Alpes Européennes – Jour 19 – Passo di Gavia – Altitude 2652 mètres – 54 km

Aujourd’hui, c’était journée de repos, mais il faut bien s’occuper pendant une journée de repos.

Quand on est dans une belle ville, comme Salzburg, ou Trente, c’est pas trop difficile.

Bormio a le privilège d’être au pied de trois cols prestigieux, le col de Foscagno par où je pars demain, le col de Stelvio et le col de Gavia, points de départ de grandes courses en montagne. C’est une ville d’hôtels touristiques, rien de très intéressant.

Je n’avais rien envisagé du tout pour cette étape de repos, mais la forme étant là, pourquoi ne pas faire un petit col sans bagages pour s’occuper ?

Après recherche, je vois le col de Gavia qui pourrait correspondre à mes envies, mais je rate le Stelvio, caché par un autre col qui vient avant (comme on peut voir le Lautaret, en ratant le Galibier …). Sinon j’aurai probablement choisi le Stelvio, un peu plus haut, un peu plus prestigieux, … à mettre dans mes tablettes …

Parti à 6h00, je suis à 9h20 en haut pour 27 kilomètres parcourus et 1453 mètres de dénivelé positif sans arrêter pour mettre pied à terre autrement que pour prendre des photos, malgré un passage de 200 mètres identifié à plus de 16 %, et un kilomètre estimé par le jalonnement à 11,3 % (le seul à plus de 10 %).

Soit une moyenne de 8,1 km/h pour une pente moyenne de 5,4 %.

Un col sans grande difficulté avec un vélo sans bagages, mais un col long (27 km). Le Mortirolo hier faisait 12 kilomètres.

Je reste étonné par ma performance dans le Grossglokner 32 km à 6 % à 6 km/h avec bagages.

Demain je reprends la route, avec bagages !

Vue, ce matin en partant à 6h du matin, depuis Bormio, sur la vallée par où je pars demain.

En approchant du village de Uzza.

Jalonnement du Passo di Gavia. J’en suis au deuxième kilomètre, à l’altitude 1278 mètres, je suis à 23,8 kilomètres du sommet, et ce deuxième kilomètres a une pente moyenne de 5,3 %. C’est la première fois cette année que je retrouve ce type de jalonnement, classique en France sur les grands cols du Tour de France. Le Gavia est un des grands cols du Giro (pas cette année).

Paysage en montant.

Le passage au village de Santa Caterina.

Payasage. En plus du jalonnement tous les kilomètres, on a un jalonnement tous les 100 mètres. Ici, je sais que je suis dans le 16éme kilomètre et que j’ai fait 400 mètres dans ce kilomètre. Il est 8h.

Paysage en montant, il est 8h30.

Paysage en montant. Il est 8h47.

Il est 9h05. J’arrive au refuge Arnaldo Berni, un militaire italien spécialiste du combat en haute-montagne, disparu dans une crevasse en septembre 1918.

Passo di Gavia – 2652 mètres. Il est 9h19.

Au-dessus du col, la Madonna delle Vette., la madonne des sommets, un autel et les bustes de Fausto Coppi, grand coureur cycliste des années 1950, et Vincenzo Torriani, directeur du Giro de 1949 à 1992.

D’où je viens, la vallée du torrent Gavia.

La vallée du Rio di Gaviala. En descendant par là, je rejoindrai Vezza d’Oglio d’où je viens. J’aurais pu monter par ce col pour rejoindre Bormio, mais d’une part, en préparant mon itinéraire, j’ai peut-être eu peur de l’altitude du Gavia à grimper avec bagages, d’autre part, je préférais probablement aussi un col moins prestigieux, mais plus tranquille en terme de circulation automobile.

Au dessus- du col de Gavia.

Au col de Gavia, une horde de motos. J’en ai eu très peu dans la montée, par contre, dans ma descente, j’en ai croisé des dizaines, et j’ai été doublé par des dizaines. Heureusement les voitures de course n’était pas de sortie aujourd’hui dans ce col.

Le lac du col de Gavia en cours de dégel.

En descendant du Passo di Gavia, aperçu sur la montagne en approchant de San Antonio.

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Alpes Européennes – Jour 18 – Vezza d’Oglio – Bormio – 50 km

Excellente journée aujourd’hui. Comme d’habitude.

Je suis très étonné de mon ascension du col de la journée. Le col de Mortirolo, 1854 mètres, col de la 17 éme étape du Giro, le tour d’Italie. Étape qui se terminait à Bormio, comme moi aujourd’hui. Le Giro, c’était le jeudi 29 mai 2025, il y a une vingtaine de jours.J’ai du recevoir de l’énergie laissée par les coureurs.

Je ne savais pas avant de partir que c’était une partie d’étape du Giro, mais j’avais regardé le profil hier soir, et j’avais été très impressionné par de très nombreux tronçons à plus de 10 % et même un tronçon de 200 mètres à plus de 16 %.

En fouillant sur Internet, je découvre qu’il est plus dur en venant de Bormio.

En fait, j’ai monté à pied deux rampes sur une centaine de mètres, et la deuxième, je ne me savais pas si proche de la fin du col, et cela aurait pu passer, mais je voulais garder de la réserve. La première rampe à pied devait être celle à 16 %.

J’étais au pied du col à 6h00 pile et en haut à 8h18, et, en fait, j’aurai pu y être plus tôt. La fin se fait à peu près à plat, on ne sait pas vraiment quand on arrive au col et j’ai pris beaucoup de photos avant d’être arrivé alors que je n’étais pas arrivé.

2h18 pour 972 mètres de dénivelé et 12,6 km, soit une moyenne de 5,5 km/h pour une pente moyenne de 7,7 %. Un peu plus lent qu’hier (6,6 km/h) pour une pente nettement plus faible 5,7 %, mais l’ascension d’hier faisait 21 km.

En résumé, un col bien passé !

En partant ce matin à 5h50, j’avais commencé par descendre de l’altitude 1057 mètres à 895 mètres, village d’Incudine, puis ce fut l’ascension en remontant le torrent d’Oglio, puis la descente jusqu’à l’altitude 714 mètres, le village de Tiolo. Il me restait alors 20 km pour atteindre Bormio et remonter à l’altitude 1168 mètres, un peu le profil d’hier, en plus court.

De Tiolo à Bormio, je suis sur une magnifique piste cyclable (le Sentiero Valtellina) en site propre, très très bien conçue, jamais très loin de la route, mais jamais près près non plus. Pas de dénivelés brutaux comme j’en ai vu si souvent sur les pistes mal conçues.La remontée de la vallée de l’Adda sera un véritable plaisir, avec une vue sur les chutes de l’Adda (mais je n’ai trouvé aucune information à ce sujet). Tout le long de cette route, de très nombreux points de pique-nique, souvent avec fontaine, et comme sur les autoroutes, à chaque aire de pique-nique, on a une information sur la distance à laquelle se trouve la prochaine !

Arrivée à 12h à Bormio. Quelques courses pour deux jours, demain c’est dimanche,

et c’est journée de repos pour moi, dans une auberge de jeunesse, dortoir de 4 lits, mais vraiment très très bien, comme tous mes hébergements. Hier, j’ai eu un peu de mal à accéder à mon appartement. J’arrive au point prévu. Tout est fermé. Je téléphone (efficacité booking versus airbnb). Je tombe sur un italien, mais impossible de se comprendre, il ne parle qu’italien. Au bout de 5 minutes au téléphone, j’interpelle un jeune couple d’italiens, leur passe mon smartphone après leur avoir en deux mots expliqué mon problème. C’est pas difficile, il suffit d’aller à la pizzeria 100 mètres plus loin. Et le logement était impeccable.

Vezza d’Oglio, ce matin.

Vezza d’Oglio, ce matin.

Village d’Incudine, pied du col.

Village de Monno.

Fête des conscrits, 2005-2023. Fête locale.

Village de Monno.

Fausto Bertoglio, vainqueur du Giro 1975.

Le col Morterolo, sur la route du Giro 2025, le 29 mai.

Paysage.

Paysage, je suis presque au col.

Presque au col, panneau maculé, la honte !

Passo Mortirolo – 1852 mètres.

Passo Mortirolo – 1852 mètres.

Passo Mortirolo – 1852 mètres, la construction est un refuge pour s’abriter en cas de mauvais temps.

Recharge électrique pour vélo électrique ou smartphone, mais la très très grande majorité des cyclistes que j’ai vu étaient des cyclosportifs. Et il y a aussi une pompe pour regonfler son vélo.

Passo Mortirolo – 1852 mètres.

Passo Mortirolo – 1852 mètres.

Quand je suis arrivé, l’arc de triomphe n’était pas encore monté. Il s’agit d’une animation du parc naturel du Stelvio. La route pour le Morterolo était interdite à la circulation automobile, réservée aux vélos.

Dans la descente.

Dans la descente.

Dans la descente, aperçu sur les villages de Grosio.

Aperçu sur le village de Tiolo.

Le village de Tiolo.

Superbe viaduc sur le sentier de la Valtinella.

Le village de Bolladore.

Passerelle couverte (historique) à Sondalo.

Le village de Sondalo.

Le village de Madonna della Biorca.

Le village de Prese.

L’autoroute s’engouffre sous la montagne.

Les chutes de l’Adda.

Les chutes de l’Adda.

Les chutes de l’Adda.

En approchant de Valdisotto.

En approchant de Valdisotto.

Paysage.

Valdisotto.

Santa Lucia.

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Alpes Européennes – Jour 17 – Bagolino – Vezza d’Oglio – 80 km

Étape de haute montagne aujourd’hui.

Première partie, l’ascencion du Passo Crocce Domini, altitude 1940, je suis parti de l’altitude 748 mètres, soit 1200 mètres de dénivelé sans compter les petites descentes dans la montée.

Je l’ai monté sans avoir besoin de pousser mon vélo, malgré plusieurs tronçons à plus de 10 %, mais probablement pas beaucoup plus de 10 %.

Départ 5h45, arrivée au col à 8h55 pour 21 km, 6,6 km/h de moyenne pour une pente moyenne de 5,7 %, avec quelques arrêts photos. C’est un col sérieux mais pas très difficile à la fraîche.

Deuxième partie, 20 kilomètres de descente jusqu’à Breno où je me retrouve à l’altitude 300 mètres. Dans la descente, je fais ma pause déjeuner à la sortie du village de Astrio.

Troisième partie, remontée de la vallée du torrent Oglio jusqu’au village de Vezza d’Oglio, soit 757 mètres de dénivelé en 38 kilomètres, soit une pente de 2 % en moyenne. Ce n’est pas grand’chose en moyenne, mais, à la fin, il y a des tronçons de 4 à 6 %, et il fait très chaud, 30°.

Noter qu’à Breno, j’ai commencé par prendre l’itinéraire cyclotourisme, goudronné sur 5 kilomètres, puis qui devient un chemin de terre, de plus tout en montée-descente, je reprends vite l’itinéraire vélo de route.

Dans l’ascension du col et sa descente, j’étais quasiment tout seul, pas de cycliste dans ma montée, quelques très rares croisés dans la descente, quleques véhicules très locaux. Superbe col, un peu ignoré.

Par contre, dans la remontée de la vallée de l’Oglio, il y avait une circulation non négligeable, mais supportable.

Demain étape plus courte, mais un col très difficile.

Bagolino, ce matin.

Bagolino, ce matin.

Bagolino, ce matin.

Val Dorizzo.

Troupeau de vaches à dix kilomètres du sommet du Passo Crocce Domini.

En approchant de Gaver.

On aperçoit le Passo Crocce Domini.

Passo Crocce Domini.

Passo Crocce Domini, vue vers où je vais descendre.

Passo Crocce Domini, vue d’où je viens, la rampe finale de l’ascension.

Dans la descente vers Breno.

Aperçu sur le village d’Astrio dans la descente vers Breno.

Le village d’Astrio.

Arrivée sur Breno.

Breno et son château fort en ruine.

Une église de Breno.

Pont sur le torrent Oglio à Breno.

Le torrent Oglio à Breno.

Le torrent Oglio à Breno.

Paysage, au fond le village de Ceverno.

L’usine électrique de Cedegolo.

Arrivée à Cedegolo.

L’église paroissiale de Malonno.

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Alpes Européennes – Jour 16 – Peschierra del Garda – Bagolino – 90 km

Bonne journée comme d’habitude.

J’ai repris de l’altitude, passant de 66 mètres à 748 mètres. Il fait moins chaud. 26°, mais il faisait bien chaud à monter 300 mètres de dénivelé en fin d’étape.

Départ à 6h15 après un petit-déjeuner pris sur un banc dans un parc. L’auberge de jeunesse fournissait le petit-déjeuner, mais pas avant 7h00 et je voulais bénéficier au maximum de la fraîcheur du matin. Et ce sera pareil demain matin, grosse étape de montagne, lever 5h00, départ 6h00. Et je dors pour mieux la nuit suivante avec ma dose de nescafé du matin qu’avec leur café italien, excellent, mais trop fort pour mon organisme.

Je commence par longer le lac de Garde, mais cela ne présente pas un grand intérêt, peu d’aperçu sur le lac, je le pensais entourer de montagnes très hautes le dominant. Pas du tout. Ce n’est pas l’image que j’en avais. Tout le long du lac ce sont des hôtels touristiques. Bof.

A Decenzano, je retrouve la campagne, beau parcours mixte chemins-petites routes, très vallonées.

Je fais mes courses et ma pause à Bostone, et ma route remonte ensuite la rivière Chiese, jolis petits villages, jusqu’au Lac d’Idro que je longe pendant une dizaine de kilomètres avant de bifurquer et de monter vers Caffaro en remontant le torrent Caffaro.

Arrivée à Bagolino peu avant 14h30.

A Peschierra del Garda, ils appellent ça une piste cyclable ! Il faut protéger toutes les sorties de voitures ! N’importe quoi ! et ce n’est qu’un exemple. Au début, j’ai joué le jeu, ensuite j’ai pris la route. A 6h30 du matin, j’étais presque tout seul.

Aperçu sur le lac de Garde à Desenzano del Garda.

Ouf ! A Decenzano, je retrouve la campagne et les vignes.

Route de campagne.

En approchant de Calvagese della Riviera.

Véloroute à Tormini.

Roé

Ancien pont de chemin de fer à Roé, c’est la véloroute, je l’ai raté. Pas grave, je la récupère après.

Je suis passé par ce pont. Pas mal non plus.

Le village de Vobarno.

Au bord de la Chiese à Vobarno.

Sabbio Chiese.

Vestone.

Monuments aux morts de Vestone, à la mémoire de la compagnie de chasseurs alpins le « Battaglione Vestone », créée en 1889.

Lavenone.

Aperçu sur le lac d’Idro.

Monument à la mémoire d’Ottorino Villa, entrepreneur, fondateur, entre autres, de la Société du lac Idro pour l’irrigation de la plaine de Brescia.

Le village d’Anfo.

Aperçu sur le lac d’Idro.

Aperçu sur le lac d’Idro.

Le sanctuaire de Monte Suello. Il a été érigé en mémoire des soldats garibaldiens tombés lors de la bataille de Monte Suello, le 3 juillet 1866, entre les troupes de volontaires du général Giuseppe Garibaldi et l’armée autrichienne commandée par le général von Kuhn, dans le cadre de la troisième guerre d’indépendance italienne. Le théâtre de la bataille se trouvait au lac d’Idro, dans la province de Brescia.

La pierre commémorative de Monte Suello, située près du sanctuaire, commémore l’endroit exact où, le 3 juillet 1866, Giuseppe Garibaldi fut blessé à la cuisse et le capitaine Angelo Bottino fut tué alors qu’il tentait de le protéger du feu des kaiserjäger autrichiens.

En approchant de Bagolino.

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Alpes Européennes – Jour 15 – Trente – Peschierra del Garda – 100 km

Étape longue, mais très facile.

Parti à 6h15, je termine à 14h30 courses faites.

Temps très chaud, la température est montée à 31°, mais il y avait de l’air et je n’ai pas du tout souffert de la chaleur.

Très bel itinéraire, sur piste cyclable en site propre le long de l’Adige, en général loin de la route et de l’autoroute, même si, parfois, on en croise.

L’eurovéloroute 7 arrive du Cap Nord à Trente et passe ensuite à Vérone. C’est à 27 km de Vérone que ma route a bifurqué pour le lac de Garde, il ne me restait que 20 km pour rejoindre Peschierra del Garda, avec un petit col à passer, altitude 230 mètres (130 mètres de dénivelé).

Ce soir je suis à l’altitude 66 mètres au bord du lac de Garde. Ma plus basse altitude depuis le départ.

Mais cela ne va pas durer…

Peschierra del Garda n’est pas Bike-Friend, pas d’aménagement cyclable, et le long du lac (le peu que j’en ai fait), c’est bagnoles, bagnoles …

En quittant Trente

Le village de Matarello.

Pont sur l’Adige.

Je roule sur l’Euro Véloroute 7, la véloroute du soleil, du Cap Nord à Malte, plein nord, plein sud.

Borne Google sur l’EV 7, n’importe quoi … et en plus, je n’ai pas réussi à la faire fonctionner.’

Paysage.

Station de pompage d’eau de l’Adige pour l’irrigation.

Digue de protection contre les crues de l’Adige ? Proège la route qui est derrière, mais pas la voie ferrée qui est dessous.

Jalonnement.

L’Adige.

Paysage.

Protection de l’autoroute contre les chutes de pierre ? ou mur anti-bruit ?

Pont cyclable, près du village de Nomi.

Paysage près de Nomi.

Palio delle Zattere. Je n’ai pas trouvé la signification précise que cela peut avoir ici, probablement une fête locale, mais c’est une compétition historique en Vénétie sur le bois transporté par le fleuve.

Le village de Rovereto.

Passerelle vélo à Rovereto.

Passerelle vélo à Rovereto.

Ma pause pique-nique.

Serravalle.

Paysage. Toute la journée, j’ai longé des vignes. A l’odeur, elles devaient être bien sulfatées

Paysage.

Le village de Pilcante.

Le village de Pilcante.

Convoi de camions sur l’autoroute.

Canal le long de l’Adige, le canal Biffis, initié par Mussolini en 1929 et terminé en 1943, objectif l’irrigation. Appelé autorute de l’eau, il est considéré comme ayant une importance stratégique.

Belluno Veronese.

Belluno Veronese.

Belluno Veronese.

Preabocco.

Paysage.

Paysage.

Rivoli Veronese.

Rivoli Veronese.

Rivoli Veronese.

Eoliennes.

Paysage.

Fontaine d’eau très fraîche.

Peschierra del Garda.

Peschierra del Garda.

Peschierra del Garda.

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Alpes Européennes – Jour 14 – Visite de Trente

Excellent petit-déjeuner à 7h30 (dommage demain matin, je vais partir à 6h00 pour éviter la chaleur de l’après-midi, étape assez longue),

et je pars directement visiter Trente à pied (L’auberge de jeunesse est en plein centre-ville).

Je déambule tranquillement dans la ville, température idéale.

Je termine par la visite du château où je passe 2h30, visite très intéressante. En sortant, il fait 29°. Quand j’arrive dans ma chambre, la climatisation est à nouveau en marche, j’apprécie. L’aurais-je allumé ? Pas impossible, mais je l’éteins et hier soir et cette nuit, je ne l’ai pas rallumé.

Demain je reprends la route.

Plazza del Duomo

Plazza del Duomo

Plazza del Duomo

Plazza del Duomo

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure – Relique du martyr Saint Jean l’Evangéliste

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Basilique Sainte Marie Majeure

Palais de la Philarmonie.

Site du département de Sciences Sociales et de Recherche Sociale.

Basilique Sainte Marie Majeure

La boutique Moser, Francisco Moser, né en 1951 à Trente, est un ancien coureur cycliste italien, qui compte 250 victoires professionnelles à son palmarès, de 1973 à 1988.

Maison des avocats – Noter le drapeau Pace, le drapeau de la Paix, le drapeau arc-en-ciel comme drapeau de la paix a été utilisé pour la première fois en Italie en 1961, inspiré de drapeaux similaires dans des manifestations anti-nucléaire. Il est devenu de nouveau populaire lors du mouvement Pace da tutti i balconi en 2002 en protestation contre l’engagement de l’Italie dans la Guerre en Irak.

Art faciste

Monument Alcide de Gasperrei, il est considéré comme l’un des Pères de l’Europe, aux côtés de Robert Schuman, Jean Monnet, Johan Willem Beyen, Paul-Henri Spaak et Konrad Adenauer.

Monument Alcide de Gasperrei, il est considéré comme l’un des Pères de l’Europe, aux côtés de Robert Schuman, Jean Monnet, Johan Willem Beyen, Paul-Henri Spaak et Konrad Adenauer.

Approche pédagogique autour du concept de « un filo alla volta » pour les enfants.  « Un fil à la fois » représente l’idée de procéder délicatement et progressivement, en tissant un réseau de relations et de connaissances qui accompagne le parcours de croissance des enfants, afin qu’ils se sentent en sécurité, reconnus et impliqués dans leur propre processus de développement.

Église San Bernardino

Église San Bernardino

Église San Bernardino

Torrent Fersina

Torrent Fersina et Église San Bernardino

Lycée Scientifique Galilée

Lycée Scientifique Galilée. Le parc vélo est moins imposant qu’en Allemagne et à côté un très grand parking auto. Noter que j’ai pu entrer dans le lycée sans difficulté, tout est ouvert …

Torrent Fersina

Torrent Fersina

Vieille porte des remparts ?

Le Torrione et le vieux rempart.

Le Torrione.

Musique de rue – sans amplification.

Oeuvre de Gino Pancheri, La Femme au faisceau, Trente (1937), avec une citation de Mussolini tirée du discours de proclamation de l’Empire italien du 9 mai 1936 ; le nom de Mussolini et le faisceau ont seulement été maladroitement effacés.

Les jardins San Marco

Les jardins San Marco

Les jardins San Marco

Les jardins San Marco

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Le château du Bon Conseil (castello del Buonconsiglio)

Collier d’ambre.

Collier de verre?

Casque ( à droite 3eme siècle avant JC, à gauche 5éme avant JC)

Campagne électorale de Cesare Battisti (irrédentiste)

Cesare Battisti sort du tribunal le jour de sa condamnation à mort.

Moyen de transport de l’aristocratie au XVIII ème siècle, à l’occasion de fêtes ou de parades.

Moyen de transport de l’aristocratie au XVIII ème siècle

Décoration datée de 1648, date du mariage de Maria Christina von Paumgarten et de Maximilian Karl von Wolkentstein.

Décoration datée de 1648, date du mariage de Maria Christina von Paumgarten et de Maximilian Karl von Wolkentstein.

La famille d’Arsio, 1585, 6 enfants dont 2 morts.

Les filles de Ferdinand 1 of Habsburg et Anne of Bohemia. 1534

Le Tsar Paul 1er de Russie.

Sculture napolitaine datant du 17-18 éme siècle.

La Cène, par Albrecht Dürer, 1523.

Hurdy-Gurdy
La hurdy-gurdy est un instrument à cordes ancien, dont l’invention remonte au Moyen Âge. Elle est classée selon le système Hornbostel-Sachs sous le code 321.322-72, ce qui correspond à un cordophone composite sonorisé par une roue rosinée. Elle produit un son en faisant tourner une roue à la main, qui frotte contre les cordes, semblable à l’archet d’un violon ou d’une nyckelharpa. La mélodie est jouée au moyen d’un clavier qui presse des tangentes (petits cales en bois ou en métal) contre les cordes pour changer leur hauteur. La hurdy-gurdy possède généralement plusieurs cordes de drone, qui offrent un accompagnement constant, donnant une sonorité proche de celle des cornemuses.

La bibliothèque.

Le concile de Trente. Trente est l’un des conciles les plus importants de l’histoire du catholicisme ; il est le plus abondamment cité par le concile de Vatican II (19621965).

Vieille porte

Statue Famiglia Trentina

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Alpes Européennes – Jour 13 – Cavalese – Trente – 62 km

Départ tardif ce matin, 9h15, puisque j’ai rédigé avant de partir le compte-rendu de ma journée d’hier.

Temps ensoleillé, mais très brumeux. Hier soir il y a eu un orage avec de la pluie, mais pas de trace ce matin, la route est sèche.

La voie cyclable commence par monter au col de Lugano, 130 mètres de dénivelé, mais c’est assez raide. Heureusement, c’est goudronné. Par contre, le descente sur l’ancienne voie ferrée du Val di Fiemme est en gravillon. Au bout de 5 km, je m’arrête pour casser la croûte dans un endroit sympa, et je reprends la piste qui est belle dans la forêt. Mais plus bas, fini la forêt, et je reprends la route où je retrouve les vélos de course, ça glisse tout seul. Sur le chemin, je croisais essentiellement des VTT électriques et quelques VTT musculaires (dur pour eux la montée !). Cela peut se comprendre pour une petite sortie de la journée.

Globalement, c’est 900 m de dénivelé à descendre en 17 kilomètres. Pour finir, j’ai un tunnel de 1 km de long, non interdit aux vélos, tout au moins, je n’ai rien vu, je ne me sens pas très à ma place, et il n’y a plus de vélos, les vélos de course doivent connaître l’endroit où bifurquer pour éviter le tunnel. Hier, c’était la même chose, un tunnel de deux kilomètres de long… De très beaux tunnels, bien éclairés, sans grande circulation. Heureusement, dans les deux cas en descente, donc vite passés. En montée, j’aurais peut-être trouvé la bifurcation vélo avant le tunnel.

Arrivé dans la vallée, la piste cyclable le long de l’Adige est de très bonne qualité, et très circulée. En Italie, ce n’est pas jour férié.

En arrivant à Trente par un itinéraire cyclable bien jalonné jusqu’au coeur de ville, il fait 29°.

Je suis à l’auberge de jeunesse de Trente, mais craignant la chaleur et sachant que j’aurai besoin de bien récupérer après ces 3 grands jours de montagne, j’ai pris une chambre seule, et j’ai la surprise de trouver une climatisation, et une climatisation en marche. Je l’ai immédiatement arrêté. Pour l’instant, je n’en ressens pas le besoin.

Demain journée de repos, je visite Trente.

En quittant Cavalese ce matin, le village de Castello di Fiemme.

En quittant Cavalese ce matin, le village de Castello di Fiemme.

Le col de San Lugano. 1116 mètres.

Descente par l’ancienne voie de chemin de fer du Val di Fiemme
50 km – 873 mètres de dénivelé positif, construit par les Autrichiens pendant la guerre de 1914. Ligne très fréquentée. En 1932, 10 trains de voyageurs par jour. Fin d’activité en 1963 face à la concurrence de la route.

Descente par l’ancienne voie de chemin de fer du Val di Fiemme

Vergers de pommiers, traités (à l’odeur).

La vallée de Ora.

La vallée de Ora.

La vallée de Ora.

Piste cyclable le long de l’Adige.

Piste cyclable le long de l’Adige.

Piste cyclable le long de l’Adige.

Piste cyclable le long de l’Adige.

Paysage le long de l’Adige.

Paysage le long de l’Adige.

Paysage le long de l’Adige. Le village de Rovere della Luna.

Le village de San Michele all Adige.

Le village de San Michele all Adige.

Le quartier de Gardolo en arrivant à Trente.

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Alpes Européennes – Jour 12 – Saviner di Laste – Cavalese – 68 km

Hier, 3ème étape de haute montagne, après la Hochtor (2504 mètres), le col de Giau (2236 mètres), c’était le tour du col de Fedaia (2057 mètres).

Temps idéal, même si les sommets sont un peu cachés par les nuages, pas de pluie et température agréable.

Départ à 7h30 après un bon petit-déjeuner servi par mes hôtes. Courte étape, pas besoin de partir trop tôt.

L’échauffement est plus que rapide, dès le départ cela monte dur. 5 kilomètres à 5%,

mais ce n’est que pour l’échauffement, ensuite ce sera terrible, et c’est largement à pied (probablement 4 km à pied) que je parcours les 8 km qui me permettront d’atteindre le col de Fedaia.

Montée dans la fraîcheur et dans le calme. Sur la fin, je suis doublé par des cyclistes américains en vélo de course, bien espacé les uns des autres, c’est dur pour tout le monde. En haut, j’ai droit aux félicitations de ces cyclistes rassemblés.

Ensuite ce sera la très longue descente vers Cavalese, avec une petite remontée (150 mètres) pour atteindre cette petite station touristique. Arrivée à 15h.

Douche, restauration, récupération, le temps passe vite.

Petite lessive, tous les 3 jours environ.

Dépannage de mon internet mobile à l’aide de l’internet wifi. J’ai pas trouvé comment, mais ça a fini par marcher.

Entretien de mon vélo indispensable, je trouve qu’il freine moins bien. Contrôle des plaquettes, elles n’ont pas l’aire trop usées. C’est simplement un resserrage à faire (très facile à faire, à condition d’avoir la bonne clé, que j’ai). Première fois que j’ai des freins à disque, je ne suis pas familiarisé avec eux, mais je commence à comprendre.

Et c’est tard que je finis la rédaction de ma journée de samedi. publié à 22h53.

Avant de partir ce matin, je rédige ce compte-rendu de la journée d’hier. Mon étape d’aujourd’hui sera courte, et devrait être facile.

Le col de Fedaia depuis Saviner di Laste :

Je distingue deux grandes parties :

  •  la première de Saviner à Sotoguda : 5,4 km parcourus en 50 minutes environ, soit à une vitesse de 6,5 km/h pour un dénivelé de 291 mètres, pente moyenne 5,4 %, dont un tronçon de 400 mètres à plus de 10 %, probablement monté en partie à pied
  • la deuxième partie de Sotoguda au col : 7,8 km parcouru en 2h15, soit 3,5 km/h, pour un dénivelé de 747 mètres auquel il faut ajouter 55 mètres perdues dans une descente de 400 mètres, soit 802 mètres de dénivelé positif. 802 mètres en 7,4 km, pente moyenne de 10,8 %.

Dans cette deuxième partie, je pourrais détailler plus : 6 tronçons à plus de 10 % dont un de 2,7 km pour 314 mètres de dénivelé, pente moyenne 11,6 %

Au total, ces 6 tronçons à plus de 10%, ce sont 4,5 km sur les 7,8 km de la deuxième partie que j’ai probablement largement parcouru à pied en poussant le vélo (environ 35 à 38 kg en comptant les bagages). Noter que c’est dimanche, et j’ai mes provisions pour la journée, et celle que je n’ai pas consommé hier soir et ce matin puisque mes hôtes m’ont offert dîner et petit-déjeuner.

Si j’avais analysé cette ascension lors de la préparation de ce voyage, je n’aurai peut-être pas conservé ce col dans mon programme, mais je n’ai aucun regret. Il est toujours possible de passer un col en poussant son vélo, et je suis toujours en forme.

Le village de Sottoguda dans la montée du col de Fedaia.

Tunnel dans la montée du col de Fedaia.

Dans la montée du col de Fedaia. Le col se trouve sur la gauche.

Dans la montée du col de Fedaia. Vue sur ce que je viens de monter à pied.

Dans la montée du col de Fedaia.

Dans la montée du col de Fedaia.

On aperçoit le col de Fedaia.

On aperçoit le col de Fedaia. J’y suis presque, c’est juste à droite, et même avant le virage à droite. Ce n’est pas en haut de la barre rocheuse. Là-haut ce sont des remontées mécaniques.

Une petite partie des cyclistes américains (des hommes et beaucoup de femmes, dans toutes mes ascensions, il y a une majorité d’hommes, mais énormément de femmes, dans toutes les catégories d’âges)

Vue d’où je viens.

Le sommet du col de Fedaia.

Vue vers où je vais. Je quiitte la région de Vénétie pour entrer dans le Trentin – Haute Adige.

Au col de Fedaia.

Lac au sommet du col de Fedaia.

Lac au sommet du col de Fedaia. En fait il y a deux lacs un petit d’abord, et un plus grand, aussi vide l’un que l’autre. Quelle explication ? Sécheresse ?, Barrage en cours de révision (aucune trace) ? Aucune information sur le niveau d’eau de ce lac, il ne faut pas effrayer le touriste … A mon avis, soit on consomme trop d’eau pour faire de l’électricité, soit il y eu peu de neige cet hiver. Mais en juin, si peu d’eau, cela ne me paraît pas très normal, mais je peux me tromper.

Lac au sommet du col de Fedaia.

Lac au sommet du col de Fedaia.

Dans la descente du col de Fedaia.

Dans la descente du col de Fedaia.

Ca monte, ça monte, en vélo de course uniquement.

ou en moto …

ça descend aussi.

Le village de Penia, station touristique.

Dans la descente, au-delà de Canazei, très belle prairie fleurie.

Fête locale à Soraga en ce dimanche de Pentecôte avec un bon orchestre.

Cavalese.

Cavalese.

 

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Alpes Européennes – Jour 11 – Iselsberg – Saviner di Laste – 120 km

Du retard à la parution du compte-rendu de ma journée d’hier.

La route a été longue … Parti à 6h du matin, je suis arrivé à 18h à Saviner di Laste.

Petit problème, depuis que je suis en Italie, je n’ai plus d’accès à Internet Mobile, alors que je n’ai eu aucun problème en Allemagne et en Autriche, le roaming a été automatique sans que j’ai besoin d’intervenir. Là rien, même en redémarrant mon smartphone (problème résolu ce soir).

Deuxième problème, la localisation de mon hébergement AirBnb était erronée. Au point indiqué par Google Maps, pas d’hébergement. Avec les informations AirBnb hors ligne, on n’a pas le numéro de téléphone de l’Hébergeur, prétexte la confidentialité (avec Booking, on a toujours le numéro de téléphone de l’hébergeur). Le seul moyen quand on veut communiquer avec l’hébergeur, c’est la messagerie AirBnb. Ey quand on n’a pas internet, on fait comment ?

On téléphone à l’assistance AirBnb, répondeur vocal, taper 0 1 2, date du jour … on finit par avoir une personne physique. Si on se trompe, faut tout recommencer.

Premier appel 17h56. durée 5mn 22s Echec

Deuxième appel : 18h02, durée 13 minutes 31s

la première personne vérifie tout et passe le dossier à un collègue qui doit faire le nécessaire et me rappeler.

Trosième appel : 18h28, durée 6mn6s, le dossier est en cours, il faut attendre, non on ne peut pas me donner le numéro de téléphone de l’hébergeur.

Quatrième appel : 19h04, oui oui, on va secouer le collègue qui a en charge le dossier, il vous rappelle.

19h13 : l’hébergeur me rappelle et vient me chercher. Il s’excuse et m’invite à dîner avec son épouse, deux italiens, la quarantaine, très sympathique. Je dîne avec des pâtes à l’italienne, des tomates, du fromage.

Un peu tard ensuite pour que je rédige quelque chose, même un article simpliste, la journée n’avait pas été de tout repos.

Je n’utilise jamais AirBnb par déontologie. Dans toute la mesure du possible, je prends des réservations, via booking, dans des auberges de jeunesse, des hôtels, des Bed and Breakfast, un réseau commercial plutôt qu’un hébergement chez un particulier, concurrence que je trouve un peu déloyale.

En l’occurence, je n’avais trouvé sur booking qu’une réservation (faite) à 151 € pour une nuit de samedi à dimanche de Pentecôte. Trouvant cela excessif, j’ai surveillé si d’autres opportunités survenaient, après quelques jours, j’ai testé Airbnb et j’ai trouvé une résa à 129 € (faite, et booking annulée). Après quelques autres jours, j’ai trouvé celle à Saviner di Laste pour 111 €, et en plus, ne m’épargnant quelques kilomètres supplémentaires et retour en arrière ce matin. Bingo ! Mais assistance AirBnb peu efficace.

En général, cela tourne à 60 € (45 € à Iselsberg pour une hébergement au top du top), les dolomites sont très chères !

Donc reprenons la journée d’hier.

5h, je fais mes bagages.

5h30 je descends prendre mon petit-déjeuner dans la cuisine. Ma logeuse m’avait dit ou je pourrais trouver de quoi manger (petit-déjeuner compris), et je m’étais surtout assurer que le garage ne serait pas fermé à clef.

Oh surprise ! Quand j’arrive dans la cuisine, ma logeuse m’a préparé des sandwichs, mais surtout elle est là à préparer les petits-déjeuners de la maison. Elle est aussi surprise de me voir que je le suis de la voir. Elle pense que je vais prendre les sandwichs et partir, mais j’aime autant manger avant de partir. Je pensais prendre comme d’habitude ma dose de café dans un bol d’eau. Mais elle me propose du café, et zut, le café collectif n’est pas prêt. Elle retourne dans sa maison chercher un café expresso à partir de la machine familiale. J’ai droit aussi à un verre de yaourt décoré de myrtilles et d’une framboise. Très chic !

Et avec mes sandwichs et une pomme, j’ai droit à une tablette de chocolat. J’ai goûté ce soir. Succulent ! Pas bon pour la santé le sucre !

Je vous disais avant-hier « Demain sera très différent, mais pas plus facile. »

La lecture du profil de l’étape le montre bien.

Dans la vallée de Lienz à San Candido, 55 km, très belle piste cyclable goudronnée.

De San Candido à Cortina d’Ampezzo, 30 km, une piste cyclable sur piste gravillonnée. De mon point de vue, une aberration. J’ai vite pris la route, il y a avait de la circulation, tout à fait supportable avec des automobilistes respectueux des cyclistes. Si la piste avait été goudronnée, les nombreux vélos de course l’auraient pris.

La difficulté de la journée commence au 85ème kilomètres à Cortina d’Ampezzo. C’est très long avant de trouver la difficulté, déjà beaucoup d’énergie a été consommée.

Initialement, je pensais passer par le col de Falzarego (2117 mètres) que j’avais escaladé avec François en 1977, mais Brouter, moyennant une dizaine de kilomètres en plus et 120 mètres de dénivelé supplémentaire, me propose un itinéraire par une plus petite route. Pourquoi pas ? Il y aura certainement moins de circulation, et quand on aime on est pas à quelques kilomètres près ou dénivelé supplémentaire.

Question circulation, c’est un peu raté, week-end de Pentecôte, les gros cubes sont de sortie, et les voitures de course, à qui fera le plus de bruit.

Mais pas de grosse surprise, les grands cols attirent toujours beaucoup de véhicules motorisées. L’astuce étant de se lever tôt, on roule beaucoup plus tranquille.

Parti à 6h, j’arrive vers 13h30 à Cortina d’Ampezzo, et 16h18 au col de Giau. 1020 mètres de dénivelé en 15 km, 6,8 % de pente moyenne à 5,35 km/h.

Beaucoup beaucoup de vélos de course me doublent, bien sûr, aucun vélo électrique, la haute montagne n’est pas faite pour eux, un randonneur à vélo chargé, comme moi, d’une quarantaine d’année, peut-être ou plus jeune. Je le rattrape alors qu’il est arrêté. Je le double. Il me redouble un peu plus tard. Je le redouble alors qu’il téléphone, il me redouble, plus loin, il s’arrête, je le redouble, je crois qu’il est cuit et j’arrive en haut dix minutes avant lui. Nous nous serrons la pince. Pas croisé d’autres randonneurs dans ce col.

J’arrive en forme à Saviner di Laste, je fais quelques courses, et ce sont ensuite mes déboires dans la localisation de l’hébergement.

Demain matin, je raconterai ma journée d’aujourd’hui. Demain je roule, mais journée cool.

En quittant Iselberg ce matin.

La descente sur Lienz.

La descente sur Lienz.

Piste cyclable en quittant Lienz.

Piste cyclable en quittant Lienz.

Ce doit être le village de Strassen, ou Tassenbach.

Le château de Heinfels.

Sur la piste cyclable, indication de l’entrée en Italie. La piste cyclable se poursuit !

L’arrivée sur Innichen – San Candido (Italie). Innichen appartenait au comté princier de Tyrol au sein de l’empire d’Autriche puis de l’Autriche-Hongrie et fut ville de garnison d’un régiment tyrolien de l’Armée territoriale impériale-royale autrichienne. Conformément aux dispositions du traité de Saint-Germain-en-Laye conclu en 1919, elle passa au royaume d’Italie.

Cimetière austro-hongrois de la guerre 1914-1918 à San Candido.

Innichen – San Candido.

Innichen – San Candido.

Innichen – San Candido.

Panneau attirant le lecteur sur l’importance de la protection de l’eau, en bord de piste cyclable en approchant de Dobbiaco.

Usine électrque à base de bois déchiqueté.

Grand hotelde Dobbiaco.

La gare de Dobbiaco. Trains transfrontaliers Italie-Autriche.

Piste en quittant Dobbiaco. Je renonce vite et préfère récupérer la route.

Lac de Landro.

En approchant de Cortina d’Ampezzo.

En approchant de Cortina d’Ampezzo.

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres.

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres. Colle San Lucia est une commune. Mais on est bien au col de Giau. Panneau plus propre que le précédent (un honte !).

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres.

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres.

La descente du col de Giau, comme pour la montée, motos et voitures de course, à qui fera le plus de bruit …

Selva di Cadore.

Vue sur Saviner di Laste.

Vue depuis mon hébergement hier soir.

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Alpes Européennes – Jour 10 – Bruck an der Großglocknerstraße – Iselsberg – 77 km

Temps idéal !

L’objectif du jour, voire du voyage, était de repasser le col du Groosglockner, la Hochtor que mon frère et moi avions monté depuis Lienz le 13 juillet 1977. Aujourd’hui je le montais depuis Zell am See.

2 pauses dans la montée. Quand nous étions jeunes, ce n’était pas nécessaire. Aujourd’hui, c’est indispensable dans une montée de 32 kilomètres avec 1919 mètres de dénivelé positif.

En plus des deux pauses, j’ai marché deux fois en poussant mon vélo, probablement sur 2 des 3 passages de 200 mètres de long qui sont identifiés avec plus de 16 % de dénivelé (en fait j’ai du marché 3 fois, mais j’ai déjà oublié la première).

Dans la journée, j’ai vu beaucoup de vélos de course (qui m’ont doublé dans la montée, ou que j’ai croisé dans la descente), quelques vélos-rendonneurs avec bagages croisés dans la descente (aucun ne m’a doublé, partant à 6h15, je n’ai pas beaucoup de concurrence),
et un seul vélo électrique, ils doivent avoir peur de ne pas arriver en haut avec leur batterie, où ils se lèvent trop tard pour que je les vois.

Parti à 6h15, j’étais en haut à 11h30 pile, et au col d’Iselsberg à 15h15 (après une bonne pause dans la descente).

Dans la descente, il a fallu remonter de 45 mètres. Dur, dur, de relancer la machine.

Au pied du col d’Iselsberg, j’avais repris le rythme en fin de descente, moins pentu et où il fallait pédaler, avec un bon vent contre. Vent plutôt contre aussi dans la montée du Hochtor.

La petite cerise sur le gâteau, c’était l’ascension en fin d’étape du col d’Iselsberg. Petite montée que l’on voit sur le profil. 347 mètres en 4,7 kilomètres. 4 tronçons avec une pente de 10 à 15 %.

Demain sera très différent, mais pas plus facile.

Profil de l’étape du jour.

Hochtor – 13 juillet 1977 – A gauche François – à droite Pierre?

Hochtor 2504 mètres – Le 6 juin 2025.

Au départ ce matin.

Au départ ce matin.

Début de la route du Grossglockner.

Paysage.

Paysage.

Paysage en montant.

Première pause à l’altitude 1434 mètres. Au départ altitude 766 mètres.

Première pause à l’altitude 1Le col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres.434 mètres. Au départ altitude 766 mètres.

Première pause à l’altitude 1434 mètres. Au départ altitude 766 mètres.

Première pause à l’altitude 1434 mètres. Au départ altitude 766 mètres.

Deuxième pause à l’altitude 1963 mètres.


Le col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres.

Altitude 2428 mètres.

Altitude 2428 mètres, mais la route redescend jusqu’au lac, altitude 2261 m.

Altitude entre 2428 m et 2261 mètres, on voit bien la route du col.

Sommet du col, côté SalzbourgLe col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres..

Sommet du col, côté Salzbourg.

Sommet du col, côté Salzbourg.

Sommet du col, côté Salzbourg. Un tunnel permet d’atteindre l’autre côté du col, le Hochtor.

Hochtor 2504 mètres.

Hochtor 2504 mètres – Le 6 juin 2025.

Hochtor 2504 mètres – Le 6 juin 2025.

Hochtor 2504 mètres.

Hochtor 2504 mètres.

La descente vers Lienz.

Véhicules de collection dans la montée du Hochtor (moi je descends).

Véhicules de collection dans la montée du Hochtor (moi je descends).

Le col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres.

Véhicules de collection dans la montée du Hochtor (moi je descends).

Paysage dans la descente.

Paysage dans la descente.

Paysage dans la descente.

Paysage dans la descente.

Paysage dans la descente. Au Le col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres.fond, le col d’Iselsberg.

Le col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres.

Le col d’Iselsberg – Altitude 1204 mètres.

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