Hier, balade à pied avec Chantal, d’abord, à partir du lac de Chambon, en prenant la véloroute aménagée le long du lac du Chambon, sur la rive gauche de la Romanche. La route de Briançon longe le lac du Chambon en remontant la rive droite de la Romanche.
Cette véloroute a été aménagée sur la route qui a servi de dépannage lorsque le tunnel du Chambon avait subi un glissement de terrain en 2015. Le tunnel avait été fermé pendant 20 mois.
Mais cette véloroute est fermée, sans aucune précision sur la réouverture, des travaux de sécurisation sont en cours.
Nous avons du faire demi-tour, et nous sommes montés à Mizoën.
Ce matin, départ 6h08, objectif : le col du Galibier (2642 mètres) auquel on accède par le col du Lautaret (2568 mètres).
Le col du Lautaret permet de passer de la vallée de la Romanche (affluent du Drac au sud de Grenoble (entre Vizille et Grenoble), lui-même affluent de l’Isère à Grenoble) à la vallée de la Guisane (affluent de la Durance à Briançon).
Le col du Galibier permet de passer des vallées de la Romanche et de la Guisane à la vallée de la Maurienne.
J’ai déjà plusieurs fois franchi le col du Galibier. La première fois avec bagages au cours de l’été 1974 avec mon frère François dans un circuit Saincaize-Lyon passant par les grands cols alpins du Tour de France. J’avais 20 ans et mon frère 19 ans.
Aujourd’hui, pour la première fois, je ne passerai pas le col, la route est ouverte pour passer en Maurienne via le tunnel routier sous le col, mais la route qui permet de monter au col est fermée. On est encore au mois de juin et la route ne doit pas être déneigée, ou le mauvais temps a peut-être rendu la route impraticable.
Il manque donc le dernier kilomètre. Au lieu de monter à 2642 mètres, je ne suis monté qu’à 2552 mètres, m’épargnant le dernier kilomètre à 10 %.
Le Tour de France 2024 passera par le col du Galibier (la route aura probablement été déneigée), le mardi 2 juillet lors de sa quatrième étape (!) en venant d’Italie (départ du Tour à Florence le samedi 29 juin) via le col du Montgenèvre (classé 2° catégorie) et Briançon. Le col du Galibier est classé en Hors-Catégorie.
Temps couvert pendant toute l’ascension. Je suis parti en T-shirt et polaire, mais après treize kilomètres, j’ai mis mon coupe-vent que j’ai gardé jusqu’en haut où il faisait très froid.
Pas très gênant dans la montée, mais pour la descente, j’ai rajouté un maillot en polaire sous mon gilet polaire et par-dessus mon coupe-vent. J’ai rajouté aussi ma cape-de pluie pour m’isoler encore mieux du froid. Je n’avais pas pris mes gants … ils sont pourtant au Freney… je ne les oublierai pas pour mes prochains parcours.
Après 28 kilomètres, c’est long, j’étais content d’arriver au col du Lautaret. Pause d’un quart-d’heure pour manger un sandwich pain-beurre de cacahuète.
Et c’est reparti pour les 7 kilomètres restants.
J’en avais encore sous la pédale quand je suis arrivé au tunnel, prêt pour le kilomètre final, mais déception !
Montée au col du Lautaret : pente moyenne 4%, vitesse moyenne 10,2 km/h
Montée au tunnel du Galibier (depuis le Lautaret) : pente moyenne 6,4 %, vitesse moyenne 7,4 km/h
Avant de redescendre, j’ai fait une pause à l’abri du vent du mémorial Henri Desgranges, déshabillage et rhabillage pour enfiler mon maillot polaire sous mon gilet et mon coupe-vent. J’ai eu beaucoup de mal à enlever mon casque, je n’arrivais pas à le détacher tellement j’avais les mains froides.
J’en ai aussi profité pour manger un œuf et une banane.
Je ne me suis fait doubler par aucun cycliste pendant toute cette ascension, et pendant les 20 minutes où je suis resté en haut, je n’en ai pas vu arrivé un seul.
Descente tranquille, d’une part, il n’est pas facile de freiner avec des mains gelés, d’autre part, la route du Galibier est étroite et sans aucune protection, et l’heure avançant, les voitures commençaient à monter et beaucoup de cyclistes aussi.
Retour à midi au Freney.

Profil de l’ascension du col du Galibier, altitude 2568 mètres, à partir du Freney d’Oisans, altitude 932 mètres, 35 km, pente moyenne 4,6 %.

Mizoën sur son promontoire au-dessus du lac de Chambon, vue de la véloroute (fermée) le long du lac (rive gauche de la Romanche)..

Pause après 13 kilomètres de route, je mets mon coupe-vent par dessus ma polaire, il ne fait pas chaud.

Au col du Lauraret, intersection pour le col du Galibier, ouvert, pas tout à fait …

Col du Lautaret, altitude 2058 mètres.

La route du col du Galibier, fermée ! A tous, même aux piétons.

Le tunnel routier, sous le col du Galibier, voie unique en alternance dans un sens ou dans l’autre, interdit aux piétons et aux vélos, mais ils n’ont pas le choix, à droite la route du col est fermée !

Le mémorial Henri Desgrange, créateur du Tour de France Cycliste, juste avant l’entrée du tunnel du Galibier qui permet de passer dans la vallée de la Maurienne.

La vallée de la Guisane qui se jette dans la Durance à Briançon, Durance qui alimente le lac de barrage de Serre-Ponçon, arrose Sisteron, Manosque, Cavaillon avant de se jeter dans le Rhône à Avignon.

La vallée de la Guisane qui se jette dans la Durance à Briançon, Durance qui alimente le lac de barrage de Serre-Ponçon, arrose Sisteron, Manosque, Cavaillon avant de se jeter dans le Rhône à Avignon.

Le col du Lautaret, vu en descendant du col du Galibier.

Villar d’Arêne.

La Grave.

Cascade, après La Grave, en descendant vers le lac de Chambon.

Dans la montée du Galibier à 9h20, je suis loin d’être en haut, photo prise par Photo-Cols.

Dans la montée du Galibier à 9h28, un peu plus haut que la photo précédente, il me faudra encore trente minutes pour être au col, photo prise par Photo-Breton.

Dans la montée du Galibier à 9h28, un peu plus haut que la photo précédente, il me faudra encore trente minutes pour être au col, photo prise par Photo-Breton.

Dans la descente du Galibier à 10h42, j’ai mis ma cape de pluie pour diminuer le froid et cacher mes mains sous la cape, photo prise par Photo-Cols.
Quel guerrier , respect pour la ténacité dire que j’etais fier de mes 900 m dénkvelé sous le soleil breton
Bonjour Pierre
Quel courage ? une bise à Chantal.
Bonne continuation, on t’embrasse.
Un grand bravo à toi Pierre! quel joli col et quel beau paysage!
Bonne route!