Freney d’Oisans – jour 13 et 14 – Le BAC – Brevet Alpin de Cyclotourisme – 205 km

Pour terminer en beauté ce séjour de deux semaines en Oisans, après 5 belles randonnées à vélo à la journée (Les Deux Alpes, le col de Sarenne via Mizoën, le col de Sarenne via l’Alpe d’Huez, le col du Galibier par le col du Lautaret, le col d’Ornon et le col de Solude),

j’envisageais de retenter le BRA (Brevet de Randonneur des Alpes), brevet qui consite à faire une boucle partant de Bourg d’Oisans et y revenant,via les cols de La Croix de Fer, du Mollard, du Télégraphe et du Galibier, en une journée.

J’avais tenté ce défi en juillet 2019, mais j’avais échoué. Arrivé au sommet du col du Télégraphe, j’avais renoncé, à bout de forces, et j’avais demandé à la voiture-balai d’un groupe de cyclistes hollandais de me transporter au sommet du Galibier, ayant terminé à vélo par la descente sur le Freney d’Oisans.

Mais les conditions n’étaient peut-être pas optimales. Je revenais de mon voyage en Ukraine (2 mois), j’avais peut-être trop roulé dans les 10 jours précédents, bon pour l’entraînement, mais aussi usant, et je l’avais tenté avec mon vélo de course aux développements plus grands que ceux de mon vélo de randonnée.

Cette année, j’avais pris la précaution de ne rouler qu’un jour sur deux.

Mais j’ai pris cinq ans de plus depuis 2024, et après réflexion, j’ai préféré tenté le BAC (Brevet Alpin de Cyclotourisme). La même chose que le BRA (Brevet de Randonneur des Alpes), mais sur deux jours.

Que ce soit en 2019, ou cette année, je ne me suis pas inscrit officiellement au brevet qui a lieu à une date fixe un an sur deux (2019, 2021, 2023, 2025), mais le BRA officiel ou non, j’en rêve depuis 1973 …

Cette randonné de deux jours s’est bien passée, mais ce sera probablement ma dernière grande randonnée alpine. Le col de la Croix de Fer, c’est 26 km de montée rude, le col du Galibier, c’est 34 km de montée en comptant l’ascension préalable du Télégraphe ou du Lautaret, cela commence à faire très long, et encore plus en les enchaînant deux jours de suite.

Du Freney à Modane, 117 kilomètres,
le col de la Croix de Fer, c’est 19 km de montée, en excluant les descentes, 1357 mètres de dénivelé à 7 % en moyenne,
le col du Mollard, 400 mètres de dénivelé,
la montée de Saint Jean de Maurienne à Modane, 581 mètres de dénivelé
soit 2338 mètres de dénivelé dans la journée.

de Modane au Freney, 90 kilomètres
le col du Télégraphe, c’est 12 km de montée, 830 mètres de dénivelé à 7 %,
le col du Galibier depuis Valloire, c’est 18 km de montée, 1225 mètres de dénivelé à 6,8 %
soit 2055 mètres de dénivelé dans la journée.

Les montées du Glandon et de la Croix de Fer ont été très agréables, doublé par quelques cyclosportifs.

Les Aiguilles d’Arves étaient dans les nuages.

Dans la montée du Mollard, il faisait un peu plus chaud, mais j’étais tout seul.

Belle descente dans la vallée de la Maurienne via les villages d’Albiez le Vieux, Albiez le Jeune et Villargondran. Petite remontée pour passer par le village du Bochet et rejoindre Saint Michel de Maurienne.

Montée vers Modane via la Nationale en longeant l’autoroute, à l’ombre de l’autoroute qui est surélevée et protégée de l’Arc par un grand mur. Aucune circulation (ou très peu sur la Nationale), l’autoroute vers Modane est gratuite (gratuité peut-être provisoire, car liée à des travaux sur la Nationale).

A 4 kilomètres de Modane, mauvaise surprise, la Nationale est coupée par des travaux, et déviée par le village de Saint André avec une bonne côte, dénivelé 100 mètres. J’ai déjà 110 kilomètres dans les jambes, et 2300 mètres de dénivelé…

Parti à 6h du matin, j’arrive à 16h.

Bonne nuit de récupération à l’hôtel de la Gare.

Le lendemain, retour à Saint Michel de Maurienne via Saint André. En début de journée, la côte est plus facile.

A partir de Saint Michel de Maurienne, début de la montée du col du Télégraphe, montée plus raide que dans mon souvenir … et la moins agréable de toutes mes ascensions, une circulation assez importante de gens pressés, et des groupes de motards.

Dans mes souvenirs, du Télégraphe au pied du Galibier, c’était plutôt un faux-plat, le Plan Lachat.

Dans la réalité, du Télégraphe, on descend sur Valloire, 160 mètres de dénivelé « perdus », pour repartir par une très longue côte en ligne droite. Il y a bien quelques faux-plats, mais ils sont rares et courts.

Parti à 7h de Modane, je suis à 8h à Saint Michel de Maurienne pour démarrer l’ascension du Télégraphe, puis à 9h50 au sommet du Télégraphe. Pause casse-croûte.

Je suis au Plan Lachat, à 8 km du sommet du Galibier à 12h, et à 13h15 au col.

Je me suis fait énormément doublé par des cyclosportifs dans la montée du Galibier, sans en doubler aucun en train de rouler, mais parfois arrêtés pour une pause et me rattappant ensuite. Des cyclosportifs parfois très impressionnant en terme de vélocité !

Retour au Freney d’Oisans peu avant 15h.

Randonnée de deux jours, du Freney d’Oisans à Modane, puis de Modane au Freney d’Oisans.

Randonnée de deux jours, du Freney d’Oisans à Modane, puis de Modane au Freney d’Oisans.

Vue du barrage de Verney sur la route venant d’Allemont. C’est le début de l’ascension du col du Glandon.

La vallée de l’Eau d’Olle d’où je viens, prise après le village du Rivier d’Allemont où la route redescend pour franchir le torrent …

Le barrage de Grand’Maison.

La vallée de l’Eau d’Olle (d’où je viens) vue du barrage de Grand’Maison.

Le lac de Grand’Maison.

Mon vélo au barrage de Grand’Maison. Le sac à dos contient mon matériel de réparation, mon équipement de pluie, mon appareil de ventilation pour l’apnée du sommeil, des vêtements pour me couvrir dans les descentes et me changer le soir, de la nourriture pour la journée.

Le bout du lac de Grand’Maison et la route vers le col du Glandon que l’on aperçoit. Le col de la Croix de fer est en haut de la vallée qui part à droite.

Le col du Glandon, altitude 1924 mètres.

Le col du Glandon, altitude 1924 mètres.

Vue vers le glacier de l’Argentière depuis le col du Glandon.

Le col de la Croix de fer, altitude 2067 mètres. Situé à 2,5 km du col du Glandon, 140 mètres plus haut.

Le col de la Croix de fer, altitude 2067 mètres. Situé à 2,5 km du col du Glandon, 140 mètres plus haut.

La table d’orientation du col de la Croix de Fer.

Le col du Glandon vu du col de la Croix de Fer.

Saint Sorlin d’Arves.

Chapelle à La Saussaz, commune d’Albiez-Montrond.

Le Mollard vu de la Saussaz.

Col du Mollard, altitude 1638 mètres.

Col du Mollard, altitude 1638 mètres. Noter la fontaine, très appréciable !

Vue du col du Mollard vers Albiez le Vieux.

Saint Jean de Maurienne, vue vers le nord (direction Chambéry, Albertville).

Saint Jean de Maurienne, vue vers le sud (direction Modane).

Le village de Saint André, au fond de la vallée, on arrive à Modane.

La mairie de Fourneaux, commune collée à Modane.

Le monument aux morts de Modane.

Le point déchets de Saint André (ordures ménagères, emballages, verre). Dans tous les villages, très propre, très bien organisé.

L’Arc, torrent de la vallée de la Maurienne (Malus Rivus, mauvais ruisseau), torrent impétueux.

Saint Michel de Maurienne.

Saint Michel de Maurienne.

Saint Michel de Maurienne, pont sur l’Arc, départ de l’ascension du col du Télégraphe.

La vallée de la Maurienne en direction de Modane, vue dans les derniers lacets du col du Télégraphe.

Le col du Télégraphe, altitude 1566 mètres.

Vue en direction de Valloire, le plan Lachat, à 8 kilomètres du sommet du Galibier.

La route du Galibier au-dessus du Plan Lachat.

Un col vu du Plan Lachat, mais ce n’est pas le col du Galibier, peut-être le col de la Paré, accessible par les randonneurs à pied.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres. Les trois jeunes femmes qui m’ont doublé en quittant Valloire, qui m’ont distancé régulièrement, qui se sont arrêtés plusieurs fois, que j’ai rattrapés … et finalement elles arrivent 3 minutes avant moi. A mon avis, elles auraient eu besoin d’avoir des développements plus petits.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres.

La route par laquelle je suis arrivé au col du Galibier.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres.

La route ver le col du Lautaret en descendant du col du Galibier. On aperçoit sur la droite le monument à la mémoire de d’Henri Desgranges, créateur du Tour de France.

La route ver le col du Lautaret et la vallée de la Guisane en descendant du col du Galibier.

La route ver le col du Lautaret en descendant du col du Galibier.

5 minutes avant d’arriver au sommet du col du Galibier (photo Photo Breton vendredi 28 juin à 13h13),

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4 réponses à Freney d’Oisans – jour 13 et 14 – Le BAC – Brevet Alpin de Cyclotourisme – 205 km

  1. Philippe Rotiel dit :

    Encore bravo Pierre on croirait lire du Kerouac
    Je suis impressionné

    Bonne récupération

  2. JEAN YVES DAUDIN dit :

    Chapeau Pierre
    Bravo

  3. Michel dit :

    Respect et félicitation pour ces ascensions alpines commentées et illustrées, du grand Pierre encore une fois.

  4. Jran+Paul+Berthelot dit :

    Bravo Pierre une question comment fais tu pour prendre autant de photos ? Tu t’arrêtes souvent ou tu les prends en roulant ??

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