Espagne – Jour 1 et 2 – Toulouse – Miramont de Comminges – 98 km

Je suis reparti hier matin pour un nouveau voyage, en Espagne, cette fois-ci, pour profiter encore de la chaleur de l’été.

Chaleur de l’été dont je n’ai pas souffert, la Bretagne garde un climat relativement frais.

Année très sèche pour moi, en Allemagne à la fin de l’hiver, en Italie au Printemps, à Nantes, Douranenez, La Roche sur Yon, très peu de pluie pour moi, voire pas du tout. Grosse sècheresse en Vendée.

A Nantes, cela a changé en fin de semaine dernière et ces derniers jours ont connu de grosses averses.

Je repars en peine forme, ayant poursuivi un entraînement vélo avec deux sortie d’une cinquantaine de kilomètres, au moins deux fois par semaine, complété par de la nage en mer, tous les jours pendant trois semaines et du footing pour me réchauffer après le bain.

Hier matin, j’ai quitté la maison à 6h00 pour arriver à la gare de Nantes avant une belle averse prévue à partir de 7h.

Train pour Bordeaux, puis train pour Toulouse.

A Toulouse, je passe chez mes amis Michelle et Jean-Marc qui m’invitent à dîner et à coucher. Michelle relève d’une terrible épreuve, 6 mois d’hôpital à la suite d’une double fracture de la malléole, sans trop de gravité à l’origine, mais gravement compliquée à la suite d’une infection nosocomiale attrapée à l’hôpital, un staphylocoque doré, qui heureusement n’a pas eu le temps de s’attaquer aux os. Elle s’en remet bien aujourd’hui après une période très difficile.

Soirée très agréable et excellent dîner terminé par une tarte aux mirabelles….

Et ce matin démarrage après un bon café.

J’ai toujours une bonne étoile qui veille sur moi.

En sortant de chez Jean-Marc, je pars vers la gauche, mais arrivé au bout de la route, après réflexion, je me dis que j’aurai mieux fait de partir à droite.

Je fais demi-tour, et qui vois-je en repassant devant chez Jean-Marc : Jean-Marc avec mon antivol en main …

J’aurais été bien embêté sans cet antivol, obligé d’en racheter un en route.

Piqûre de rappel pour rester toujours attentif avant de quitter un lieu.

Départ effectif à 8h30, arrivée à Miramont de Comminges à 15h30. J’ai bien roulé !

Itinéraire relativement plat, même si j’ai pris 200 mètres de dénivelé. quelques côtes et descentes, 400 mètre de dénivelé positif pour 100 kilomètres, ce n’est rien.

Sortie de Toulouse assez facile, presque toujours sur piste cyclable ou bande cyclable. Très confortable.

La campagne commence après Plaisance du Touch.

Jusqu’à Lherm puis Bérat, Gratens, je traverse quelques agglomérations désertes. On sent bien que les habitants sont partis travailler sur Toulouse.

Je fais ma pause pique-nique dans un petit parc autour de l’église de Marignac-Lasclares. Je me demandais depuis Toulouse si je trouverai un endroit accueillant pour pique-niquer sur un banc à l’ombre. Il m’a fallu faire 50 kilomètres.

Sur une aire de jeux, quelques enfants veillés par deux jeunes femmes. Rencontre agréable, ce sont deux animatrices du service de la protection de l’enfance du département de la Haute Garonne.

Beau parcours toute la journée, toujours sur des petites routes tranquilles, mais plus riche en curiosités l’après-midi, et temps très agréable.

Petite industrie à Gratens.

Marignac-Lasclares. Ma pause pique-nique.

Marignac-Lasclares. Ma pause pique-nique.

Aperçu sur le pays de Comminges avant d’arriver à Le Fousseret.

Entrée dans le Fousseret. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu de pancarte à l’envers. Mais il est bien vrai que le monde marche à l’envers. Etonnement aussi sur le village surveillé par video, c’est très rare, voir exceptionnel, à la campagne.

Le Fousseret.

Le Fousseret.

Le canal de Saint Martory. Il est construit entre 1866 et 1877. Il part de Saint Martory où il prend ses eaux dans la Garonne et va jusqu’à Toulouse, parallèlement à la Garonne. Il assure l’approvisionnement en eau de 200 000 habitants et l’irrigation de 10 000 ha de surface agricole. Il assure le soutien des étiages des rivières Louge et Touch aval

Conduite d’alimentation (probablement en eau, peut-être en matériau ?) d’une usine Larfage (cimenterie) à Martres-Tolosane.

à Boussens, peut-être l’évocation de l’extraction de gaz naturel, gisement découvert en 1939, et d’une ancienne usine de dégasolinage (Procédé industriel visant à récupérer les hydrocarbures liquides contenus dans un gaz naturel dit « gaz humide », afin d’en séparer les fractions condensables (notamment les constituants d’essence comme le pentane et l’hexane).

Saint Martory.

Saint Martory. Le menhir Peyro-Hitto, daté de 6000 ans avant Jésus-Christ. Il n’est pas à son emplacement original.

La Garonne à Saint Martory.

Saint Martory.

Saint Martory. Dans l’église, un cénotaphe « En cette sépulture – Monument de douleur, de vénération et d’amour. Repose – Josephe Pauline Claire Mathilde de Marin – Princesse de Berghes, Saint-Winock. Fondatrice des écoles chrétiennes de cette ville. Elle naquit le XXIII mars MDCCCVI (23 mars 1806). Elle mourut le XX mai MDCCCXLI (20 mai 1841). Jour de l’Ascension de Notre Seigneur. »

A Lestelle de Saint Martory, statue de la bergère de Donrémy ? A moins que ce soit Bernadette de Lourdes ? au centre d’une petite place, sans aucune information d’identification.

Lestelle de Saint Martory

La bastide de Beauchalot.

Le pays de Comminges en approchant de Miramont de Comminges.

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