Encore une longue et belle journée. Parti 8h, retour 17h. Les limites du jour.
Journée grise, froide (pas plus de 7°) et sèche (c’est le plus important).
Je n’ai pas du tout eu froid, sans être très couvert, j’ai de la marge, mais aujourd’hui, j’ai roulé avec mes gants.
Je n’en dit pas plus, il est déjà passé 21h30, mais mes photos sont légendées, même si j’aurai beaucoup d’autres choses à dire.
Demain, je prends la route en suivant plus ou moins la ligne de front.

L’entrée dans la citadelle d’Arras. La citadelle d’Arras est construite par Vauban de 1668 à 1672, pour défendre la place d’Arras. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Lorsque Vauban définit son pré carré destiné à assurer la défense française contre les invasions, il définit une seconde ligne de défense au niveau d’Arras, et fait construire la citadelle de la ville. Jamais attaquée, cette citadelle est surnommée « la belle inutile ».

La salle dite « des Familles) en entrant dans la citadelle d’Arras, avec une exposition retraçant l’historique des citadelles Vauban.

La citadelle d’Arras.

La citadelle d’Arras. Petite cour intérieure.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.
Le Arras Mémorial

Le cimetière du Faubourg d’Amiens. The Arras Mémorial And The Flying Services Mémorial. Au printemps 1916 les Français ont remis Arras aux forces du Commonwealth. C’est dans cette ville qu’a été développé un système de tunnels utilisés pour la préparation de la grande offensive prévu en avril 1917. Le cimetière fut commencé en mars 1916, derrière le cimetière français mis en place plus tôt. Il a été utilisé jusqu’à la fin des combats en novembre 1918. Le cimetière a été agrandi après l’armistice lorsque des charniers et deux petits cimetières des environs ont été acheminés dans celui-ci. Les tombes françaises ont été regroupées dans un autre cimetière, et l’emplacement a été utilisé pour y construire le mémorial qui célèbre la mémoire de près de 35 000 militaires du Commonwealth tombés dans le secteur d’Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, victoire de l’offensive qui fera reculer les Allemands jusqu’à Cambrai.Le Arras Flying Services Mémorial célèbre la mémoire de plus de 1 000 aviateurs de la Royal Naval Air Service, le Royal Flying Corps et la Royal Air Force tués sur le front ouest.Le cimetière fait partie des 139 sites mémoriels et funéraires de la Première Guerre mondiale inscrits au patrimoine mondial lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial1.

Notre maison à Arras, toute en haut au centre, sous le toit, ma chambre. Maison aujourd’hui inhabitée. Elle ne correspond probablement plus à la taille des familles d’aujourd’hui… La maison d’en face, strictement identique, est également inhabitée.

Le lycée Robespierre où j’ai fait mes deux année de classes préparatoires. Un excellent souvenir ! Une occasion de rendre hommage à mes profs, Monsier Delbé en maths, Monsieur Buzin en physique chimie, en sup. Monsieur Charbonnel en physique-chimie en spé. Je ne cite pas le prof de maths de spé, un jeune Normale Sup, qui s’est fait chahuté toute l’année, année en maths perdue pour moi, mais j’étais en Spé B, physique-chimie, le programme de Sup était suffisant pour s’en sortir.

L’avenue par lquelle j’arrivais à vélo au lycée, et d’où je repartais le midi pour aller déjeuner à la maison à 1,4 km et revenir ensuite au lycée pour les cours de l’après-midi. Un jour, trp pressé de rentrer à midi, mon pied glissa sur la pédale, et vint se coincer dans les rayons de la roue avant. Beau vol plané sous les yeux de Charbonnel, mon prof de physique, et à la colle suivante, il m’expliqua avec schéma au tableau comment changer ma fourche tordue, ce que je fis quelques jours après !

A l’époque, le sous-sol du lycée était un grand garage à vélo, et il était très rempli. Aujourd’hui, des salles ou ateliers ont du être aménagé dans ce lycée devenu lycée général et technologique. et l’on voit sur cette photo l’abri-vélo minable de ce grand lycée et 2 appuis-vélos non abrités. Surprenant ! Mais hier je disais qu’il y avait de bons aménagements cyclables sur l’agglo, mais les cyclistes sont très très rares, et je n’ai pas vu un vélo électrique (et Arras n’est pas une ville de pauvres, c’est une ville bourgeoise, un peu comme Angers). La voiture a tué le vélo.

La place Victor Hugo. En attente de requalification. Traduit probablement la désertion d’une partie du centre-ville pour des logements en périphérie. C’est à 1 km de la gare ou de l’hôtel de ville.

La place des Héros (petite place) au pied du Beffroi de l’Hôtel de Ville, et derrière avec la grande roue, la Grand’Place.

La place des Héros et l’église Saint Jean Baptiste.

Au fond, à moins d’un kilomètre, on aperçoit le lycée Robespierre, et légèrement à gauche, l’espace forestier c’est l’emplacement du polygone, la citadelle Vauban.

La place de la Vacquerie, place du marché, derrière l’hôtel de ville, et derrière on aperçoit la cathédrale Saint Vaast.

L’église Saint Jean Baptiste.

L’église Saint Jean Baptiste.

L’église Saint Jean Baptiste. Descente de la Croix par Rubens.

L’église Saint Jean Baptiste. Deux stations du chemin de croix.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

Dans la carrière Wellington. Cette carrière est un mémorial de la Bataille d’Arras.

Le front en 1917. La bataille d’Arras est une offensive de diversion par l’armée anglaise avant de lancer une offensive principale de l’armée française menée par le Général Nivelle en avril 1917. Les deux furent un terrible fiasco qui fit plusieurs centaines de milliers de morts.

Pelles et pioches utilisées par les soldats tunneliers néo-zélandais pour creuser les galeries sous la ligne de front à partir des anciennes carrières d’Arras.

Un tunnel creusé à la pelle et à la pioche.

Ouvrage aperçu dans la librairie de de la carrière Wellington.

L’église d’Achicourt près de laquelle j’ai pique-niqué.

Au bord de la Scarpe à Louez.

Au bord de la Scarpe à Louez. Ancien moulin à eau.

Les Pierres Jumelles à Ecoivre, non loin du Mont Saint Éloi.

Le Mont Saint Éloi vu des Pierres Jumelles.

Le cimetière anglais d’Ecoivres.

Le château d’eau de l’hippodrome.

La salle d’Armes Laura Flessel, derrière l’hippodrome.
Beaucoup de souvenirs à voir ces photos d’Arras…
Bonne continuation,
François
Elle est très jolie ton ancienne maison.
Arras est assez plat, c’est moins harrassant à vélo…
Bonne route Pierre.
Bonjour Michel,
Effectivement je ne suis pas du tout harassé. On parle des monts d’Artois, mais ce ne sont que de petites collines, moins raides que franchir nos vallées nantaises, Gesvres, Cens, Chézine.
Amitiés
Pierre
Très jolie la maison , en effet ! Je suis désolée de ramener ma fraise : mais si la grandeur des habitats étaient proportionnels à la taille de la famille : ça se saurait ! et hélas cela n’a jamais été le cas ; les belles grandes demeures sont réservées à ceux ayant une bonne assise financière ; ma mère me racontait que du temps où le patronat logeait les ouvriers , eh bien les couples quand ils travaillaient à deux étaient à l’aise dans leur logement ..mais quand la femme s’arrêtaient de travailler car elle avait des enfants , ils devaient se loger dans un logement plus petit , quant aux paysans , nombreux dans les années 1950-60, il fallait d’abord loger le bétail et le foin : donc s’il y avait une chambre pour les garçon et une pour les filles , c’était bien le maximum …et que je sache , ça n’a pas tant changé que ça…