Je prends du retard sur mes comptes-rendus …
Encore une très longue journée hier, mais difficile de faire mieux compt-tenu des hébergements identifiés sur Internet. Facile à trouver dans les grandes villes, quasi impossible dans les petits villages.
Ronda est une très jolie ville, mais difficile à admirer à l’arrivée de la longue étape venant de Malaga, et le lendemain, il faut partir pour encore une nouvelle longue étape, donc visite rapide au lever du jour, mais je pourrai approfondir a posteriori, maintenant que je situe les lieux.
Etape pour Algeciras longue, mais pas trop difficile puisque je descends vers la mer. Il y a quand même un col à 1000 mètres, et même un peu plus, et surtout une succession de 5 petits cols sur une ligne de crête avant de plonger dans la vallée.
Je monte le premier col sans pluie, mais en haut je trouve le brouillard qui se transforme en crachin breton (!) dans la descente. Mais je n’ai pas besoin de mettre ma cape. Et un peu plus bas, je peux faire ma pause à Atajate sans pluie.
Contour compliqué d’Algeciras, il y a deux gros rios à franchir, le rio Guadarranque et le rio Guadacorte, qui sont franchis sans problème par l’autoroute, mais on a « oublié » les vélos. Je triche un peu (sur 1 km, il n’y avait pas d’interdiction vélo), pour franchir le Guadarranque, mais cela ne me sert pas à grand chose, il reste le Guadacorte, et j’effectue le contournement que me propose B-router..
Départ 7h30, arrivée 16h30.
C’était mon dernier jour en Espagne que j’ai traversé sans pluie significative nécessitant de mettre la cape de pluie. Hier, Valence est en alerte rouge, et il semble qu’il y ait eu encore cette année de fortes pluies et des inondations dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 septembre 2025. Ces intempéries ont provoqué des inondations, notamment autour de Tarragone (j’y suis passé pas loin, Reus), et ont fait déborder une ravine à Aldaia, une localité valencienne déjà fortement touchée par les inondations meurtrières d’octobre 2024. Des crues éclairs et inondations ont été observées dans les secteurs d’Oliva (j’y ai dormi une nuit).

Centre nouvelle ville de Ronda, le matin.

Centre nouvelle ville de Ronda, le matin.

Centre nouvelle ville de Ronda, le matin.

Le ravin du Rio Guadalevin qui sépare la vieille ville de la nouvelle ville. Cette configuration me rappelle Constantine en Algérie

Le ravin du Rio Guadalevin qui sépare la vieille ville de la nouvelle ville.

Ronda a toujours été une ville d’une grande importance historique. Ses racines remontent au néolithique, puis elle a été habitée par les Celtes, les Phéniciens, les Romains et les Maures, qui ont tous laissé leur empreinte sur ce lieu fascinant. Mais l’une des périodes les plus intéressantes de l’histoire de Ronda est sans aucun doute l’époque romantique.Au XIXe siècle, au cours de ce que l’on a appelé « La période romantique », des voyageurs de toute l’Europe ont commencé à explorer l’Espagne à la recherche d’expériences exotiques et d’inspiration. De nombreux artistes, poètes et écrivains ont trouvé leur muse dans les paysages spectaculaires de Ronda et dans sa culture locale dynamique. Des personnalités célèbres comme Gustavo Adolfo Bécquer (poète romantique espagnol renommé), Alexandre Dumas (auteur des Trois Mousquetaires) ou Washington Irving (qui a écrit les Contes de l’Alhambra) font partie de ceux qui sont tombés sous le charme de Ronda. Ces personnages sont souvent appelés « Viajeros Románticos » ou « voyageurs romantiques ». Leurs œuvres ont attiré l’attention sur cette partie méconnue de l’Andalousie dans toute l’Europe, faisant d’elle l’une des destinations touristiques les plus prisées aujourd’hui. Pour commémorer l’impact de ces visiteurs influents sur la reconnaissance locale et internationale de la ville elle-même, les habitants organisent chaque année depuis 2005 le festival « Ronda a los Viajeros Románticos », qui se traduit par « Ronda et les voyageurs romantiques ». Cet événement est une véritable célébration de la riche histoire de Ronda, de son patrimoine culturel et de l’époque romantique qui l’a fait connaître.

L’hôtel Hemingway à Ronda, l’auteur y a séjourné dans les années 1950.

La muraille de l’ancienne Ronda.

Statue récentes évoquant les voyageurs pendant la période romantique.

En quittant Ronda, borne routière typique des routes d’Andalousie, j’en ai vu beaucoup depuis que je suis en Andalousie.

Fray Leopoldo, Léopold d’Alpandeire, né en 1864 à Alpandeire et mort en 1956 à Grenade, est un frère mineur capucin espagnol, reconnu pour la qualité et la durée de son apostolat à Grenade, durant près de quarante ans. Il a été béatifié en 2010 par le pape Benoît XVI. Ce panneau se trouve à l’intersection de ma route avec la direction d’Alpandeire, distant de 8 km.

Passage du col de la journée, le puerto de Encinas Borrachas à 1000 mètres. Mais en fait, je vais suivre une ligne de crêtes avec montées et descentes et 4 cols vont suivre avec des montées plus courtes, mais en perdant de l’altitude entre chaque col.

Paysage dans la descente du puerto de Encinas Borrachas.

Paysage dans la descente du puerto de Encinas Borrachas.

Un peu raté pour la photo, brouillard !

Le village d’Atajate.

Le village d’Atajate. Je casse la croûte sur le banc devant l’église.

Le village d’Atajate.

Paysage, le soleil arrive.

Le village de Benadalid, je suis passé au-dessus sans y descendre.

La route des Almoravides et des Almohades. Itinéraire culturel de Conseil de l’Europe. La Route des Almoravides et des Almohades est un parcours de 610 km traversant les provinces de Cadix, Malaga et Grenade, mettant en lumière l’héritage des dynasties almoravide et almohade qui ont marqué l’histoire commune entre le Maroc et l’Espagne. Les Almoravides sont une dynastie berbère sanhajienne qui a marqué l’histoire du Maghreb et de l’Al-Andalus (Espagne musulmane) entre le XIᵉ et le XIIᵉ siècle. Leur empire s’étendait sur le Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie, une partie du Mali moderne, l’Ouest de l’Algérie, ainsi que le Sud de la péninsule Ibérique. L’Empire almohade est fondé au XIIe siècle au Maghreb et en al-Andalus (sud de la péninsule Ibérique) par le mouvement réformateur religieux des Almohades. Il s’agit d’un califat berbère qui a succédé à la dynastie almoravide.

Le village d’Algatocin.

Le puerto d’Espino à 780 mètres.

Jimena de la Fronterra.

Vaches. Première fois que j’en vois en Andalousie, et même avant.

Castellar de la Frontera. Ce monument célèbre le 25e anniversaire de la récupération de la Dehesa Boyal, un événement marquant pour la communauté locale. La Dehesa Boyal est un sentier de randonnée au nord de Castellar de la Frontera. !

Castellar de la Frontera.