Alpes Européennes – Jour 28 et dernier jour – Avigliana – Modane – 98 km

Parti à 5h30, je suis à Suze vers 7h30 après une trentaine de kilomètres.

Je casse la croûte avant d’entamer l’ascension du col de Mont-Cenis que je crois être à 20 km, mais mauvaise analyse du profil de ma part, il est à 30 km … je ne m’explique pas cette erreur,

Une chose est sûre, parti de Suze, altitude 503 mètres à 8h00, j’arrive au col du Mont-Cenis, altitude 2083 mètres à 12h30 pour 30 kilomètres, soit une moyenne de 6,66 km/h, sans poser pied autrement que pour les photos et boire.

En fait, il faut 23 km pour passer de 503 mètres à 2060 mètres, soit une pente de 6,8 % et ensuite il y a 7 km de faux-plat pour atteindre le col proprement dit.

La partie italienne de la montée m’a paru assez raide, la partie française est moins raide, mais très longue

La descente sur Modane a été moins facile que je ne le pensais. Descente très rapide jusqu’à Lanlebourg, mais ensuite, la pente est moins forte, le vent est de face et il y a quelques remontées.

J’arrive néanmoins à 15h00 à Modane pour un train à 16h qui me conduit à Chambery où je dors ce soir.

Demain je devais prendre un train de Chambéry à Lyon, puis dans l’après-midi l’Intercités pour Nantes, mais la SNCF vient de m’apprendre que le train était supprimé à cause des orages … baratin … le train de ce matin et le suivant roule, mais pas de place pour les vélos. La suppression du train doit être due à une panne de la rame sans solution de secours …

En catastrophe, j’ai réservé un TGV Lyon-Paris et Paris-Nantes, 50 minutes de changement, c’est pas gagné …

Dernière minute … je me suis fait piégé par le site de la SNCF, j’ai réservé un billet Lyon-Nantes avec une correspondance.

La nuit (très courte) portant conseil, j’ai annulé ce billet et pris un billet Lyon-Paris et un billet Paris-Nantes, si bien que je vais avoir 3 heures pour changer à Paris, diminuant le risque de rater ma correspondance.

Et pour être sûr d’avoir mon train à Lyon, je prends le train à Chambéry pour Lyon à 5h44. … Nuit courte après une grosse étape vélo et avant une journée qui s’annonce longue, et très chaude (33° à Paris quand j’attendrai mon train pour Nantes) avec peut-être des risques d’orage (pouvant perturber le trafic ferroviaire) en arrivant sur Nantes à 18h00, mais je vais échapper aux 37° prévus à Lyon cet après-midi !

En quittant Avigliana ce matin.

En quittant Avigliana ce matin.

piste cyclable dans la vallée de Suze. Je l’utiliserai de temps en temps, mais je prendrai aussi la route principale beaucoup plus roulante et plus directe avec très peu de circulation le matin.

Le château de ? dans la vallée de Suze.

Le village de Chiusa di San Michele.

La vallée de Suze.

Ruches dans la vallée de Suze.

La vallée de Suze, en approchant de Saint Antonin.

Franchissement d’un torrent par la piste cyclable.

La vallée de Suze.

La vallée de Suze.

En approchant de Suze.

Le monument aux morts de Suze pour la patrie. Il ne précise pas de date de guerre, et n’identifie pas les morts.

De Suze, pour franchir les Alpes vers la France, on a le choix entre deux cols, le Montgenèvre au sud qui permet de rjoindre Briancçon et Grenoble via le col du Lautaret, choix que j’avais fait en 2019 à mon retour d’Ukraine, et le col du Mont Cenis, au nord qui permet de rejoindre Modane et Chambery, mon choix d’aujourd’hui.

La vallée de Suze, dans la montée du col.

La vallée de Suze, dans la montée du col.

Je crois être au col, mais pas du tout, la France commence bien avant le col, et il me reste 13 km pour arriver au col.

Je suis en France, et je crois que le col est en haut de ces lacets, mais pas du tout …

Belle vue sur le lac du Mont Cenis, mais le col est encore très loin.

Non, ce n’est pas encore le col …

Le col est encore loin, au fond à droite.

Cette fois-ci, c’est la bonne !

Paysage dans la descente sur Lanslebourg.

Fontaine à Lanslebourg. J’avais épuisé mes deux bidons, première fois en 28 jours.

Le fort Victor Emmanuel dans la « descente » sur Modane. En fait je suis sur un faux-plat montant avec le vent de face.

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Alpes Européennes – Jour 27 – Montanaro – Turin – Avigliana – 70 km

Départ 5h45, il fait bon.

Je choisis l’itinéraire cyclo-touriste, pour arriver à Turin en suivant le Pô.

Au début, c’est bien, puis cela devient un chemin pourri pour finir par un chemin interdit au vélo.

Je prends donc la route en passant par Gassino Torinese et San Mauro Torinese où je prends le bord du Pô sur une piste béton de très mauvaise qualité.

Je suis à l’entrée de Turin à 8h, au centre-ville vers 9h.

Je reprends la route vers 10h, la sortie est longue.

J’arrive à Avigliana vers 12h30. Il faisait 30°.

J’avais l’intention de ressortir faire une balade à pied après mon installation dans l’auberge de jeunesse, mais petit orage (il ne fait plus que 27° après l’orage), et je rédige ce compte-rendu avant de ressortir.

Demain grande étape de montagne pour rentrer en France.

En quittant Montanaro ce matin.

Traversée du torrent Orco, vue vers l’amont, avant qu’il ne se jette dans le Pô. L’Orco est un torrent aurifère.

Le torrent Orco, vue vers l’aval.

Brandizzo, les 3 faces d’une sculpture.

Brandizzo, les 3 faces d’une sculpture.

Brandizzo, les 3 faces d’une sculpture.

Paysage de la vallée du Pô.

Le village de Mezzi Po.

Le Pô à San Mauro Torinese.

Le Pô à San Mauro Torinese.

Torino Porto Susa, la gare de Turin.

Torino Porto Susa, la gare de Turin.

La citadelle de Turin

L’Hôtel de Ville de Turin.

Statue de bronze d’un chevalier terrassant ses ennemis morts à ses pieds. Il s’agit du comte vert, Amédée II de Savoie, représenté triomphant lors des guerres d’Orient au XIVe siècle.

La place Reale (Royale) de Turin et le musée Royal.

La Place Royale.

Le palais Madame, face baroque.

Le palais Madame, face médiévale.

Le palais Madame, face médiévale, et le monument à la mémoire d’Emanuele Filiberto, duc de Savoie-Aoste (1869 – 1931), membre de la famille royale italienne, et général italien. Fils d’Amédée Ier d’Espagne et de Maria Vittoria du Puits de la Citerne. Pendant la Première Guerre mondiale, il commandait la 3e armée italienne, qu’il mena avec succès lors des batailles de l’Isonzo, notamment la bataille de Gorizia. Il est reconnu pour sa ténacité et son leadership, étant surnommé le « Duc invaincu » par la propagande italienne. En 1926, il fut nommé maréchal d’Italie en reconnaissance de ses mérites militaires. Il est considéré comme une figure majeure de l’histoire militaire italienne, notamment pour son rôle durant la Première Guerre mondiale, sa bravoure et son leadership sur le champ de bataille.

La Mole Antonelliana (ou d’Antonelli) dont la construction commença en 1863. C’est l’un des plus hauts édifices en maçonnerie d’Europe, devenu le monument qui symbolise la ville, elle doit son nom à l’architecte qui l’a conçue, Alessandro Antonelli. Destinée à l’origine à devenir le lieu de culte de la communauté juive de Turin, elle est aujourd’hui devenue le siège du musée national du cinéma.

La Mole Antonelliana (ou d’Antonelli) dont la construction commença en 1863. C’est l’un des plus hauts édifices en maçonnerie d’Europe, devenu le monument qui symbolise la ville, elle doit son nom à l’architecte qui l’a conçue, Alessandro Antonelli. Destinée à l’origine à devenir le lieu de culte de la communauté juive de Turin, elle est aujourd’hui devenue le siège du musée national du cinéma.

La rue Garibaldi de Turin, grande rue piétionne du centre de Turin. Noter les gros pavés, toutes les rues du centre-ville de Turin sont pavées ainsi, piétonne ou à circulation automobile, pas trop confortable à vélo, mais on a vu pire.

La Piazza Statuto rebaptisée Place de la Palestine.

Le monument du tunnel Cenis-Fréjus, inauguré en 1879 à l’ouverture du tunnel. Il célèbre la réalisation du tunnel, en mettant en avant la victoire de la science et de l’ingéniosité humaine sur la force brute, tout en rendant hommage aux travailleurs qui ont participé à cette entreprise.

La vallée vers Suze, dans la brume, ma route demain.

La Chapelle Sant Antonio di Ranverso.

La Chapelle Sant Antonio di Ranverso.

La vallée vers Suze, dans la brume, ma route demain.

L’Institut Technique Statale « G. Galilei » à Avigliana.

Avigliana

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Alpes Européennes – Jour 26 – Guardabosone – Montanaro – 85 km

Aujourd’hui, j’ai quité la montagne, mais je l’ai longé toute la journée avec un bel aperçu sur ce que je pense être le massif du Mont-Blanc.

Donc, à part un petit col au départ, cela a été tout plat toute la journée avec de longues lignes droites. Heureusement quelques villes ou villages permettaient de rompre un peu la monotonie.

Départ 6h30, arrivée avant 13h à Chivasso, et il me restait 6 kilomètres pour rejoindre Montanaro.

Chivasso vers 13h, un dimanche, c’est une ville morte.

Cet après-midi, à Montanaro, il fait 31°, il devait faire 28° quand je suis arrivé, encore supportable en roulant.

Demain, il prévoit un peu plus chaud. Je traverse Turin dans la matinée avant la grosse chaleur.

Guardabosone.

Guardabosone.

Guardabosone.

En quittant Guardabosone.

En quittant Guardabosone.

Le village de Crevacuore.

Le torrent Sessera, affluent de la Sesia, elle-même affluent du Pô.

Au fond, ce doit être le Mont-Blanc. Je l’ai aperçu toute la journée.

Rizière. J’en ai traversé beaucoup ce matin.

Canal d’irrigation.

Canal d’irrigation et rizière. Le Mont-Blanc au fond.

Ferme du Piémont.

Le village de Buronzo.

Le village de Buronzo.

Le village de Buronzo.

Le village de Buronzo.

L’église de Buronzo.

L’église de Buronzo.

L’église de Buronzo.

L’église de Buronzo.

L’église de Buronzo.

L’église de Buronzo.

Le château de Buronzo.

Le château de Buronzo.

Le château de Buronzo.

Le château de Buronzo.

Le village de Buronzo.

Oratoire entre Buronzo et Nebbione.

Ferme piémontaise. A droite on aperçoit un tracteur qui évacue un saule pleureur cassé par l’orage d’hier soir.

Nebbione.

Santhia.

Église de Santhia.

Église de Santhia.

Livorno Ferraris.

Galileo Ferraris. Galileo Ferraris (31 octobre 1847 – 7 février 1897) était un professeur universitaire, physicien et ingénieur électrique italien, considéré comme l’un des pionniers du système de courant alternatif et de la création du champ magnétique tournant. Il est notamment connu pour avoir démontré en 1885 l’existence d’un champ magnétique tournant généré par deux bobines fixes orthogonales alimentées par des courants alternatifs décalés de 90°, ce qui a permis le développement des moteurs à induction. En 1925, sa ville natale, en son honneur, changea son nom de Livorno Piemonte à Livorno Ferraris

Livorno Ferraris.

Livorno Ferraris.

Livorno Ferraris.

Livorno Ferraris.

Livorno Ferraris. J’arrive à l’église à la fin de la messe, église pleine. Pendant que les fidèles sortent, la chorale chante avec entrain.

Livorno Ferraris. Une autre église … dès qu’une ville, voire un village est un peu grand, les églises se multiplient … mais seul une semble entretenue …

Monument aux morts 1915-1918 (pas 1914-1918) à Saluggia.

Saluggia.

La Dora Baltea, la Doire Baltée, affluent de la rive gauche du Pô.

Chivasso.

Chivasso.

Chivasso.

Chivasso.

Chivasso.

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Alpes Européennes – Jour 25 – Domodossola – Guardabosone – 75 km

Étape plus montagneuse que je le pensais, je n’avais pas regardé le profil avant de partir.

Petite montagne, parti à l’altitude 240 mètres, je suis descendu à l’altitude 200 mètres avant de remonter à 480 mètres pour mieux redescendre à 350 mètres et remonter à 584 mètres, redescendre à 350 mètres et terminer à 453 mètres, dernière côte où j’ai été obligé de pousser mon vélo tellement la côte était raide.

Parti à 6h30, j’arrive à Guardabosone à 14h après une belle étape au parcours très varié.

Hier soir, petite averse orageuse, et à nouveau ce matin avant mon départ, mais quand je pars, je n’ai même pas besoin de mettre ma cape.

Journée moins chaude qu’hier, la température a du montée à 28°.

Ce soir, très gros orage de grêle, très gros grêlons, mais je suis à l’abri depuis longtemps, très bien installé dans un petit immeuble ancien, rénové, très bien conçu pour résister à la chaleur sans climatisation, au cœur d’un petit village de petite montagne.

De belles « surprises » tout au long de la route, étape suffisamment courte et facile pour que je prenne le temps de musarder.

– le village de Vogogna, son église et son château
– la ville d’Omegna, son parc Rodari, son vieux centre-ville au bord du lac d’Orta
– le village d’Alzo
– …

Demain, je descends vraiment dans la plaine.

Piste cyclable en quittant Domodossola, ce matin.

Traversée d’un petit canal, probablement d’irrigation, à Villadossola.

Le village de Prata.

Traversée de la rivière Toce, rivière du Piémont, affluent du lac Majeur, donc un sous-affluent du Pô par le Tessin.

Le village de Dresio.

Le village de Vogogna.

Le château de Vogogna.

Le château de Vogogna.

Le château de Vogogna.

L’église de Vogogna.

L’église de Vogogna.

L’église de Vogogna.

L’église de Vogogna.

L’église de Vogogna.

Le village de Vogogna.

Livres en libre-service à Vogogna.

Le village de Cuzzago.

Le village de Cuzzago.

Le village de Cuzzago.

Le quartier du parc Gianni Rodari. Je pique-nique sous cette coupole-amphithéatre.

Le quartier du parc Gianni Rodari.

Omegna.

L’hôtel de ville d’Omegna. « Ripudia la Guerra »

Exposition de compositions à base de fleurs séchées à Omegna, devant la mairie.

Exposition de compositions à base de fleurs séchées à Omegna, devant la mairie.

Exposition de compositions à base de fleurs séchées à Omegna, devant la mairie.

Exposition de compositions à base de fleurs séchées à Omegna, devant la mairie.

Ruelle d’Omegna.

Petite réunion dans une rue d’Omegna, en présence d’une élue, ceinte de son écharpe et d’un prêtre, le public sont des jeunes hommes prêt à partir pour une marche, ou passant là au cours d’une marche.

Omegna, vue sur le lac d’Orta.

Le lac d’Orta.

Le village de Pra della Marta.

Le village de Pra della Marta, toujours beaucoup de cyclosportifs.

Le village de Nonio.

Le village de Nonio.

Le lac d’Orta et la presqu’île Orta San Giulio.

Le lac d’Orta et la presqu’île Orta San Giulio.

Le lac d’Orta.

Le village d’Alzo.

Le village d’Alzo. Les carrières de granit et le patrimoine de la maçonnerie sont au cœur de l’identité d’Alzo, le village étant historiquement réputé pour ses tailleurs de pierre qualifiés et son extraction de granit.

Le village d’Alzo. Je n’ai pas trouvé d’information sur cette sculpture, mais Alzo est voisin du village de San Maurizio d’Opaglio connu pour être le cœur du secteur industriel du robinet, avec de nombreuses entreprises historiques dans ce domaine.

Au-dessus d’Alzo, le village de Boleto.

Vierge à San Maurizio d’Opaglio. Derrière le rocher, une fontaine !

Le village de Pogno.

Le village de Pogno.

Le village de Pogno.

Le village de Pogno.

Le tunnel de San Bernardo, le sommet du col de 584 mètres, col sans nom qui permet de passer de la vallée du lac d’Orta à celle du Fiume Sesia, un affluent du Pô.

Le village de Valduggia.

Le village de Valduggia.

Le village de Guardabosone.

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Alpes Européennes – Jour 24 – Domodossola – Journée de repos

Aujourd’hui, c’était journée de repos. A 16h00, il fait 33°. Dans mon mobil-home, j’utilise la climatisation par intermittence. Je la règle sur 30°. Cela me fait un courant d’air suffisant. Je ne sais pas combien il ferait sans climatisation. Je viens de lire un article sur Reporterre sur les ventilateurs de plafond, cela m’apparaît très pertinent.

Ce matin, petit-déjeuner servi par le camping à 8h30, très bien, mais je ne prends pas le café italien, trop bon, mais trop fort, je mets ma dose de nescafé dans un grand verre de lait froid.

Puis je monte à pied au Sanctuaire du Mont Sacré, calvaire édifié au XVIIe siècle, au-dessus de la ville de Domodossola, à l’initiative de deux pères capucins. Il a été inscrit le 3 juillet 2003, avec huit autres calvaires du Piémont et de la Lombardie sur la Liste du patrimoine mondial au titre des biens culturels par l’Unesco.

En redescendant, je fais un petit tour dans le centre historique de Domodossola, très animé comme dans toutes les villes italiennes, animé par les gens du pays, pas par les touristes.

Demain, j’entame la dernière phase de mon voyage, la traversée du Piémont pour rejoindre la France, petites étapes tranquilles avant une dernière étape de montagne pour traverser les Alpes.

L’allée pavée qui monte au sanctuaire du Mont Sacré.

La rencontre de Jésus avec sa mère (4éme chapelle). La rencontre entre Jésus et Marie lors du Chemin de Croix est un moment silencieux mais chargé d’émotion, où leurs regards croisés expriment une douleur partagée et une foi profonde, illustrant l’amour sacrificiel et la force spirituelle dans la souffrance.

Rencontre de Jésus avec Véronique (6éme chapelle). Selon la tradition, Véronique aurait rencontré Jésus sur le chemin de la croix et, avec son voile, aurait essuyé son visage ensanglanté, laissant l’image de son visage imprimée sur le tissu, symbolisant l’amour et la compassion envers Jésus.

L’allée pavée qui monte au sanctuaire du Mont Sacré.

La 7éme chapelle.

La deuxième chute de Jésus (7éme chapelle).
La deuxième chute de Jésus symbolise la fragilité humaine et la persistance de la souffrance, rappelant que, malgré la faiblesse, la force divine permet de continuer, illustrant l’amour et la confiance en la Providence même dans l’adversité.

La crucifixion (11ème chapelle).

Jésus qui souffre sur la croix. Station 12 du Chemin de Croix.

Vue sur Domodossola depuis le Mont Sacré.

Les vestiges du château de Mattarella.

Les vestiges du château de Mattarella.

Foules d’enfants montant au sanctuaire du Mont Sacré.

Piazza del Mercato de Domodossola.

Piazza del Mercato de Domodossola.

La gare de Domodossola.

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Alpes Européennes – Jour 23 – Grono (Suisse) – Domodossola (Italie) – 85 km

Ajourd’hui, il a fait très chaud, 32° quand j’arrive à Domodossola, dans la vallée à 240 mètres d’altitude.

Heureusement, j’étais parti à 6h du matin, et n’ai pas souffert de la chaleur. Par contre je suis dans un mobil-home d’un camping de tourisme social, et heureusement qu’il y a une climatisation, sinon cela aurait été très dur pour la récupération.

C’était ma dernière étape de montagne avant le retour en France, les jours prochains, je vais être en plaine et les températures risquent d’être moins supportables.

Aujourd’hui, il s’agissait de terminer ma descente d’hier du col de San Bernardino jusqu’à Bellinzona que j’ai traversé sans m’attarder, a priori, rien de particulièrement remarquable à part la forteresse que je ne suis pas monté voir.

Puis, j’ai parcouru la large vallée du Ticino (le Tessin) de Bellinzona à Locarno où il alimente le lac Majeur.

Locarno est une ville au bord du lac Majeur. Tout le secteur est très urbanisé.

A partir de Locarno, je remonte la vallée très encaissée de la Melezza jusqu’à Camedo où je quitte la Suisse pour rentrer en Italie, où je continue à remonter la Melezza.

Passage à Malesco, Santa Maria Maggiore et Druogno, espèce de plateau assez urbanisé avec une assez importante circulation locale, alors que depuis Locarno, j’ai eu très peu de circulation, et je n’en aurai pas plus lors de ma descente à Domodossola.

Globalement, c’était une petite étape de montagne avec le passage d’un col (qui n’a pas de nom), au niveau du village de Druogno, en partant de l’altitude 200 mètres pour monter à 840 mètres et redescendre à 240 mètres. Estimée à 1400 mètres de dénivelé positif.

Demain c’est jour de repos après ces 4 étapes de montagne depuis Bormio. Journée de repos peut-être pas forcément nécessaire, mais lors de ma planification du voyage, j’avais préféré prendre des précautions.

En quittant Grono ce matin.

En quittant Grono ce matin.

Piste cyclable vers Bellinzona.

Le château de Bellinzona.

Le château de Bellinzona.

Piste cyclable vers Locarno.

Piste cyclable vers Locarno.

Traversée de la rivière Verzasca, affluent du Tessin, lui-même affluent du Pô, peu avant d’arriver à Locarno.

Traversée de la rivière Verzasca

Le lac Majeur à Locarno.

Le lac Majeur à Locarno.

Locarno.La Piazza Grande.

Locarno.Le château Visconteo.

En quittant Locarno, l’église de Losone.

Paysage au-delà de Losone.

Cascade et vieux moulin à Golino.

Le train transfrontalier Locarno(Suisse)-Domodossola(Italie) qui part de l’altitude 200 mètres, monte à 800 mètres et redescend à 250 mètres. Un train toutes les heures de 7h50 à 18h50. Bravo ! Par contre, cela paraît très cher, 50 € pour 80 km et 1h50 de trajet.

Le train transfrontalier Locarno(Suisse)-Domodossola(Italie) qui part de l’altitude 200 mètres, monte à 800 mètres et redescend à 250 mètres. Un train toutes les heures de 7h50 à 18h50. Bravo ! Par contre, cela paraît très cher, 50 € pour 80 km et 1h50 de trajet.

Vue vers la vallée d’où je viens.

La gare d’Intragna où j’ai pique-niqué. En Suisse, pas toujours facile de trouver un banc pour s’installer. Pour monter à Intragna il y a 3 lacets très raides et je monte à pied.

La montée vers Camedo.

L’entrée en Italie, juste après Camedo.

Le sanctuaire Madonne del Sangue, la Vierge du Sang, sanctuaire marial sur la commune de Re. Dédié à la Sainte Vierge, il fut construit en 1494, là où il y aurait eu un miracle : une petite fresque de la Madonna Lactans fut frappée par une pierre et se serait mise à saigner. Le premier sanctuaire fut bâti en en 1627, la basilique d’aujourd’hui de 1922 à 1958 où elle fut élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie XII.

Le sanctuaire Madonne del Sangue.

Le sanctuaire Madonne del Sangue.

Le sanctuaire Madonne del Sangue.

Le sanctuaire Madonne del Sangue.

Le village de Druogno.

Peu après avoir traversé Druogno.

Le virage de Masera peu avant d’arriver à Domodossola.

L’hôtel de ville de Domodossola.

De Strasbourg à Domodossola via Salzburg, Trente et Bormio.

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Alpes Européennes – Jour 22 – Campodolcino (Italie) – Grono (Suisse) – 89 km

Longue étape aujourd’hui avec deux cols à plus de 2000 mètres.

Le premier le col de Spluga, 1033 mètres de dénivelé en 19 kilomètres, soit du 5,4 %. Dans la réalité, il y a des passages où ça redescend et d’autre où c’est tout plat, donc la pente moyenne réelle est plus élevée. C’est donc un col plus difficile que ce que l’on pourrait croire. Parti à 6h30, je suis en haut à 9h15, moyenne 6,9 km/h, sans poser pied autrement que pour faire de très nombreuses photos.

Le col de Spluga est une frontière entre l’Italie et la Suisse. Je rentre donc en Suisse où je dors ce soir.

Après le col de Spluga, descente sur Splügen, altitude 1460 mètres,

puis, route d’approche du col de San Bernardino sur une dizaine de kilomètres,

et il reste 8 km d’ascension du col de San Bernardino pour 450 mètres de dénivelé à reprendre.

Je suis en haut à 12h30,

il me reste 40 kilomètres de descente pour rejoindre Grono, altitude 320 mètres, où il fait bien chaud 29°. Arrivée vers 15h

Le barrage d’Isola dans la montée du col de Spluga.

Le village d’Isola.

Le village d’Isola.

En approchant de la station de Modesimo, mais je n’y passe pas, je bifurque juste avant.

Dans la montée du Spluga.

Dans la montée du Spluga.

Le refuge de Teggiate.

Au-dessus de Teggiate.

Le barrage de Montespluga.

Le lac de Montespluga.

Le lac de Montespluga, vue vers l’avant

Le lac de Montespluga, vue vers l’arrière, d’où je viens.

Le village de Montespluga.

En approchant du col de Spluga.

Le Passo del Spluga – 2115 mètres.

Le Passo del Spluga – 2115 mètres.

Le Passo del Spluga – 2115 mètres.

Le Passo del Spluga – 2115 mètres, d’où je viens.

Le Passo del Spluga – 2115 mètres.

Paysage dans la descente.

Lacets du Spluga, côté Suisse.

La descente vers Splügen.

La descente vers Splügen.

La descente vers Splügen. Je vais repartir dans la vallée à gauche.

Splügen.

Splügen.

La descente vers Splügen. Je vais repartir dans la vallée à gauche.

Splügen.

Et c’est reparti vers le col de San Bernardino !

Et c’est reparti vers le col de San Bernardino !

Le village de Nufenen.

Le village de Nufenen.

Paysage après Nufenen.

Le village d’Hinterrhein.

Paysage. Je suis sur une route d’excellente qualité, large, sans aucune circulation, qui double l’autoroute qui a l’originalité d’ête une autoroute avec une seule voie dans chaque sens. Cette autoroute passera par un tunnel sous le col de San Bernardino, mais je la retrouve dans les mêmes conditions de l’autre côté. Elle m’accompagnera jusqu’à Grono, et même Bellinzona demain matin.

Vue d’où je viens, ensuite c’est le début de l’ascension du San Bernardino.

Dans la montée du col, vue d’où je viens. C’est quoi ça ? J’optais pour un ouvrage de défense militaire. Pas du tout, ce sont les tours d’aspiration et de ventilation du tunnel qui passe sous le col. Sur l’autre versant du col on retrouve les deux mêmes tours qui sont les extémités de deux puits distincts, l’un pour l’aspiration, l’autre pour la ventilation.

L’approche du col de San Bernardino.

Le col de San Bernardino – 2066 mètres, légèrement plus bas que le Spluga (2115 mètres).

Le col de San Bernardino – 2066 mètres.

Le lac de Moezola au col de San Bernardino.

Le lac de Moezola au col de San Bernardino.

Le lac de Moezola au col de San Bernardino.

La descente vers Bellinzona.

Le village de San Bernardino, sous le col, dans la descente vers Bellinzona.

Le village de Mesoco.

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Alpes Européennes – Jour 21 – Pontresina (Suisse) – Campodolcino (Italie) – 75 km

Beau temps comme d’habitude.

L’étape à consister à descendre de Pontresina (Suisse) altitude 1834 mètres jusqu’à Chiavenna (Italie) altitude 327 mètres et à remonter ensuite à Campodolcino (Italie), altitude 1075 mètres, la vallée du col de Spluga qui est à mon menu de demain matin.

Départ 7h30 après le petit-déjeuner de l’auberge de jeunesse.

J’hésite entre l’itinéraire cyclotourisme et celui de vélo de route pour rejoindre Saint Moritz … mais ce sont des chemins … je me lasse très vite … comme d’habitude …

J’ai du mal à comprendre …

A Célérina, je fais le choix de monter à Saint Moritz. Je ne suis pas sûr que ça valait le détour. Je préfère, de très loin, les villages autour qui ont gardé un certain caractère.

Très belle descente, douce, en longeant des lacs au départ, lac de Saint Moritz, lac de Silvaplana, lac de Sils, puis après Maloga, une descente beaucoup plus raide jusqu’à Chiavenna, très jolie ville.

De Chiavenna à Campodolcino, 750 mètres de montée en 13 kilomètres, entre 12h30 et 14h30, il faisait bien chaud, mais il y avait de l’air frais aussi. Montée pas très difficile, mais pas si facile, avec un passage de 400 mètres à plus de 10 %, j’ai posé pied sur une centaine de mètres. Normal.

La gare de Pontresina.

La gare de Pontresina.

La gare de Pontresina, gare multi-modale.

En quittant Pontresina, ce matin.

Le village de Celerina, peu après le départ.

Le village de Celerina, peu après le départ.

Le village de Celerina, peu après le départ.

Atterissage à l’aéroport Engadin à Samedan, le village voisin de Celerina. C’est l’aéroport de Saint Moritz.

Modestie de Saint Moritz. J’ai lu que c’était la ville au monde la plus chère au m2 neuf, 39 000 € au m2.

Saint Moritz.

Saint Moritz. Église enclavée entre des hôtels.

Saint Moritz.

Le lac de Silvaplana.

Silvaplana.

Silvaplana.

Silvaplana.

Paysage.

Paysage.

Paysage.

Vue d’où je viens en longeant divers plus ou moins grands lacs. Ici , c’est le lac de Sils.

Paysage à Maloga.

Les lacets du col de Maloga, col que je fais en descente, il ferme la vallée de Saint Moritz, en pente très douce, et plonge sur Chiavenna. Des lacets très très serrés et très rapprochés.

Le village de Schena.

Du côté de Stampa.

Le village de Promontogno. Un tunnel, interdit aux vélos, passe sous le village.

Le village de Promontogno.

Le village de Promontogno.

Le village de Promontogno.

Le village de Castasegna, dernier village suisse avant la frontière italienne.

Le village de Castasegna.

Entrée en Italie. Les voitures de course sont de sortie.

Le village de Borgonuovo.

Le village de Prosto.

Intérieur de l’église du village de Prosto.

Arrivée à Chiavenna.

Arrivée à Chiavenna.

Arrivée à Chiavenna.

Le château de Chiavenna.

Le château de Chiavenna.

Chiavenna.

L’hôtel de ville de Chiavenna. « Cessate il fuoco ». Où ça ? Gaza ? Ukraine ? Iran ?

Chiavenna.

Chiavenna.

Chiavenna.

Chiavenna.

En montant sur Campodolcino, le village de San Giacomo Filippo.

En montant sur Campodolcino, le village de Gallivaggio.

Vu de ma fenêtre de chambre à Campodolcino. Les cloches sonnent très fort à 17h30 et 17h45, un carrillon plus doux à 19h.

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Alpes Européennes – Jour 20 – Bormio (Italie) – Pontresina (Suisse) – 70 km

Le temps se maintient au sec. Ces derniers jours, des averses en fin d’après-midi, mais aucune pluie quand je roule.

Une journée avec 4 cols de plus de 2000 mètres. Impressionnant non !

En fait, le premier col, le col de Foscagno à 2291 mètres avec 1100 mètres de dénivelé depuis Bormio était la « difficulté » du jour. Ensuite, j’ai un peu redescendu, mais en restant en altititude et les 3 cols suivants ne présentait pas de dénivelé important, donc pas très difficile, même si le Bernina était un peu raide sur la fin.

Après l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, je suis entré en Suisse par le Forcola di Livigno, mon troisième col de la journée.

Le col de Bernina se trouve sur la ligne de partage des eaux entre la mer Noire et la mer Adriatique. Il sépare également deux langues et deux cultures : l’Engadine où se parle le romanche et le val Poschiavo où se parle l’italien.

Parti à 6h du matin, je suis en haut du Foscagno un peu avant 9h, j’arrive au Bernina un peu avant 13h.

Restait plus qu’à descendre sur Pontresina.

Montée sur le Foscagno, pas très agréable, pas mal de circulation, poids lourds et automobiles, quasiment pas de cycliste. Circulation peut-être lié à l’embauche un lundi matin.

Pour les 3 cols suivants, j’étais tranquille, mais il y a beaucoup de travaux en cours sur cette portion d’itinéraire avec des passages à une voie de circulation dans un sens. Les feux rouges n’arrêtent pas le cycliste qui monte, mais cela crée des paquets de voiture à certains moments.

Et pour les 3 cols suivants, il est plus tard et je croise ou me fait doubler (pas tant que ça) par énormément de cyclosportifs.

Peu après le départ, en arrivant sur le village de Pradelle.

Au premier plan, ce doit être l’église de Semogo, au fond le village de San Carlo.

Jalonnement dans le Passo del Foscagno, moins sophistiqué qu’hier, mais jalonnement kilométrique et hectométrique. Pour les autres cols de la journée, il n’y aura pas de jalonnement.

La vallée d’où je viens.

L’arrivée sur le Passo del Foscagno.

Passo del Foscagno – 2291 mètres – Premier col de la journée.

La douane, inoccupée au col de Foscagno, mais on est toujours en Italie, et assez loin de la frontière Suisse. Ce col est incontournable lorsque l’on rentre de Suisse en Italie par la ville de Livigno.

Passo del Foscagno – 2291 mètres – Premier col de la journée.

En descendant du Foscagno, vue sur Trepalle.

Le village de Trepalle. Je vais remonter vers le col que l’on aperçoit au fond.

Au delà de Trepalle, le village de Gembré.

Au delà de Gembré.

Le Passo del Eira – altitude 2208 mètres. 180 mètres de dénivelé positif.

Dans la descente du col d’Eira, vue sur Livigno.

Livigno.

Livigno, vue vers le nord (je n’y vais pas).

Livigno.

En quittant Livigno, vue vers le sud, ma route vers le Forcola di Livigno.

Sur un vélo, on n’aime pas les petits bruits. Et voilà qu’à chaque coup de pédale, j’ai un petit « clac ». Je m’inquiété, et à chaque tour de pédalier, c’est un peu plus fort. C’est alors que je m’aperçois que je suis poursuivi par une skieuse à roulettes et ce que j’entends ce sont ses coups de bâton sur le maccadam, de plus en plus fort parce qu’elle se rapproche. Elle finit par me doubler. Dans cette vallée de Livigno, je verrais de très nombreuses jeunes femmes en cours d’entraînement. Je n’ai pas trouvé d’explication pourquoi il n’y avait que des femmes, probablement une compétition à venir, ou un centre d’entraînement bien identifié. Je n’ai rien trouvé. Une chose sûre la vallée très longue avec peu de dénivelé semble propice à la pratique de ce sport.

La route vers le Forcola di Livigno.

La route vers le Forcola di Livigno.

La route vers le Forcola di Livigno.

Le Forcola di Livigno, altitude 2315 mètres – 3ème col de la journée. Dénivelé 460 mètres depuis Livigno.

Le Forcola di Livigno, le côté où je vais descendre.

Le Forcola di Livigno, le côté d’où je suis monté.

Le Forcola di Livigno, le côté où je vais descendre.

Dans la descente du Forcola di Livigno,.

Dans la descente du Forcola di Livigno,.

Le Passo del Bernina – Altitude 2330 mètres – dénivelé 275 mètres depuis la descente du Forcola di Livigno,.

Le Passo del Bernina – Altitude 2330 mètres

Le Passo del Bernina – Altitude 2330 mètres

Le Passo del Bernina – Altitude 2330 mètres, vue d’où je viens.

Le Passo del Bernina – Altitude 2330 mètres

Le Passo del Bernina – Altitude 2330 mètres

Sous le Passo del Bernina – le Lago Bianco, avec ses eaux que je dirais turquoise, Un site suisse dit « Le lac est alimenté par des eaux de glacier riches en limon (le «lait des glaciers»), qui lui confèrent une couleur blanc laiteux. Le Lago Bianco est à la fois un lac de barrage et une ligne de partage des eaux. À l’est, ses eaux se jettent dans la mer Noire; au sud dans la mer Adriatique. »

Le site de la Camera Obscure au Bernina Pass. La Camera Obscura située sur le site du sous-station d’entretien Bernina du Tiefbauamt Graubünden est une pièce sans fenêtres, conçue comme une expérience visuelle unique. La lumière pénètre par un trou dans le mur, projetant l’image du paysage extérieur sur la paroi intérieure concave, offrant ainsi une manière inattendue d’observer le panorama. Ouvert le samedi et le dimanche en juin !

Le train Bernina Express relie Saint-Moritz au val Poschiavo et passe par le col de la Bernina avec une vue panoramique de la chaîne de la Bernina dans son ensemble. Il est une des lignes des chemins de fer rhétiques RHB. Chemins de fer à voie métrique (1 m de large au lieu de 1,435 mètres).

Paysage en descendant sur Pontresina.

Le torrent Ova da Bernina aux eaux de couleur turquoise, blanc laiteux.

Pontresina.

Pontresina.

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Alpes Européennes – Jour 19 – Passo di Gavia – Altitude 2652 mètres – 54 km

Aujourd’hui, c’était journée de repos, mais il faut bien s’occuper pendant une journée de repos.

Quand on est dans une belle ville, comme Salzburg, ou Trente, c’est pas trop difficile.

Bormio a le privilège d’être au pied de trois cols prestigieux, le col de Foscagno par où je pars demain, le col de Stelvio et le col de Gavia, points de départ de grandes courses en montagne. C’est une ville d’hôtels touristiques, rien de très intéressant.

Je n’avais rien envisagé du tout pour cette étape de repos, mais la forme étant là, pourquoi ne pas faire un petit col sans bagages pour s’occuper ?

Après recherche, je vois le col de Gavia qui pourrait correspondre à mes envies, mais je rate le Stelvio, caché par un autre col qui vient avant (comme on peut voir le Lautaret, en ratant le Galibier …). Sinon j’aurai probablement choisi le Stelvio, un peu plus haut, un peu plus prestigieux, … à mettre dans mes tablettes …

Parti à 6h00, je suis à 9h20 en haut pour 27 kilomètres parcourus et 1453 mètres de dénivelé positif sans arrêter pour mettre pied à terre autrement que pour prendre des photos, malgré un passage de 200 mètres identifié à plus de 16 %, et un kilomètre estimé par le jalonnement à 11,3 % (le seul à plus de 10 %).

Soit une moyenne de 8,1 km/h pour une pente moyenne de 5,4 %.

Un col sans grande difficulté avec un vélo sans bagages, mais un col long (27 km). Le Mortirolo hier faisait 12 kilomètres.

Je reste étonné par ma performance dans le Grossglokner 32 km à 6 % à 6 km/h avec bagages.

Demain je reprends la route, avec bagages !

Vue, ce matin en partant à 6h du matin, depuis Bormio, sur la vallée par où je pars demain.

En approchant du village de Uzza.

Jalonnement du Passo di Gavia. J’en suis au deuxième kilomètre, à l’altitude 1278 mètres, je suis à 23,8 kilomètres du sommet, et ce deuxième kilomètres a une pente moyenne de 5,3 %. C’est la première fois cette année que je retrouve ce type de jalonnement, classique en France sur les grands cols du Tour de France. Le Gavia est un des grands cols du Giro (pas cette année).

Paysage en montant.

Le passage au village de Santa Caterina.

Payasage. En plus du jalonnement tous les kilomètres, on a un jalonnement tous les 100 mètres. Ici, je sais que je suis dans le 16éme kilomètre et que j’ai fait 400 mètres dans ce kilomètre. Il est 8h.

Paysage en montant, il est 8h30.

Paysage en montant. Il est 8h47.

Il est 9h05. J’arrive au refuge Arnaldo Berni, un militaire italien spécialiste du combat en haute-montagne, disparu dans une crevasse en septembre 1918.

Passo di Gavia – 2652 mètres. Il est 9h19.

Au-dessus du col, la Madonna delle Vette., la madonne des sommets, un autel et les bustes de Fausto Coppi, grand coureur cycliste des années 1950, et Vincenzo Torriani, directeur du Giro de 1949 à 1992.

D’où je viens, la vallée du torrent Gavia.

La vallée du Rio di Gaviala. En descendant par là, je rejoindrai Vezza d’Oglio d’où je viens. J’aurais pu monter par ce col pour rejoindre Bormio, mais d’une part, en préparant mon itinéraire, j’ai peut-être eu peur de l’altitude du Gavia à grimper avec bagages, d’autre part, je préférais probablement aussi un col moins prestigieux, mais plus tranquille en terme de circulation automobile.

Au dessus- du col de Gavia.

Au col de Gavia, une horde de motos. J’en ai eu très peu dans la montée, par contre, dans ma descente, j’en ai croisé des dizaines, et j’ai été doublé par des dizaines. Heureusement les voitures de course n’était pas de sortie aujourd’hui dans ce col.

Le lac du col de Gavia en cours de dégel.

En descendant du Passo di Gavia, aperçu sur la montagne en approchant de San Antonio.

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