Parti à 5h30, je suis à Suze vers 7h30 après une trentaine de kilomètres.
Je casse la croûte avant d’entamer l’ascension du col de Mont-Cenis que je crois être à 20 km, mais mauvaise analyse du profil de ma part, il est à 30 km … je ne m’explique pas cette erreur,
Une chose est sûre, parti de Suze, altitude 503 mètres à 8h00, j’arrive au col du Mont-Cenis, altitude 2083 mètres à 12h30 pour 30 kilomètres, soit une moyenne de 6,66 km/h, sans poser pied autrement que pour les photos et boire.
En fait, il faut 23 km pour passer de 503 mètres à 2060 mètres, soit une pente de 6,8 % et ensuite il y a 7 km de faux-plat pour atteindre le col proprement dit.
La partie italienne de la montée m’a paru assez raide, la partie française est moins raide, mais très longue
La descente sur Modane a été moins facile que je ne le pensais. Descente très rapide jusqu’à Lanlebourg, mais ensuite, la pente est moins forte, le vent est de face et il y a quelques remontées.
J’arrive néanmoins à 15h00 à Modane pour un train à 16h qui me conduit à Chambery où je dors ce soir.
Demain je devais prendre un train de Chambéry à Lyon, puis dans l’après-midi l’Intercités pour Nantes, mais la SNCF vient de m’apprendre que le train était supprimé à cause des orages … baratin … le train de ce matin et le suivant roule, mais pas de place pour les vélos. La suppression du train doit être due à une panne de la rame sans solution de secours …
En catastrophe, j’ai réservé un TGV Lyon-Paris et Paris-Nantes, 50 minutes de changement, c’est pas gagné …
Dernière minute … je me suis fait piégé par le site de la SNCF, j’ai réservé un billet Lyon-Nantes avec une correspondance.
La nuit (très courte) portant conseil, j’ai annulé ce billet et pris un billet Lyon-Paris et un billet Paris-Nantes, si bien que je vais avoir 3 heures pour changer à Paris, diminuant le risque de rater ma correspondance.
Et pour être sûr d’avoir mon train à Lyon, je prends le train à Chambéry pour Lyon à 5h44. … Nuit courte après une grosse étape vélo et avant une journée qui s’annonce longue, et très chaude (33° à Paris quand j’attendrai mon train pour Nantes) avec peut-être des risques d’orage (pouvant perturber le trafic ferroviaire) en arrivant sur Nantes à 18h00, mais je vais échapper aux 37° prévus à Lyon cet après-midi !

En quittant Avigliana ce matin.

En quittant Avigliana ce matin.

piste cyclable dans la vallée de Suze. Je l’utiliserai de temps en temps, mais je prendrai aussi la route principale beaucoup plus roulante et plus directe avec très peu de circulation le matin.

Le château de ? dans la vallée de Suze.

Le village de Chiusa di San Michele.

La vallée de Suze.

Ruches dans la vallée de Suze.

La vallée de Suze, en approchant de Saint Antonin.

Franchissement d’un torrent par la piste cyclable.

La vallée de Suze.

La vallée de Suze.

En approchant de Suze.

Le monument aux morts de Suze pour la patrie. Il ne précise pas de date de guerre, et n’identifie pas les morts.

De Suze, pour franchir les Alpes vers la France, on a le choix entre deux cols, le Montgenèvre au sud qui permet de rjoindre Briancçon et Grenoble via le col du Lautaret, choix que j’avais fait en 2019 à mon retour d’Ukraine, et le col du Mont Cenis, au nord qui permet de rejoindre Modane et Chambery, mon choix d’aujourd’hui.

La vallée de Suze, dans la montée du col.

La vallée de Suze, dans la montée du col.

Je crois être au col, mais pas du tout, la France commence bien avant le col, et il me reste 13 km pour arriver au col.

Je suis en France, et je crois que le col est en haut de ces lacets, mais pas du tout …

Belle vue sur le lac du Mont Cenis, mais le col est encore très loin.

Non, ce n’est pas encore le col …

Le col est encore loin, au fond à droite.

Cette fois-ci, c’est la bonne !

Paysage dans la descente sur Lanslebourg.

Fontaine à Lanslebourg. J’avais épuisé mes deux bidons, première fois en 28 jours.

Le fort Victor Emmanuel dans la « descente » sur Modane. En fait je suis sur un faux-plat montant avec le vent de face.