Longue étape aujourd’hui, mais très semblable aux précédentes. Dénivelé positif 697 mètres, dans la moyenne depuis 7 jours.
Temps un peu incertain le matin, il a dû bien pleuvoir dans la nuit, mais beaucoup de soleil un peu plus tard.
Départ 8h15, comme hier, c’est l’inconvénient du petit déjeuner inclus dans le prix de l’hébergement. C’est toujours très bien, le café est bon, bien fort, peut-être un peu trop pour mon organisme. La dosette Nescafé ne vaut pas le café servi, mais me convient mieux, et me laisse la liberté de partir beaucoup plus tôt.
Beaucoup de vélos randonneurs avec bagages encore aujourd’hui, et de vélos de ville à Salzbourg, mais jusqu’à 10h, je suis tout seul sur la route …
A Aschau im Chiemgau, je demande à un réparateur de vélo de me prêter sa burette d’huile pour en remettre sur la chaîne, j’ai oublié la mienne.
Après sept jours de route, demain, c’est jour de repos et de découverte de Salzbourg.
Ce n’est pas la première fois que je viens à Salzbourg. Fin juin-Début juillet 1977, avec mon frère François, nous avions fait un Paris-Salzbourg 1700 km en 17 jours. François venait de terminer son diplôme d’Ingénieur Institut du Nord (Centrale Lille aujourd’hui) et c’est avec quelques-uns de ses copains que nous étions partis de Paris. L’itinéraire était prévu, mais pas les étapes, nous dormions probablement en camping sauvage, peut-être en vrai camping. Les copains nous avaient quittés quand nous approchions de l’Allemagne (ou de la Suisse). C’était notre première randonnées dans les Alpes non françaises.
A Salzbourg, le 13 juillet 1977, nous n’avions pas pris le temps de découvrir la ville (à l’époque nous ne faisions pas de tourisme urbain), nous avions directement pris un train-couchettes direct pour Paris (quel heureux temps pour les cyclo-randonneurs, les trains de nuit ! ça revient, pas très vite …), nous réveillant le 14 juillet matin à Paris. Après une journée de repos à Paris (où habitait alors nos parents), nous avions rejoint en deux jours La Roche sur Yon (420 km).

Extrait de notre carnet de photos de 1977.

File de camions sur l’autoroute vers l’Autriche.

Paysage en arrivant sur Aschau im Chiemgau.

Aschau im Chiemgau.

Aschau im Chiemgau.

Paysage.

Château à Bernau am Chiemsee, restauré en maison de vacances.

Gué dans la forêt.

Site de l’ancienne gare d’exploitation de la tourbe extraite dans les environs. La tourbe extraite était transportée sur une voie de chemin de fer à voie étroite 880 mm, longue d’une trentaine de kilomètres.

Site de l’ancienne gare d’exploitation de la tourbe extraite dans les environs. La tourbe extraite était transportée sur une voie de chemin de fer à voie étroite 880 mm, longue d’une trentaine de kilomètres.

Ancien wagonnets de transport de la tourbe.

Le train circule encore le samedi et le dimanche de mai à octobre.

Dans la forêt, j’ai monté sur une centaine de mètres une côte signalée à 18 %.

Pont de l’autoroute Munich-Salzburg, en réfection, pont au-dessus de la Grossache, rivière venant d’Autriche et se jetant dans le Chiemsee, pour finir dans le Danube.

Paysage à mon point culminant de la journée, 631 mètres. peu après le village de Lauter.

Entrée en Autriche.

C’est la rivière Saalach qui marque la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. La rivière Saalach est un affluent de la Salzach, donc un sous-affluent du Danube par l’Inn. Les eaux sont très boueuses, c’est probablement lié aux orages de la nuit.

Dès le passage de la frontière, on entre dans l’agglomération de Salzbourg.

Passerelle sous le pont autoroutier pour franchir la rivière Salzach. Type de passerelle dont rêvent les habitants de La Chapelle sur Erdre pour franchir l’Erdre sans avoir besoin de prendre le pont de la Jonelière, bien plus en aval.

Sous le pont autoroutier, vue vers Salzbourg.

Barrage sur la Salzach en approchant de Salzbourg.

La route vélo d’accès à Salzbourg, tranquille, de très bonne qualité et très fréquentée.
Salut Pierre
Je suis actuellement en Slovénie…dans une semaine environ à Salzbourg j’arrive du la ge Gardemais je suis obligé de modifier mon itinéraire le tunnel ferroviaire au nord de Villach est en rénovation jusqu’au 4 juillet. Du coup l’itinéraire de l’Adria qui va de Venise à Salzburg est actuellement impossible je vais rejoindre Maribor et remonter vers Graz puis Salzburg Munich et retour au Las de Garde par le Brenner et Cortina d’Ampezzo…j’ai etrenne mon gravel VAE je ne regrette pas mes jambes commencent à souffrir à 76 ans…bon périple
Jean Paul
En effet , longue étape .. beaucoup de pistes cyclables ?
Bon repedalage 🤣