant les meilleures opportunités et nous n’avons jamais été déçus. L’Allemagne a un bon réseau d’auberges de jeunesse, concurrentiel quand on voyage en solo, prohibitif quand on voyage à deux.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen, du côté de Beuron, la vallée du Danube.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen, du côté de Beuron, la vallée du Danube.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen, du côté de Beuron, la vallée du Danube.

Parcours du train dans la vallée de la Kinzig.

La passerelle Mimram ou passerelle des Deux Rives, passerelle pour piétons et cyclistes qui relie les deux parties du jardin des Deux Rives situées de chaque côté du Rhin, entre la ville française de Strasbourg et la ville allemande de Kehl.

Vu de la passerelle des Deux Rives, le pont routier, derrière, le pont tram-vélo, derrière le pont de chemin de fer.

Le Rhin en amont de la passerelle des Deux Rives.

Mon vélo en ce dernier jour de tour en Allemagne.

Le parlement européen à Strasbourg.

La statue « Europe » devan le parlement européen à Strasbourg, sculpture monumentale choisie par la Communauté européenne pour symboliser l’Europe unie.
La sculpture représente Europe montée sur le dos de Zeus, qui est déguisé en taureau. Cette représentation fait référence au mythe où Zeus enlève Europe, symbolisant ainsi l’union et l’identité européenne.

Le parlement européen à Strasbourg.

Le parlement européen à Strasbourg.

Studios TV du Parlement européen.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

Crèche napolitaine de la cathédrale de Strasbourg.

Crèche napolitaine de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.