Pour terminer en beauté ce séjour de deux semaines en Oisans, après 5 belles randonnées à vélo à la journée (Les Deux Alpes, le col de Sarenne via Mizoën, le col de Sarenne via l’Alpe d’Huez, le col du Galibier par le col du Lautaret, le col d’Ornon et le col de Solude),
j’envisageais de retenter le BRA (Brevet de Randonneur des Alpes), brevet qui consite à faire une boucle partant de Bourg d’Oisans et y revenant,via les cols de La Croix de Fer, du Mollard, du Télégraphe et du Galibier, en une journée.
J’avais tenté ce défi en juillet 2019, mais j’avais échoué. Arrivé au sommet du col du Télégraphe, j’avais renoncé, à bout de forces, et j’avais demandé à la voiture-balai d’un groupe de cyclistes hollandais de me transporter au sommet du Galibier, ayant terminé à vélo par la descente sur le Freney d’Oisans.
Mais les conditions n’étaient peut-être pas optimales. Je revenais de mon voyage en Ukraine (2 mois), j’avais peut-être trop roulé dans les 10 jours précédents, bon pour l’entraînement, mais aussi usant, et je l’avais tenté avec mon vélo de course aux développements plus grands que ceux de mon vélo de randonnée.
Cette année, j’avais pris la précaution de ne rouler qu’un jour sur deux.
Mais j’ai pris cinq ans de plus depuis 2024, et après réflexion, j’ai préféré tenté le BAC (Brevet Alpin de Cyclotourisme). La même chose que le BRA (Brevet de Randonneur des Alpes), mais sur deux jours.
Que ce soit en 2019, ou cette année, je ne me suis pas inscrit officiellement au brevet qui a lieu à une date fixe un an sur deux (2019, 2021, 2023, 2025), mais le BRA officiel ou non, j’en rêve depuis 1973 …
Cette randonné de deux jours s’est bien passée, mais ce sera probablement ma dernière grande randonnée alpine. Le col de la Croix de Fer, c’est 26 km de montée rude, le col du Galibier, c’est 34 km de montée en comptant l’ascension préalable du Télégraphe ou du Lautaret, cela commence à faire très long, et encore plus en les enchaînant deux jours de suite.
Du Freney à Modane, 117 kilomètres,
le col de la Croix de Fer, c’est 19 km de montée, en excluant les descentes, 1357 mètres de dénivelé à 7 % en moyenne,
le col du Mollard, 400 mètres de dénivelé,
la montée de Saint Jean de Maurienne à Modane, 581 mètres de dénivelé
soit 2338 mètres de dénivelé dans la journée.
de Modane au Freney, 90 kilomètres
le col du Télégraphe, c’est 12 km de montée, 830 mètres de dénivelé à 7 %,
le col du Galibier depuis Valloire, c’est 18 km de montée, 1225 mètres de dénivelé à 6,8 %
soit 2055 mètres de dénivelé dans la journée.
Les montées du Glandon et de la Croix de Fer ont été très agréables, doublé par quelques cyclosportifs.
Les Aiguilles d’Arves étaient dans les nuages.
Dans la montée du Mollard, il faisait un peu plus chaud, mais j’étais tout seul.
Belle descente dans la vallée de la Maurienne via les villages d’Albiez le Vieux, Albiez le Jeune et Villargondran. Petite remontée pour passer par le village du Bochet et rejoindre Saint Michel de Maurienne.
Montée vers Modane via la Nationale en longeant l’autoroute, à l’ombre de l’autoroute qui est surélevée et protégée de l’Arc par un grand mur. Aucune circulation (ou très peu sur la Nationale), l’autoroute vers Modane est gratuite (gratuité peut-être provisoire, car liée à des travaux sur la Nationale).
A 4 kilomètres de Modane, mauvaise surprise, la Nationale est coupée par des travaux, et déviée par le village de Saint André avec une bonne côte, dénivelé 100 mètres. J’ai déjà 110 kilomètres dans les jambes, et 2300 mètres de dénivelé…
Parti à 6h du matin, j’arrive à 16h.
Bonne nuit de récupération à l’hôtel de la Gare.
Le lendemain, retour à Saint Michel de Maurienne via Saint André. En début de journée, la côte est plus facile.
A partir de Saint Michel de Maurienne, début de la montée du col du Télégraphe, montée plus raide que dans mon souvenir … et la moins agréable de toutes mes ascensions, une circulation assez importante de gens pressés, et des groupes de motards.
Dans mes souvenirs, du Télégraphe au pied du Galibier, c’était plutôt un faux-plat, le Plan Lachat.
Dans la réalité, du Télégraphe, on descend sur Valloire, 160 mètres de dénivelé « perdus », pour repartir par une très longue côte en ligne droite. Il y a bien quelques faux-plats, mais ils sont rares et courts.
Parti à 7h de Modane, je suis à 8h à Saint Michel de Maurienne pour démarrer l’ascension du Télégraphe, puis à 9h50 au sommet du Télégraphe. Pause casse-croûte.
Je suis au Plan Lachat, à 8 km du sommet du Galibier à 12h, et à 13h15 au col.
Je me suis fait énormément doublé par des cyclosportifs dans la montée du Galibier, sans en doubler aucun en train de rouler, mais parfois arrêtés pour une pause et me rattappant ensuite. Des cyclosportifs parfois très impressionnant en terme de vélocité !
Retour au Freney d’Oisans peu avant 15h.