Guerre 14-18 – jour 11 – Châlons – Suippe – Souain – Auberive – Prosnes – Châlons – 84 km

Aujourd’hui, j »ai fait une grande randonnée au nord de Châlons en Champagne passant par les principaux sites où est passé Fernand.

Comme le montre les cartes ci-dessous, sa compagnie a beaucoup vadrouillé dans le secteur,

pour plus de détail je vous renvoie au chapitre 3 de mon mémoire

Les mouvements du 12 août 1914 au 13 juin 1916

En rouge la montée au front, du 12 au 22 août 1914
En bleu la retraite et la remontée au front, du 23 août au 14 septembre 1914
En vert des mouvements au front entre 6 octobre 1915et le 13 juin 1916
Bois Sabot, Swippes, Petites Loges, Aubérive sont des points de bivouac de la compagnie 10/13 entre le 14 septembre 1914 et le 13 juin 1916

Les mouvements du 14 juin 1916 au 20 juillet 1916 – Verdun

En rouge, le mouvement pour le repos à Bouy, du 14 au 23 juin 1916
et la montée à Verdun du 23 juin au 1er juillet. Le séjour à Verdun du 2 au 12 juillet 1916
En bleu, le mouvement pour le repos à Chevillon après Verdun, repos du 13 juillet au 19 juillet
En rose, le retour au front en train, les 19 et 20 juillet 1916.

Retour en Champagne – du 20 juillet 1916 au 31 juillet 1917

En rouge, de retour à Cuperly du repos après Verdun, du 20 juillet 1916 au 28 juin 1917
les 3 sites successifs, Mesnil les Hurlus, Maison Forestière, et Bois de la Chapelle
En vert, la mise au repos à Maison des Champs du 30 juin 1917 au 29 juillet 1917

En Champagne et à Verdun du 31 juillet 1917 au 20 mars 1918

En rouge, après le repos à Maison des Champs, débarquement à Saint Hilaire au Temple
et mouvement jusqu’à la Fosse aux Ours
En bleu de La Fosse aux Ours à Aulnaye sur Marne, la mise au repos de la compagnie
En rouge, le mouvement d’Aulnaye sur Marne à Verdun et Douaumont.
En bleu, le mouvement de mise au repos de Verdun à Heiltz le Maurupt
En rouge le retour au front à Les Islettes, Lachalade, La Cardine

Ma randonnée d’aujourd’hui

Ma randonnée d’aujourd’hui.

Ma randonnée d’aujourd’hui.

Journée froide, humide et grise.

A l’aller, je passe devant les principaux édifices du centre-ville.

Au retour, j’entre dans la collégiale Notre Dame de Vaux et dans la cathédrale, et je visite le musée de Châlons, mais rien sur la grande guerre. Mon regret, c’est ne pas avoir pu visiter le centre d’interprétation de la Marne 14-18 à Suippes. Ce sera peut-être pour une autre fois.

Demain je continue vers Verdun.

La Cathédrale Saint-Étienne de Châlons

La Cathédrale Saint-Étienne de Châlons et le monument aux morts.

Le monument aux morts devant La Cathédrale Saint-Étienne de Châlons.

La Cathédrale Saint-Étienne de Châlons

La Cathédrale Saint-Étienne de Châlons

La grande rue commerçante et piétonne de Châlons en Champagne, déserte un dimanche matin à 8h.

Vieille maison de Châlons.

L’Hôtel de Ville et les flèches de la collégiale Notre Dame en Vaux.

Collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne.

Collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne.

Collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne.

Collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne.

Collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne.

Statue de Jean Talon, né à Châlons en 1626. Jean Talon reçoit du roi la charge d’intendant pour le Canada, l’Acadie et Terre-Neuve le 23 mars 1665. Il débarque à Quebec le 12 septembre 1665. Il fera deux mandats d’intendant de la Nouvelle France (le Canada), 1665-1668, 1668-1670.

Le silo de Cuperly. Silo France Luzerne. La luzerne : une culture gagnante pour tous ? A étudier !

Le silo de Cuperly. Silo France Luzerne. La luzerne : une culture gagnante pour tous ? A étudier !

Une entrée dans le camp de Mourmelon. Créé par la volonté de Napoléon III et inauguré le 30 août 1857, le camp de Châlons eut une grande importance durant le Second Empire. Il constitue une emprise de 10 000 hectares qui ont été achetés à 1 300 propriétaires.

132e régiment d’infanterie cynotechnique dans l’emprise du camp de Mourmelon.

Nécropole Nationale de La Ferme de Suippes.

Hôtel de Ville et église de Suippes.

Monument aux morts de Suippes.

A la mémoire de 4 caporaux fusillés pour l’exemple à Suippes le 17 mars 1915.

Le musée de Suippes, centre d’interprétation sue la Marne en 14-18. Ouvre à 13h le dimanche en novembre. Dommage, je passe à 10h. Difficile d’attendre.

Entre Suippes et Souain.

Le village de Souain.

Entre Souain et Saint Hilaire le Grand.

Saint Hilaire le Grand.

La voie de la Liberté en 1944. Je suis sur la portion qui relie Reims à Verdun.

Mairie d’Auberive.

L’église d’Auberive.

Le moulin d’Auberive.

Paysage dans le secteur d’Auberive.

Borne commémorative du front à Auberive.

Les Monts de Champagne.

La Nécropole Nationale d’Auberive.

Le casier où sont rangés les registres des morts, consultables sur place.

Prosnes.

Jalonnement pour le positionnement des engins agricoles ?

Carrefour où a dû cantonné la compagnie 10/13 à Prosnes. Ce pourrait être le bois de la Fosse aux Ours.

La pyramide de Baconnes. On la trouve plutôt sous le nom de pyramide de Mourmelon. Construite en 1861, elle délimitait au nord le Camp de Châlons créé par la volonté de Napoléon III et inauguré le 30 août 1857.

La pyramide de Baconnes. On la trouve plutôt sous le nom de pyramide de Mourmelon. Construite en 1861, elle délimitait au nord le Camp de Châlons créé par la volonté de Napoléon III et inauguré le 30 août 1857.

A l’entrée de Bouy. Le 30 octobre 1908, à bord d’un aéroplane Voisin, Henri Farman effectua entre Bouy et Reims le premier voyage aérien – dit aussi « premier vol de ville à ville » – de l’histoire mondiale de l’aviation. La distance – vingt-sept kilomètres – fut couverte en une vingtaine de minutes à la vitesse moyenne de soixante-quinze kilomètres à l’heure.

A l’entrée de Bouy. Le 30 octobre 1908, à bord d’un aéroplane Voisin, Henri Farman effectua entre Bouy et Reims le premier voyage aérien – dit aussi « premier vol de ville à ville » – de l’histoire mondiale de l’aviation. La distance – vingt-sept kilomètres – fut couverte en une vingtaine de minutes à la vitesse moyenne de soixante-quinze kilomètres à l’heure.

Le musée de Châlons.

Le musée de Châlons. Retable de Saint Hubert – Apparition du cerf miraculeux – fin du XVe siècle.

Le musée de Châlons. Retable de la Passion, dit « de la prison » – du XVe siècle.

Sainte Tanche au musée de Châlons. Sainte Tanche est une sainte chrétienne locale, vierge et martyre au diocèse de Troyes morte en 637 et fêtée le 10 octobre1. Selon la légende, la jeune vierge aurait été décapitée par un valet après avoir refusé ses avances sexuelles

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Guerre 14-18 – jour 10 – Bouillon – Sedan – Reims – Châlons en Champagne – 17 km + 57 km

Aujourd’hui, retour en France.

Après un excellent et copieux petit-déjeuner servi par l’auberge de jeunesse, je prends la route de Sedan. Il fait 4°, mais je n’aurai pas froid. Je commence par 200 mètre de dénivelé en 2,6 km, ça réchauffe. Après c’est la descente sur Sedan via La Chapelle et Givonne (trajet inverse de celui de mon arrivée à Bouillon (je savais ce qui m’attendait !).

A Sedan, j’ai le temps de passer faire un tour au château avant d’aller prendre un train pour Reims.

A Reims, je suis encore étonné par la foule piétonne dans ce centre-ville piétonnier très étendu.

Question aménagements cyclables, c’est plutôt bien, voire mieux, mais … il n’y a pas de cycliste, le Rémois semble préférer la marche à pied.

Passage devant la basilique Saint Rémi, mais je ne prends pas le temps de m’arrêter (j’ai de la route devant moi). Petit regret ce soir en lisant Wikipedia. C’est un lieu chargé d’histoire.

Mon objectif est d’arriver à Châlons en Champagne pour aller découvrir des sites de la guerre 14-18 de Fernand.

La carte ci-dessous montre la montée au front du 12 au 22 août 14,

puis le repli de Botassart à Allibaudières, du 24 août au 5 septembre,

et la remontée au front du 6 au 14 septembre.

Du 15 septembre 1914 au 4 octobre 1915, pendant près de 13 mois, la compagnie 10/13 va rester dans le même secteur (sans être relevée) et participer aux combats. C’est le début de la guerre des tranchées. La 10/13 interviendra, en particulier, dans le secteur du Bois Sabot.

La découverte de ce secteur sera pour demain.

Dans ma route de Reims à Châlons, je suis passé non loin de Petites Loges (avant de monter sur la Montagne de Reims) où la compagnie 10/13 avait bivouaqué du 6 octobre au 26 octobre 1915. Depuis quelques semaines, la compagnie 10/21 était détachée de la 60e division qui s’était installé dans le secteur de Villers-Marmery (j’y suis passé). Le 5 octobre, la compagnie rejoint la division et part s’installer aux Petites Loges. C’était toujours une zone de combat.

Je suis également passé à Aulnay sur Marne où la compagnie a été au repos du 28 septembre au 12 octobre 1917.

Journée froide et grise, le thermomètre n’a pas dépassé les 6 degrés, mais l’étape de Reims a été facile malgré la montée sur la Montagne de Reims, je n’ai pas mouillé le maillot. Resté sec, je n’ai pas souffert du froid. Paysages souvent mornes, champ de betteraves arrachées ou en cours d’arrachage, ou de céréales (plantation d’hiver) à perte de vue.

En rouge la montée au front, du 12 au 22 août 1914
En bleu la retraite et la remontée au front, du 23 août au 14 septembre 1914
En vert des mouvements au front entre 6 octobre 1915 et le 13 juin 1916
Bois Sabot, Swippes, Petites Loges, Aubérive sont des points de bivouac de la compagnie 10/13 entre le 14 septembre 1914 et le 13 juin 1916.


L’église de Givonne.

La porte des Princes de la forteresse de Sedan.

La cour intérieure de la forteresse de Sedan.

L’entrée du tunnel permettant de sortir de la forteresse.


Montagne de Reims

L’entrée du tunnel permettant de sortir de la forteresse.

L’autre bout du tunnel.

En sortant de la forteresse, la vue sur l’église Saint-Charles-Borromée.

L’Hôtel de Ville de Sedan.

La traversée de la Meuse à Sedan.

Dans le train de Sedan à Reims.

La basilique Saint-Remi de Reims. Elle contient les reliques de l’évêque saint Remi, qui a baptisé Clovis, roi des Francs, le jour de Noël d’une année comprise entre 496 et 506, peut-être en 499 de l’Incarnation, après la bataille de Tolbiac. Cependant, la tradition retient l’an 496, célébré par la venue du pape Jean-Paul II en 1996 pour fêter les 1 500 ans du baptême de la France.

Une route coupée. Il m’a fallu décharger mon vélo pour franchir ce talus. A posteriori, je ne comprends pas pourquoi B-Router m’a fait passer par là, d’autant plus qu’il y avait une véloroute au bord du canal de l’Aisne à la Marne qui m’aurait aussi bien conduit à Sillery où je fais ma pause casse-croûte.

La Montagne de Reims. C’est un plateau boisé, situé entre Reims et Épernay, à une dizaine de kilomètres au sud de Reims, et bordé au nord, au sud et à l’est par des coteaux de vignes. Le terme de « montagne » se justifie localement par la brutalité du changement d’altitude entre la plaine champenoise à 80 mètres d’altitude et la cuesta où poussent les vignes produisant le champagne, 200 mètres plus haut.
Le point culminant de la montagne de Reims est le mont Sinaï qui se trouve à 286 mètres d’altitude. Le climat est de type continental, similaire à la Lorraine, avec des hivers bien marqués.

Le village de Villers-Marmery, au pied de la partie est de la montagne de Reims.

Vignes de Champagne entre Trépail et Ambonnay.

Vignes de Champagne entre Trépail et Ambonnay.

La Marne à Condé sur Marne.

L’église de Jalon.

Champ de moutarde à Alnaye sur Marne.

Aulnay sur Marne, vue du lieu supposé du cantonnement de la compagnie 10/13 du 28 septembre au 12 octobre 1917, aux abords des marais de la Somme-Soude au sud-ouest d’Aulnay sur Marne. La compagnie y est au repos. Elle revient du secteur des Monts, 20 km à l’est de Reims, où pendant un mois et demi, la compagnie a effectué de très nombreux travaux du côté du Mont Haut, mais aussi du Mont Cornillet et de Prosnes au contact rapproché des Allemands. Le 1er octobre, elle part faire un « séjour » d’un mois à Verdun !

En approchant de Saint Gibrien, ça sent la frite ! Usine Mc Cain !

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Guerre 14-18 – jour 9 – Bouillon – Oisy – Botassart – Bouillon – 92 km

Aujourd’hui superbe randonnée au pays de la Semois, rivière qui structure le paysage dans ce coin d’Ardenne wallone, affluent de la Meuse,

sur les traces de Fernand …

En bleu, les déplacements de la compagnie 10/13 du 21 Août au 24 Août.
En rouge ma randonnée du jour.

Hier je vous disais que le 19 août 1914, la compagnie 10/13 arrivait à Alle,

elle y séjourne le 20 août.

Elle en repart le 21 pour se rendre à Tilay, vers l’est. 26 km à pied.

Le 22 demi-tour, elle se rend à Oisy, au nord-ouest de Alle, 27 km à pied.

Le 23 août, elle va à Botassart organiser les gués sur la Semois.

Le 24 août, elle est rejoint par l’infanterie qui se replie. Les hommes traversent la Semois (et probablement les chevaux), mais les voitures ne peuvent pas traverser. C’est le repli. Montée difficile à Corbion, les pentes sont très raides. Le soir, après 24 km de marche via Corbion et Saint Menge, la compagnie va cantonner à Donchery (commune voisine de Sedan).

Du 25 août au 5 septembre, par étapes quotidiennes, à pied (236 kilomètres), la compagnie se replient jusqu’à Allibaudières à 45 km au sud de Châlons sur Marne (Châlons en Champagne aujourd’hui). Tout ce repli est une période de combat (bataille de la Meuse).

Aujourd’hui, je suis donc monté à Corbion, puis Sugny où était passé la 10/13 le 19 août, et j’ai rejoint Alle comme elle l’avait fait.

Je n’ai pas fait le détour par Thilay, et j’ai poursuivi directement sur Oisy avant de redescendre, via Mogimont, sur Botassart. Je ne suis pas descendu jusqu’à la Semois, n’étant pas du tout certain que je pourrai franchir la Semois à gué, d’autant plus que la descente aurait été sur un mauvais chemin et la remontée de l’autre côté probablement aussi.

Je suis donc remonté sur Mogimont, descendu et remonté sur Rochehaut avant de redescendre sur Poupehan où un pont permet de franchir la Semois.

Il ne me restait plus qu’à remonter jusqu’à Corbion avant de redescendre sur Bouillon et … de remonter à l’auberge de jeunesse.

1440 mètres de dénivelé dans la journée, heureusement sans sacoches.

Vu sur le château de Bouillon.

Vieux pont sur la Semois à Bouillon.

Arrivée à Corbion.

Je rentre en France sans m’en apercevoir, et en ressort avec un beau panneau d’entrée en Belgique que je n’avais pas eu hier (sur une petite route secondaire).

L’église de Sugny.

Monument à la mémoire d’un aviateur abattu à Sugny, le 14 mai 1940.

Paysage après Sugny.

Centre du village de Laforêt.

La Semois à Laforêt. En été, un pont de claies permet de la franchir

Pont de claies sur la Semois, d’après rtbf.be

Monument aux morts à Laforêt.

Vresse sur Semois.

Vieux pont à Vresse sur Semois.

La passerelle sur la Semois ànon loin de Chairière.

Le centre de Alle/

Le village de Gros-Fays.

Paysage.

L’église de Oisy.

Entre Oisy et Mogimont, mirador de chasse, tous les 50 mètres, le long de la route.

Paysage en approchant de Mogimont.

Mogimont.

Col de Mogimont 422 mètres.

Ugimont.

Botassart.

Botassart.

Une boucle de la Semois vue du Tombeau du Géant à Botassart.

Col du Routi en arrivant sur Rochehaut.

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Guerre 14-18 – jour 8 – Reims – Rethel – Sedan – Bouillon (en Belgique) – 82 km + 10 km

Ce matin, jour un peu exceptionnel, je prend le train à Reims pour rejoindre Rethel, d’où je gagnerai Attigny.

J’ai choisi de prendre le train de 7h35 pour arriver à Rethel à 7h57 au lever du jour.

J’arrive à la gare de Reims à 7h10, le train n’est pas encore affiché, 7h15 le train est affiché quai E.

Ascenseur pour descendre dans le souterrain ascenseur pour remonter.

Le train est là. Je monte dedans. A peine installé, le train démarre. Mince, je suis dans un train pour Epernay !

Heureusement, il s’arrête à une autre gare à Reims, la gare Franchet d’Esperey.

Je descends, j’ai 2,5 km à faire pour rejoindre la grande gare de Reims.

Je me dépêche pour essayer d’arriver avant 7h35 à la gare. Je suis à 7h37 sur le quai. Le train est déjà parti.

Heureusement Retel est bien desservie entres les trains pour Charleville-Mézières et ceux pour Sedan.

Le train suivant est à 8h. Il part à 8h03. On aime bien des fois quand le train part en retard.

Ceci dit, je suis à 7h24 à Rethel, j’ai « perdu » 27 minutes, et gagné un souvenir supplémentaire.

Pourquoi aller à Attigny.

Tout simplement parce que Fernand a été mobilisé dès le dimanche 2 août 1914.

Il arrive à Angers le 3 août et est immédiatement incorporé dans la compagnie 10/13 du 6e régiment du Génie.

Le 11 août 1914, la compagnie 10/13 quitte Angers par le train et débarque à Attigny le 12 août où elle rejoint les autres éléments de la 60e Division.

La division monte en Belgique pour bloquer l’avancée allemande qui a envahi la Belgique.

La compagnie 10/13, venant d’Etrépigny, traverse Donchery, le 18 août et, évitant Sedan, va bivouaquer à .Saint Menge après 18 kilomètres de marche avec 35 kilos de bagages, 30 kg de sac à dos (l’as de carreau) et le fusil Lebel 4,5 kg.

Le 19 août, elle quitte Saint Menge à 6h20 et défile à 8h en rang par quatre à la borne frontière d’entrée en Belgique.

Le soir elle couche à Alle après une étape de 21 km et avoir construit des tranchées défensives devant le pont sur la Semoye.

Mon itinéraire ne sera pas tout à fait le même, ce serait dommage ne ne pas visiter Sedan et j’ai des impératifs d’hébergement et de longueur d’étape

En rouge, mon itinéraire aujourd’hui. En bleu, l’itinéraire de la compagnei 10/13 du 12 au 19 août 1914, sachant qu’en arrivant à Attigny, la compagnie a commencé par aller bivouaquer à l’ouest de Rethel avant de repasser par Attigny et de partir vers le nord.

Fernand (ou ses parents) n’a laissé aucune lettre sur cette première partie de la guerre. Les premières lettres conservées datent de mars 1915.

On ne sait donc pas trop quel était son état d’esprit dans cette première phase de la guerre,

le 29 juillet 1915, à occasion du premier anniversaire de l’entrée en guerre, il écrit :

« je pourrais vous dire également qu’au moment où vous recevez ladite présente nous serons très probablement entrés dans notre deuxième année de guerre.

Chimène, qui l’eut dit, Rodrigue, qui l’eut crut

En plus de cette nouvelle, je pense aussi porter à votre connaissance que – à part de rares moments – je ne m’amuse pas par ici de façon folâtre et que je désire vivement bénéficier d’une permission dont je vois de moins en moins la date. »

Il revient plus complètement sur cette entrée en guerre à l’occasion du deuxième anniversaire le 27 juillet 1916, il écrit :

 » Mers chers parents,

Deux années se sont écoulées depuis que les les premiers bruits de guerre sont venues jeter une
première terreur sur l’humanité.

En tout cas je puis dire que cette première terreur ne m’a pas atteinte. Ah mais pas du tout car s’il est un être au monde que ces menaces de guerre ne troublaient pas, c’est bien moi bien sûr.

Si jamais je croyais à la guerre !

Si en cette fin de juillet je croyais qu’il y aurait au monde des volontés assez monstrueusement
criminelles pour déchaîner le conflit.

Si je croyais que cette volonté existante il n’y aurait pas une intervention des autres principales
puissances pour arrêter le cataclysme alors qu’il en était encore temps.

S’il est un homme au monde qu avait des belles illusions qu’il a perdues c’est bien votre fils mes
chers parents.

Il y a 2 ans hier j’étais à Talmont. Forcément c’était l’unique sujet de conversation. Et j’étais très consulté. L’homme de la ville, garde quand même toujours une certaine supériorité sur le rural. On me demandait mon avis bien entendu. Et moi de rire. Je m’en souviens comme si c’était hier.

« Dormez tranquille ma petite mère Voisin. Si c’est là votre seul sujet d’inquiétude vous n’êtes point femme à plaindre » Et je disais pourquoi la guerre était impossible.

Et il s’est trouvé un homme ou plutôt un parti pour avoir voulu cette chose-là de sang-froid. Et il ne s’est pas trouvé une voix, pas une, pour oser flétrir cette odieuse agression. Et cela parce que l’agresseur semblait invincible. Et s’il avait été vainqueur chacun lui aurait fait compliment de son acte.

Ah oui je le disais encore ces jours-ci. Faut-il que l’homme soit mauvais ! Deux années de guerre.

Et quand la fin !

Dans l’attente de la permission imminente, de 7 jours

Enfin en attendant je suis tout au plaisir de ma permission de 7 jours. Elle ne saurait désormais tarder.

Je vous embrasse
Fernand « 

En gare de Reims ce matin

Dans le train de Rethel à Reims

La gare de Rethel.

Face à la gare de Rethel.

Humour à Rethel.

Paysage côte gauche !

Paysage côté droit ! Je longe l’Aisne.

Attigny. Ce bourg a eu une certaine importance au Haut Moyen Âge, comme lieu de résidence de rois mérovingiens puis de rois et empereurs carolingiens ainsi que lieu de conciles.

Attigny. Ce bourg a eu une certaine importance au Haut Moyen Âge, comme lieu de résidence de rois mérovingiens puis de rois et empereurs carolingiens ainsi que lieu de conciles.

Hôtel de Ville d’Attigny.

La gare d’Attigny où débarqua la compagnie 10/13 (dont Fernand, mon grand-père) du 6e régiment du Génie au sein de la 60e division.

A partir de Suzanne, en approchant de Tourteron, ça commence à grimper, et sur le coteau poussent des vergers.

A priori, ce sont des pommiers. Mais quelques arbres sont restés chargés de fruits, vu de loin difficile d’être sûr que ce sont des pommes, elle seraient petites. Et pourquoi sur un arbre parmi beaucoup d’autres ?

Pique-nique en forêt du côté de Chagny. Très belle forêt de hêtres.

Paysage à Omont.

Le poisson de Vendresse.

L’Hôtel de Ville de Vendresse.

La descente sur Sapogne et Feuchères.

La halte nautique de Dom le Mesnil.

Au bord du canal à Dom le Mesnil, le jalonnement de la véloroute du canal des Ardennes. Rethel est à 64 km. Par mon itinéraire très vallonnée, j’en ai fait 57 km, mais je ne me suis pas ennuyé, ni n’ai souffert des fesses, le terrain plat en bord de canal, c’est mortel.

Sedan

Le château de Sedan. « Monument préféré des Français » le 13 septembre 2023 dans l’émission de Stéphane Bern. Il est le plus grand château fort d’Europe.

Descente sur Bouillon. A droite, un gigantesque camping de mobil-home.

Descente sur Bouillon. A droite, un gigantesque camping de mobil-home.

Descente sur Bouillon.

Bouillon, vue de ma chambre à l’auberge de jeunesse. Elle se mérite ! 500 mètres à 10%.

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Guerre 14-18 – jour 7 – Laon – Le Chemin des Dames – Reims – 80 km

Longue journée aujourd’hui.

Parti 7h50 de Laon, le jour se lève, j’arrive à 17h30 dans ma chambre d’hôtel, le jour se couche.

Très bel itinéraire sans circulation, toute la journée, et l’arrivée à Reims se fait par une grande route, mais, contrairement à Laon, il y a une bonne piste cyclable. Reims est une ville à voitures, mais avec de bons aménagements cyclables, au moins sur les grands axes. Le centre-ville m’a paru assez étendu, voire très étendu et très piétonnier, et avec énormément de monde piétons dans les rues entre 16h et 17h.

Une étape un peu plus longue que d’habitude, la visite d’un musée et de la cathédrale de Reims en arrivant, et le temps passe très vite.

Mon itinéraire passe par les ruines de l’Abbaye de Vauclair,

j’y croise un groupe de jeunes soldats du 6éme régiment du Génie d’Agers, « mon » régiment pendant mes deux mois de classes en 1974, et celui de mon grand-père Fernand pendant ses deux ans de service militaire d’octobre 1907 à septembre 1909, et pendant la guerre 14-18.

Puis je monte sur le Chemin des Dames, longue côte qui débouche à la ferme d’Hurtebise.

Un peu plus loin j’arrive à la Caverne du Dragon, carrière de craie datant de l’époque médiévale (on a besoin de pierres calcaires pour construire châteaux, églises, maisons, …). Carrière du même type que celle d’Arras.

A Arras, elles ont servi aux armées britanniques à préparer une offensive contre les Allemands (la bataille d’Arras, diversion avant que les Français n’attaquent au Chemin des Dames.

Au Chemin des Dames, vaste plateau de 15 km de long sur 1 km de large, les Allemands étaient sur le plateau, les carrières souterraines leur servaient d’abris et de magasins de nourriture, d’armements, d’hôpital.

Les Français étaient dans la plaine, d’où l’enjeu de conquérir le plateau. L’offensive Nivelle débute le 16 avril 1917, elle devait durer 24 heures, elle se termine le 24 octobre 1917, c’est un demi-échec ou une demi-victoire qui a coûté probablement au moins 200 000 hommes dans chaque camp.

J’ai suivi la visite guidée avec des collégiens, durée 1h30, dans le froid des souterrains 11°, visite très intéressante.

En repartant vers Craonne, je passe devant une statue de Napoléon qui a gagné une bataille à Craonne en 1814.

Un peu plus loin, c’est le site de Californie où je pique-nique sur une table, il fait 7°, mais je me suis réchauffé pour arriver jusque là, le vent est froid, mais je suis à l’abri du vent et le temps est assez clair.

Un peu plus loin, je monte à la tour observatoire de Craonne, ce qui permet de bien voir la plaine en dessous.

Mon itinéraire me fait faire ensuite une boucle dont je ne comprenais pas bien l’intérêt, mais elle permet en prenant du recul après avoir traversé l’Aisne d’avoir un très bel aperçu sur l’ensemble du plateau du Chemin des Dames.

Une partie du trajet se fait en suivant le canal de l’Aisne à la Marne sur une route interdite à toute circulation et non jalonnée si bien que j’ai du prendre sur 2 kilomètres une grande route à camions pour trouver cette route interdite, mais visiblement tolérée. Les voies navigables ouvrent le parapluie au détriment de la sécurité des cyclistes.

A Reims, j’arrive devant la cathédrale avec un grand soleil d’automne, bas dans le ciel, il est 16h30, et dans la cathédrale, les rosaces de la façade sont magnifiquement éclairées.

Photos non commentées, il est trop tard, et la journée de demain risque d’être longue.

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Guerre 14-18 – jour 6 – Saint Quentin – Laon – 75 km

Première étape où je suis vraiment sur les traces de mon grand-père Fernand, presque sur la fin de la guerre.

Début avril 2018, la 60e division d’infanterie qui intègre la compagnie 10/13 du 6e régiment du Génie auquel appartient Fernand, est débarquée à La Croix de Saint Ouen, petite localité au sud de Compiègne, et progressivement, jusqu’au 9 août 1918, sa compagnie va se déplacer et effectuer des travaux de Génie, travaux de tranchées et de réparations de route, construction d’abris dans le secteur de Mongérain, Crèvecoeur le Petit, Welles-Perennes, Faverolles, Armancourt

En bleu, le transfert de La Cardine à Vadenay à pied ,
En vert, le trajet en train de Vadenay à La Croix de Saint Ouen
En rouge, la progression en faisant reculer les Allemands jusqu’au franchissement de l’Oise à Neuvilette
En bleu, la mise au repos à Caply

A partir du 10 août, c’est la marche en avant pour faire reculer les Allemands.

Les 10 et 11 octobre, la compagnie avance jusqu’à Neuvilette et Bernot. « Au prix de pertes
cruelles, une passerelle est lancée sur l’Oise et le canal en face de la Neuvilette ».

Le 21 octobre, Fernand, qui a fait son service militaire au 6e Génie d’Angers comme musicien et qui le dit lui-même est « très peu militaire », qui a été mobilisé en tant que brancardier dès le début de la guerre le 2 août 1914, qui est devenu sapeur-mineur, probablement par choix, en juin 1916, est nommé caporal. Probablement à la suite des pertes cruelles pour franchir l’Oise à Neuvillette, deux caporaux sont passés sergent, deux nouveaux caporaux sont nommés.

Mais ce n’est probablement pas la seule raison, le 8 novembre 1918, Fernand est cité à l’ordre de la 60e Division avec entre autres mentions « S’est distingué particulièrement pendant les opérations de franchissement de l’Oise, le 10 et 11 octobre 1918 ».

Voilà ce que dit Fernand sur ces journées d’octobre dans une lettre datée du 13 octobre 1918 :

« Mes chers parents
Il faut réellement que je fasse effort sur moi-même et récupérer tout mon reste de courage pour venir griffonner quelques lignes. Depuis trois jours j’ai vécu des heures qui resteront je le crois mes plus dures de la guerre. Même à Verdun je crois nous n’avons eu à donner un effort semblable. C’est vraiment demander à des hommes le maximum de ce qu’il peuvent donner. Je suis littéralement éreinté et abruti.
Nous voilà pourtant depuis ce matin au repos quoique très peu distant encore des lignes et au milieu de la plaine, sans abri. A part cela je vais bien et il suffirait de quelques jours de repos à l’arrière pour me remettre dispos. Donc tout va bien.
J’ai bien reçu la dernière lettre de maman et le colis beurre dont je vous remercie.
Je vous embrasse
Fernand »

et dans sa lettre du 22 octobre 1918 :

« Mes chers parents
Nous voilà arrivés au repos pour tout de bon cette fois. Sera-t-ce pour une longue durée je n’ose le prédire, mais enfin nous jouissons pour l’heure du calme et de la quiétude dont nous avons un réel besoin.Nous sommes à au moins 80 km des boches dans un petit pays de l’Oise et le son du canon ne nous y parvient pas.
Ce furent vraiment des journées terribles que les dernières que nous avons passées dans l’Aisne. Le «Petit Journal» du 20 ou 19 donne en première page un récit assez bien réel de cet épisode de guerre sous le titre « comment une division réussit à franchir l’Oise ». Ce fut très très dur et le souvenir de ces journées là nous restera en mémoire notre vie entière. Hélas !
Le plus malheureux est que dix d’entre nous sont restés là-bas. Je vous ai dit l’autre jour comment presque en repos et une heure avant de partir un abri sauta et engloutit quatre des nôtres qui avaient eu la chance d’échapper au plus grand danger.
Je puis dire que j’ai de la chance de passer ainsi toujours à travers.
Enfin pour l’instant toujours vous pouvez être tranquille sur mon sort. Nous sommes en sûreté et presque heureux. Nous avons eu la veine de tomber chez une brave bonne femme qui nous fait la cuisine et nous mangeons tous comme des ogres.
Par exemple tout est très bon marché. Le vin 2F90 le litre et le reste à l’avenant. Nous venons de faire un bon marché. Une oie 0F75. Je suis étonné du bon marché. Nous sommes 11. Cela va nous faire un grand repas demain. Arrosé suffisamment de pinard cela passera je crois.
Que voulez vous, il faut vraiment se donner du bon temps quand on peut car vraiment ce sont les moments mauvais qui sont les plus nombreux.
Je vais tâcher de vous écrire demain puisque maintenant j’ai tout mon temps.
Je vous embrasse
Fernand »

 

Ce matin je quitte donc Saint Quentin à 7h50 avec pour objectif d’aller découvrir Bernot et Neuvilette.

Sortie de Saint Quentin par 7 kilomètres de route importante, mais un peu inévitable sans vouloir se rallonger excessivement.

Belle petite route bien vallonnée ensuite pour rejoindre Bernot, puis Neuvilette.

Dans ces deux villages, à part le monument aux morts, rien pour rappeler la guerre de 14.

A Bernot, je vais jusqu’au canal, sans aller jusqu’à l’Oise.

A Neuvillette, je prends la petite route pour rejoindre Origny Sainte Benoîte, traversant successivement le petite canal du Moulin (un ruisseau), le canal de la Sambre à l’Oise, puis l’Oise en arrivant à Origny.

Tout ce coin est un vaste marais, mais si je comprends bien tout ce que j’ai pu lire c’est bien par cette petite route que la 60e Division a gagné de haute lutte le village d’Origny.

Mais j’ai un doute quand je vois la configuration du terrain. Le terrain paraît plus facile en prenant par le pont sur D13, pont qui était probablement détruit, mais de part et d’autre du pont, le terrain parait moins marécageux. Mais ce point était peut-être plus facile à défendre par les Allemands et difficile à attaquer par les Français.

Je reprends ma route, et ce soir, je constate que je me suis trompé lors de l’élaboration de ma trace. En fait, c’était un brouillon pour étudier la faisabilité de faire Saint Quentin à Laon via Neuvilette en une étape, et j’ai oublié de revenir dessus. et je me suis tapé 24 kilomètres de grande route un peu pénible, heureusement par vent arrière, alors que pour 3-4 km de plus, j’aurai eu un itinéraire beaucoup plus tranquille et pas plus de dénivelé.

J’arrive vers 14h à Laon et prend largement le temps de visiter la ville après y être monté par 400 mètre d’une bonne rampe à 12 %. Cela m’a permis d’inaugurer ma plus petite vitesse et j’arrive bien en haut.

Arrivée sur Bernot.

Bernot

Abribus à Bernot.


w.pierre-le-cycliste.fr/wp-content/uploads/2024/11/20241112_090553.resized-1024×768.jpg » alt= » » width= »640″ height= »480″ class= »size-large wp-image-3161″ /> Bernot

Bernot

Bernot

Canal du Moulin à Bernot.

Canal de la Sambre à l’Oise à Bernot.

Canal de la Sambre à l’Oise à Bernot.

Route vers l’Oise à Bernot.

Neuvilette.

Neuvilette.

Canal du Moulin à Neuvilette.

Canal de la Sambre à l’Oise à Neuvilette.

Pont tournant sur le canal de la Sambre à l’Oise à Neuvilette.

L’Oise entre Neuvilette et Origny Sainte Benoîte.

L’Oise entre Neuvilette et Origny Sainte Benoîte. Au fond, on aperçoit l’usine Teréos.

Origny Sainte Benoîte est sur l’itinéraire à vélo de la ScandIbérique de Norvège à Saint Jacques de Compostelle, et le tronçon locale est la véloroute Stevenson en mémoire de la dsecente de l’Oise que fit Stevenson en canoë en 1876.

Un autre bras de l’Oise à Origny Sainte Benoîte.

Origny Sainte Benoîte

Origny Sainte Benoîte

Origny Sainte Benoîte

L’usine Téréos. Plus de 700 camions viennent livrer 20 000 tonnes chaque jour pendant environ quatre mois de septembre à janvier. À l’issue de ces chaufferies, fours et alambics, 2 000 tonnes de sucre, 2 000 tonnes de pulpes et 9 000 hL d’alcool sont produits chaque jour. « Ici est transformé l’équivalent de la production annuelle d’environ 930 coopérateurs réalisée par 330 employés et une centaine de saisonniers »

Plus de 700 camions viennent livrer 20 000 tonnes chaque jour pendant environ quatre mois de septembre à janvier. À l’issue de ces chaufferies, fours et alambics, 2 000 tonnes de sucre, 2 000 tonnes de pulpes et 9 000 hL d’alcool sont produits chaque jour. « Ici est transformé l’équivalent de la production annuelle d’environ 930 coopérateurs réalisée par 330 employés et une centaine de saisonniers »

Le canal de la Sambre à l’Oise à Origny Sainte Benoîte.

Monument aux morts de Sissy. C’est là que j’ai fait ma pause casse-croûte.

Arrivée sur Laon.

L’hôpital de Laon/

L’ancienne abbaye Prémontrée de Saint Martin à Laon.

L’ancienne abbaye Prémontrée de Saint Martin à Laon.

L’ancienne abbaye Prémontrée de Saint Martin à Laon.

Laon.

Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

La cathédrale de Laon.

Porte de Laon.

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Guerre 14-18 – jour 5 – Péronne – Saint Quentin – 75 km

Parti à 8h15 après un bon petit-déjeuner servi par l’auberge de jeunesse,

il crachine, mais cela ne va pas durer, et j’arrive à Saint Quentin vers 15h, sous un temps un peu incertain, mais, à part le début de journée, brumeux, la journée a été sèche et j’ai même vu le soleil.

Route très vallonnée, mais des pentes moins fortes que ces deux dernier jours, et j’arrive bien en forme.

Traversée de vastes étendues de champs, mais rien de monotone, le relief et la traversée de nombreux villages rythment la route.

Grande pause au tunnel de Riqueval.

Après Bony, sommet de la boucle du jour, au nord, je passe à 300 mètres de la source de l’Escaut, fleuve de 355 km de long, qui traverse trois pays (France, Belgique et Pays-Bas), avant de se jeter en mer du Nord.

Je termine par 9 kilomètres de bonne véloroute le long du canal de Saint Quentin.

J’arrive au monuments aux morts. Je n’ai jamais vu autant de stèles autour d’un monument aux morts, curieuses stèles
– aux martyrs du soulèvement du ghetto de Varsovie « en hommage aux victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l’humanité commis sous l’autorité de fait dite gouvernement de l’Etat français – 1940-1944 – N’oublions jamais ».
– au roi Alexandre 1er, l’unificateur du royaume de Yougoslavie (assassiné en 1934 à Marseille).

Mon itinéraire de la journée.

Mon itinéraire depuis Arras. Il essaie de suivre la ligne de front, mais celui-ci n’a jamais été rectiligne, et avec la mise en place par les Allemands de la ligne Hindenbourg en 1915-1916, il a bougé pour supprimer des saillants et rationaliser l’usage des troupes.

L’église de Boucly. Je n’aurai pas du passer devant. Petite erreur de parcours, j’ai fait demi-tour sur 600 mètres après la photo.

Ce matin, brume et betteraves, du côté de Roisel.

Champ de moutarde, identifié par PlantNet, du côté de Vendelles.

Monuments aux morts de 1952 à 1962 en Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Algérie), à Vermand. Rare !

L’église de Vermand vue de l’Oppidum (camp retranché d’époque galoise), oppidum de 450 mètres de long sur 350 mètres, 15 ha.

L’église de Vermand (fermée, comme la plupart des églises des Hauts de France).

L’église de Pontru.

A l’entrée de Pontruet, oeuvre réalisée par les élèves de CM1-CM2 de l’école de Vermand (à 7 km).

Première traversée du canal de Saint Quentin à Bellenglise.

Cimetière britannique de La Baraque à Bellenglise.

Eoliennes et champs de betteraves à Magny La Fosse.

Le canal de Saint Quentin au pont de Riqueval.

Monument commémoratif britannique du Pont de Riqueval rappelant les événements du 29 septembre 1918, journée durant laquelle, la 46ème division britannique (North Midlands) attaqua la ligne Hindenburg. L’assaut sur la position Siegfried permit à une compagnie du 6ème bataillon du North Staffordshire Regiment (137ème brigade) et un détachement des Royal Engineers de saisir le pont de Riqueval (dernier pont intact sur le canal de Saint-Quentin), point clé des défenses allemandes. Ce qui débouchera sur la dernière phase de l’offensive victorieuse des alliés qui se terminera par la signature de l’armistice le 11 novembre 1918. La bataille de la Ligne Hindenburg, qui débuta le 18 septembre 1918, fut une bataille majeure de l’Offensive des Cent-Jours qui contribua à l’issue de la guerre. Les troupes canadiennes et britanniques, en avant-garde, lancèrent cette attaque contre la ligne allemande, poursuivant l’utilisation massive des chars telle qu’elle avait été entamée au cours de la bataille d’Amiens. Cette bataille contribua à la fin de la guerre des tranchées.

Le mercredi 2 octobre 1918, au pont de Riqueval, un millier de soldats sont rassemblé pour écouter le discours du brigadier-général anglais à la suite de leur lutte pour franchir le canal de Saint Quentin et rompre la ligne Hindenburg réputée infranchissable.

Le musée du touage à Riqueval (fermé aujourd’hui 11 novembre !). La ventilation du souterrain de Riqueval ne permettant pas d’évacuer les gaz d’échappement des péniches, celles-ci doivent obligatoirement être remorquées par un engin appelé « toueur », bateau-treuil qui tracte une rame de péniches (32 en moyenne) dans le souterrain. À l’origine, le premier toueur, nommé Rougaillou, était mû par des chevaux disposés en manège sur son pont, ce manège actionnant un treuil. Un second toueur lui a succédé, mû par la vapeur. Finalement, c’est l’électricité qui, à partir de 1906, a réglé le problème de la fumée dans la voûte. Sa vitesse horaire moyenne est de 2,5 km/h. Le bateau se fixe sur une chaîne de 8 km de long qui repose au fond du canal, fixée à chaque extrémité du souterrain. La masse totale de la chaîne atteint 96 tonnes. Pendant la traversée du tunnel qui durait deux à trois heures, les mariniers, libérés du travail de gouverne du bateau, se réunissaient pour manger des crêpes ou de la friture, et jouer de la musique. Le tunnel de Riqueval est l’un des seuls endroits au monde où l’on pratique encore le système du touage ou remorquage des péniches à la chaîne.

Vu du canal de Saint Quentin, à l’entrée du tunnel de Riqueval (5670 mètres).

L’entrée du tunnel de Riqueval (5670 mètres).

L’entrée du tunnel de Riqueval.

A Riqueval, monument élevé par l’État du Tennessee en hommage aux soldats qui ont brisé la ligne Hindenburg le 29 septembre 1918.

Haie faite de roseaux à Hargicourt. J’ai vu deux haies parallèles distantes d’une centaine de mètres. Je n’ai pas trouvé d’informations expliquant l’intérêt de ce type de haie. C’est peut-être expérimental.

Extrémité de la haie de roseaux identifié par PlantNet comme des roseaux chinois.

Le cimetière américain de Bony.

Le cimetière américain de Bony.

Le cimetière américain de Bony.

Mairie arborant des drapeaux américains et des drapeaux français, et église de Bony

Cimetière britannique de Joncourt.

Hommage aux mariniers, au bord du canal de Saint Quentin, à Lesdins.

Canal de Saint Quentin, à Lesdins

Monuments aux morts 14-18 et 39-45 à Saint Quentin, au bord de la Somme.

La Somme, et à gauche, le canal de Saint Quentin, vus du monument aux morts.

Stèle à la mémoire du maréchal De Lattre de Tassigny, et de son fils.

Stèle à la mémoire du soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943.

Stèle à la mémoire du maréchal Leclerc, et de son fils.

Stèle à la mémoire des soldats morts en Afrique du Nord.

Stèle à la mémoire du roi Alexandre 1er, l’unificateur du royaume de Yougoslavie.

Stèle en l’honneur de Verdun, haut lieu de la Grande Guerre.

J’arrive au centre-ville de Saint Quentin alors que se dispute l’épreuve de 10 km de la 48ème édition des Boucles Saint-Quentinoises.

Le théâtre Jean Vilar.

L’Hôtel de Ville.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale.

La dalle funéraire de Dame Mehaus Patrelote, bourgeoise de Saint Quentin, décédée en novembre 1272 ! (dans la cathédrale).

Le Casino de Saint Quentin vu de la fenêtre de la chambre de mon hôtel. « Inauguré le 29 juin 1929, Le Casino, réalisé également par l’architecte Adolphe Grisel est à la fois salle de cinéma et de Music-Hall et fait parfois office de dancing et de salle des fêtes. La fameuse rose stylisée, caractéristique du répertoire ornemental Art Déco, est omniprésente sur sa façade en ciment moulé.
Le corps central du bâtiment est encadré de deux pilastres monumentaux dominés par de gigantesques têtes de carnaval, librement inspirées des traditionnels masques de la Comédie et de la Tragédie et familièrement surnommés par les Saint-Quentinois : « Jean qui rit » et « Jean qui pleure ». »

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Guerre 14-18 – jour 4 – Albert – Vallée de la Somme – Péronne – 62 km

Particulièrement bel itinéraire aujourd’hui, et toujours en pleine nature avec zéro circulation.

Journée plus douce qu’hier, la température serait passée de 9° à 12°, journée sèche, plus lumineuse, j’ai presque failli voir le soleil, et la lumière cela fait vraiment du bien.

En partant je passe à la basilique Notre-Dame de Brebières que je n’avais fait qu’apercevoir hier. A 8h passé, un dimanche, elle n’est pas encore ouverte,

et le musée 14-18 non plus, mais je m’en doutais.

Fatigué hier soir en arrivant, je n’avais pas exploré, mais la journée avait déjà été très riche.

A l’arrivée, vers 14h, étape courte, visite du musée de Péronne, jumelée avec celui de Thiepval vu hier. Bof ! Décevant, mais on en tire toujours quelque chose. Je préfère, de très loin, le mémorial 14-18 Notre Dame de Lorette, à Souchez, que j’ai vu jeudi, et, en plus, entrée gratuite.

La Basilique Notre-Dame de Brebières

Le musée 14-18 d’Albert.

Jolie maison à Morlancourt ! Belle fresque sur la porte de garage. Original et bien vu !

A Chipily, statue du sculpteur Henri Gauquié qui représente un artilleur britannique serrant dans ses bras son cheval blessé au combat, dont il vient de retirer le harnachement. Il porte l’inscription « Aux morts de la 58e division britannique / London division / Pro deo – Pro rece – Pro patria » et « La 58e division britannique fut une des seules divisions anglaises qui en coopération avec l’armée française et les corps d’armées australiens et canadiens réussit à pénétrer les défenses allemandes entre Le Quesnoy et Montdidier, le 8 août 1918 déterminant le commencement de la retraite allemande qui se termina par l’armistice du 11 novembre 1918 »

A Chipily, statue du sculpteur Henri Gauquié qui représente un artilleur britannique serrant dans ses bras son cheval blessé au combat, dont il vient de retirer le harnachement. Il porte l’inscription « Aux morts de la 58e division britannique / London division / Pro deo – Pro rece – Pro patria » et « La 58e division britannique fut une des seules divisions anglaises qui en coopération avec l’armée française et les corps d’armées australiens et canadiens réussit à pénétrer les défenses allemandes entre Le Quesnoy et Montdidier, le 8 août 1918 déterminant le commencement de la retraite allemande qui se termina par l’armistice du 11 novembre 1918 »

Le monument aux morts de Chipily. Il fait pâle figure à côté de la statue précédente. Un peu dommage !

La vallée de la Somme vue du belvédère du Camp de César, à Chipily. La photo ne rend pas la beauté de cette vue sur la vallée.

La vallée de la Somme vue du belvédère du Camp de César, à Chipily. La photo ne rend pas la beauté de cette vue sur la vallée.

La traversée d’un marais de la Somme (la vieille Somme, elle coule bien !) en descendant du Camp de César.

Écluse de Méricourt sur la Somme canalisée.

La vélroute le long de la Somme canalisée. Au fond le village d’Etinehem. Je n’y passerai pas, il est de l’autre côté de la Somme.

Vache assurant l’entretien du marais de la Somme à Méricourt-Etinehem.

Marais de la Somme à Méricourt-Etinehem.

Le port de Froissy (je n’ai vu aucune circulation sur la Somme, ce n’est peut-être pas la saison). Par contre, beaucoup de pêcheurs, parfois bien équipés, tente et chariot pour porter le matériel, et quelques chasseurs.

Le musée ferroviaire des trains à voie étroite à Froissy (fermé en cette saison, mais il y a de l’activité (bénévole) sur le site !).

La gare de Froissy.

Entre Somme canalisée et chemin de fer à voie étroite.

Le village de Cappy.

Le monument aux morts de Cappy.

L’église de Cappy.

La Somme à Vaux.

La Somme à Vaux.

La Grenouillère, vue du belvédère de Vaux.

Le monument aux morts et la mairie d’Eclusier-Vaux

Mairie et église de Cléry sur Somme.

L’église de Cléry sur Somme, arts décoratifs, mais malheureusement elle est fermée.

En face de la mairie et de l’église de Cléry sur Somme, le presbytère ?

La statue du Maréchal Foch, Ferdinand Foch, à Bouchavesnes.

La statue du Maréchal Foch, Ferdinand Foch, à Bouchavesnes.

Le monument aux morts de’Allaines.

Le mémorial australien au Mont Saint Quentin à Péronne.

Le mémorial australien au Mont Saint Quentin à Péronne.

L’Hôtel de Ville de Péronne.

L’historial de la Grand Guerre, dans le château de Péronne.

Publicité pour un ouvrage « La psychologie du militaire ». Avec son cheval, il écrase …

Ouvrages exaltant la nécessité de servir la patrie, disponibles en téléchargement sur le site de la BNF . « leçons patriotiques
d’instruction et d’éducation
militaires
« , « devoir et patrie« .

Mouchoir d’instruction militaire. Comment présenter ses effets pour la revue de détail !

L’as de carreau. Le sac à dos du soldat. Rempli, il pèse 30 kilos. Pour la charge totale du soldat, il faut rajouter, a minima, le fusil.

L’as de carreau chargé. Je reconnais sur le dessus du sac, la demi-toile de tente, le poteau en 2 morceaux emboîtable. Avec deux soldats, on a une tente entière. Ce modèle était encore en vigueur quand j’ai fait mes classes au 6e régiment du Génie à Angers en octobre 1974 ! J’ai dormi dessous, même qu’un inscete avait eu la mauvaise idée de s’introduire dans mon oreille, et je l’entendais vrombir. L’infirmerie m’avait fait un rinçage d’oreille. Efficace !

Le vélo pliant qui a équipé les cyclistes de l’infanterie. Presque un Brompton ! En 1913 dix bataillons de 400 chasseurs cyclistes furent créés. Véritable atout face au cheval, la bicyclette Gérard pouvait se porter repliée sur le dos avec des bretelles, ne gênait pas au tir debout. Article à lire.

Le monument aux morts de Péronne.

Détail sur le monument aux morts de Péronne.

Détail sur le monument aux morts de Péronne. Curieux mélange

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Guerre 14-18 – jour 3 – Arras – Bapaume – Albert – 72 km

Journée un peu moins froide qu’hier, mais très humide, et toujours grise, dans la brume. En quittant Bapaume, c’était presque du crachin, mais je n’ai pas eu besoin de sortir la cape.

Rouler avec bagages me fait transpirer et pendant ma pause casse-croùte à Bapaume, j’avais pas chaud. Je n’ai pas traîné.

Étape pas très longue, mais avec pas mal de côtes, d’une crête à l’autre, un peu dur en fin d’étapes.

Arrivée vers 16h30 dans mon studio, avec un canapé plié que je n’arrivais pas à ouvrir. Heureusement le logeur n’habite pas loin et est vite venu me dépanner.

Peu après le démarrage d’Arras, première récolte de betteravves. Depuis deux jours dans le Pas de Calais, je n’en avais pas encore vu, mais aujourd’hui, j’en ai vu beaucoup.

Sur ce chemin où je suis très secoué, je perds une sacoche, un peu ma faute, un peu celle du porte-bagage. De ma faute, j’aurai dû être plus vigilant, mes sacoches vieillissent et le cliquet à ressort pour la fermeture est moins efficace, il faut l’aider. Mais l’ergot du porte-bagage qui empêche la sacoche de glisser est moins bien positionné que sur mon vélo précédent, à un millimètre prêt. J’ai sorti les outils, compris ce qui s’était passé et reparti !

Le cimetière britannique de Neuville Vitasse.

Le monument aux morts de Saint Léger. Le soldat me semble porter un casque anglais.

Citation du village de Saint Léger, complètement détruit, à l’ordre de l’armée

Le cimetière britannique de Saint Léger.

Le cimetière britannique de Saint Léger.

Sur la crête, un champ d’éoliennes dans la brume. Elle tourne très très peu. Pas de vent, ou très peu.

L’église de Mory.

Le monument aux morts de Favreuil.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Manfred_von_Richthofen

L’Hôtel,de Ville de Bapaume. Devant, la statue du Général Faidherbe, qui, lors de la guerre de 1870, avant la capitulation de Sedan, empêcha la ville d’être prise par les Allemands. Général aujourd’hui très controversé, c’est lui qui fut chargé de la « pacification » du Sénégal. Le grand lycée lillois où j’ai passé mes concours d’écoles d’ingénieurs, est le lycée Faidherbe.

Sur l’hôtel de ville de Bapaume, monument à la mémoire de deux députés, Briquet et Tailliandier, morts sous les décombres de l’édifice détruit par une bombe à retardement laissé par les allemands en se repliant sur la ligne Hindenbourg.

L’église de Martinpuich, détruite pendant la guerre. Reconstruite à l’identique en pierre après la guerre ? Contraste avec les autres églises construites en briques.

Humour à Martinpuich !

Église de Bazentin le Petit.

Cimetière britannique à Bazentin.

Le Tommy, café-restaurant-musée à Pozières.

Mémorial australien à Pozières.

Mémorial australien à Pozières.

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Affiche touristique éditée par la Compagnie des Chemins de Fer du Nord. Le tourisme mémoriel ne date pas d’aujourd’hui !

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Le Baron Rouge au Musée de Thiepval.

Le Baron Rouge au Musée de Thiepval.

Le front aux environs d’Albert en 1916-1917.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

Le mémorial de Thiepval vu sur son autre face, toujours dans le brouillard, après une boucle qui me ramène à Albert.

Le monument aux morts d’Aveluy.

Le monument aux morts d’Aveluy. Modeste.

En approchant d’Albert je rejoins la véloroute de la mémoire, la V32.

L’église d’Albert, Basilique Notre-Dame de Brebières.

L’Hôtel de Ville d’Albert.

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Guerre 14-18 – jour 2 – Visite d’Arras – 55 km

Encore une longue et belle journée. Parti 8h, retour 17h. Les limites du jour.

Journée grise, froide (pas plus de 7°) et sèche (c’est le plus important).

Je n’ai pas du tout eu froid, sans être très couvert, j’ai de la marge, mais aujourd’hui, j’ai roulé avec mes gants.

Je n’en dit pas plus, il est déjà passé 21h30, mais mes photos sont légendées, même si j’aurai beaucoup d’autres choses à dire.

Demain, je prends la route en suivant plus ou moins la ligne de front.

L’entrée dans la citadelle d’Arras. La citadelle d’Arras est construite par Vauban de 1668 à 1672, pour défendre la place d’Arras. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Lorsque Vauban définit son pré carré destiné à assurer la défense française contre les invasions, il définit une seconde ligne de défense au niveau d’Arras, et fait construire la citadelle de la ville. Jamais attaquée, cette citadelle est surnommée « la belle inutile ».

La salle dite « des Familles) en entrant dans la citadelle d’Arras, avec une exposition retraçant l’historique des citadelles Vauban.

La citadelle d’Arras.

La citadelle d’Arras. Petite cour intérieure.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.



Le Arras Mémorial

Le cimetière du Faubourg d’Amiens. The Arras Mémorial And The Flying Services Mémorial. Au printemps 1916 les Français ont remis Arras aux forces du Commonwealth. C’est dans cette ville qu’a été développé un système de tunnels utilisés pour la préparation de la grande offensive prévu en avril 1917. Le cimetière fut commencé en mars 1916, derrière le cimetière français mis en place plus tôt. Il a été utilisé jusqu’à la fin des combats en novembre 1918. Le cimetière a été agrandi après l’armistice lorsque des charniers et deux petits cimetières des environs ont été acheminés dans celui-ci. Les tombes françaises ont été regroupées dans un autre cimetière, et l’emplacement a été utilisé pour y construire le mémorial qui célèbre la mémoire de près de 35 000 militaires du Commonwealth tombés dans le secteur d’Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, victoire de l’offensive qui fera reculer les Allemands jusqu’à Cambrai.Le Arras Flying Services Mémorial célèbre la mémoire de plus de 1 000 aviateurs de la Royal Naval Air Service, le Royal Flying Corps et la Royal Air Force tués sur le front ouest.Le cimetière fait partie des 139 sites mémoriels et funéraires de la Première Guerre mondiale inscrits au patrimoine mondial lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial1.

Notre maison à Arras, toute en haut au centre, sous le toit, ma chambre. Maison aujourd’hui inhabitée. Elle ne correspond probablement plus à la taille des familles d’aujourd’hui… La maison d’en face, strictement identique, est également inhabitée.

Le lycée Robespierre où j’ai fait mes deux année de classes préparatoires. Un excellent souvenir ! Une occasion de rendre hommage à mes profs, Monsier Delbé en maths, Monsieur Buzin en physique chimie, en sup. Monsieur Charbonnel en physique-chimie en spé. Je ne cite pas le prof de maths de spé, un jeune Normale Sup, qui s’est fait chahuté toute l’année, année en maths perdue pour moi, mais j’étais en Spé B, physique-chimie, le programme de Sup était suffisant pour s’en sortir.

L’avenue par lquelle j’arrivais à vélo au lycée, et d’où je repartais le midi pour aller déjeuner à la maison à 1,4 km et revenir ensuite au lycée pour les cours de l’après-midi. Un jour, trp pressé de rentrer à midi, mon pied glissa sur la pédale, et vint se coincer dans les rayons de la roue avant. Beau vol plané sous les yeux de Charbonnel, mon prof de physique, et à la colle suivante, il m’expliqua avec schéma au tableau comment changer ma fourche tordue, ce que je fis quelques jours après !

A l’époque, le sous-sol du lycée était un grand garage à vélo, et il était très rempli. Aujourd’hui, des salles ou ateliers ont du être aménagé dans ce lycée devenu lycée général et technologique. et l’on voit sur cette photo l’abri-vélo minable de ce grand lycée et 2 appuis-vélos non abrités. Surprenant ! Mais hier je disais qu’il y avait de bons aménagements cyclables sur l’agglo, mais les cyclistes sont très très rares, et je n’ai pas vu un vélo électrique (et Arras n’est pas une ville de pauvres, c’est une ville bourgeoise, un peu comme Angers). La voiture a tué le vélo.

La place Victor Hugo. En attente de requalification. Traduit probablement la désertion d’une partie du centre-ville pour des logements en périphérie. C’est à 1 km de la gare ou de l’hôtel de ville.

La place des Héros (petite place) au pied du Beffroi de l’Hôtel de Ville, et derrière avec la grande roue, la Grand’Place.

La place des Héros et l’église Saint Jean Baptiste.

Au fond, à moins d’un kilomètre, on aperçoit le lycée Robespierre, et légèrement à gauche, l’espace forestier c’est l’emplacement du polygone, la citadelle Vauban.

La place de la Vacquerie, place du marché, derrière l’hôtel de ville, et derrière on aperçoit la cathédrale Saint Vaast.

L’église Saint Jean Baptiste.

L’église Saint Jean Baptiste.

L’église Saint Jean Baptiste. Descente de la Croix par Rubens.

L’église Saint Jean Baptiste. Deux stations du chemin de croix.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

Dans la carrière Wellington. Cette carrière est un mémorial de la Bataille d’Arras.

Le front en 1917. La bataille d’Arras est une offensive de diversion par l’armée anglaise avant de lancer une offensive principale de l’armée française menée par le Général Nivelle en avril 1917. Les deux furent un terrible fiasco qui fit plusieurs centaines de milliers de morts.

Pelles et pioches utilisées par les soldats tunneliers néo-zélandais pour creuser les galeries sous la ligne de front à partir des anciennes carrières d’Arras.

Un tunnel creusé à la pelle et à la pioche.

Ouvrage aperçu dans la librairie de de la carrière Wellington.

L’église d’Achicourt près de laquelle j’ai pique-niqué.

Au bord de la Scarpe à Louez.

Au bord de la Scarpe à Louez. Ancien moulin à eau.

Les Pierres Jumelles à Ecoivre, non loin du Mont Saint Éloi.

Le Mont Saint Éloi vu des Pierres Jumelles.

Le cimetière anglais d’Ecoivres.

Le château d’eau de l’hippodrome.

La salle d’Armes Laura Flessel, derrière l’hippodrome.

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