Encore un très bel itinéraire aujourd’hui. Je suis retourné dans la montagne. Je suis ce soir à 968 mètres d’altitude dans le parc naturel de la Sierra Nevada, et j’ai longé le parc naturel du désert de Tabernas que ne traverse aucune route, seule la voie de chemin de fer, Alméria-Grenade. Depuis mon entrée en Espagne, j’ai traversé des dizaines de parcs naturels.
Il faisait 23° quand je suis arrivé à Abrucena, il fait 18° à 20h. Le vent souffle, il y a des nuages, mais le ciel est encore largement bleu. Il fera 12° demain matin quand je partirai, cela va changer mes habitudes (21° ce matin à Almeria).
Itinéraire perturbé par une route coupée, signalée coupée, mais ne proposant pas de déviation. J’ai perdu beaucoup de temps à déterminer le nouvel itinéraire en utilisant Google Maps et en croisant ses propositions avec LocusMap. Pas facile sur un smartphone, et je voulais être bien sûr que je n’allais pas retomber sur une autre route coupée.
Je pensais m’être beaucoup rallonger, mais finalement l’analyse faite ce soir montre que non.
Parti à 7h30, je suis arrivé à 15h.
De Abla à Abrucena, il y a 2,5 km environ. Je pensais être arrivé, mais j’ai pris par le centre-ville d’Abla et choisi de rejoindre Abrucena en regardant la carte. Je suis tombé sur des côtes très très raides pour m’extraire du centre-ville (j’ai poussé mon vélo) et pour finir, un escalier avec une dizaine de marches.
Abrucena est un village vraiment très reculé dans la montagne.

Profil prévu – 68 kilomètres – 1370 mètres de dénivelé positif

Profil réalisé – 70 kilomètres – 1435 mètres de dénivelé positif. Pas de grosse différence. 2 kilomètres en plus. 65 mètres de dénivelé en plus et une descente très très raide sur une toute petite route de mauvaise qualité.

La ligne du haut, ce qui était prévu. La ligne du bas, le détour.

Je viens de quitter Almeria par une très longue montée, et je redescends aussitôt !

Paysage vers Alméria. On aperçoit l’hôpital, au fond.

Le village de Pechina.

Le village de Pechina.

Paysage. Au fond une cimenterie Holcim.

Paysage.

Paysage.

Paysage.

Cimenterie Holcim et taureau (je n’ai pas trouvé la signification du taureau, on élève des taureaux en andalousie, mais plutôt du côté de Séville).

Taureau ?

Le village de Rioja. Dans beaucoup de villages, je vois ce genre de fontaine, et les robinets délivrent de l’eau fraîche.

Rioja, pour l’égalité des sexes, tolérance et respect.

La région du fleuve Andarax, origine de la civilisation.

Le village de Gador.

Paysage.

La ligne de chemin de fer, voie unique, Almeria-Grenade, cinq trains par jour, 3 heures de trajet environ (certains trains ne s’arrêtent pas à toutes les gares, absurde) à travers le désert de Tabernas où furent tournés beaucoup de films spaghetti dans les années 1960.

Paysage.

Paysage. Noter les tranchées dans la montagne pour faire passer la route.

Beaucoup de cycliste pour monter jusqu’à Alhama de Alméria (500 mètres d’altitude) par cette jolie route, mais ils n’iront pas plus haut. La route est encore belle plus loin.

Drôle de panneau que je ne vois pas pour la première fois. On met en garde les motos contre les hélicoptères et les drones.

Traversée du Rambla de Huechar, un torrent à sec, affluent du Rio Andarax, fleuve souvent à sec, de 67 kilomètres de long se jetant dans la mer à Alméria.

Site archéologique.

Maison troglodyte à Alsodux.

Paysage.

Alboloduy.

Alboloduy.

Je suis sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle, ce n’est pas la première fois. En Espagne, où que l’on soit, on est souvent sur un chamin de Santiago, et ce soir, je dors dans une auberge de peregrinos.

D’où je viens. En bas c’est Alboloduy.

Après être monté dans un désert total, je retrouve une belle allée de pins.

Un vaste plateau du côté de Nacimiento (où je ne suis pas passé).

Un vaste plateau du côté de Nacimiento (où je ne suis pas passé).

Grand parc éolien, mais il ne semble pas encore opérationnel. Il y a du vent et elles ne tournent pas.

Descente sur le village de Dona Maria.

Le village d’Ocana.

Paysage.

La mairie d’Abla.

La rue principale d’Abla.

Arrivée à Abrucena. « No hacen falta alas para volar » (Il n’est pas nécessaire d’avoir des ailes pour voler). Ce mural a été réalisé par l’Association des Femmes El Castillejo et porte un message contre la violence de genre. Il s’inscrit dans une initiative locale pour promouvoir des messages de solidarité et de lutte contre les violences faites aux femmes.

Un café à Abrucena, j’y ai pris une bonne bière et une grande assiette de lapin au riz (tapas pincho).

L’hôtel de ville d’Abrucena.

L’église d’Abrucena.

L’église d’Abrucena.

Plaque à tous les morts pour la liberté.

Plaque en l’honneur des donneurs de sang d’Abrucena.

Place des donneurs de sang.

Une vue depuis la place des donneurs de sang.

Vue sur la Sierra Nevada depuis ma chambre.

Chatte.

Chaton qui m’aide à travailler. J’ai fini par les virer.

Chaton.

Chaton.

La mère et ses petits.