Maroc – Jour 30 – Chefchaouen – Bad Bered – 68 km

Article paraissant avec une journée de retard.

La journée d’hier fut bien particulière !

En reprenant mon vélo hier matin, je trouve sa roue avant à plat !

Mauvaise surprise. Pas très grave !

Je m’installe dans l’impasse de la ruelle de la médina où se trouve mon auberge et je démonte ma roue pour changer la chambre à air.

Je suis tranquille, tout le monde dort, il n’y a personne dans la médina qui regorgeait de touristes et de commerces ouverts hier soir.

Pas de problème pour démonter le pneu. Je cherche bien comment la chambre à air a pu percer. Je ne trouve rien.

J’essaie de mettre en place la nouvelle chambre à air (j’en avais acheté en Espagne après ma première crevaison).

Malheureusement, impossible de la mettre en place, l’embout de la valve est recouvert de caoutchouc, blague qui m’était déjà arrivée avec mon vélo précédent.

La solution est simple, il suffit de limer un peu le trou dans la jante, et le problème est résolu. Encore faut-il avoir une lime !

Je remonte mon vélo avec l’ancienne chambre à air, je regonfle, je roule un peu avec, mais la chambre est bien percée. Me voilà donc parti à pied en poussant mon vélo dans Chefchaouen à la recherche d’un dépannage.

Mais il est 7h, ou plutôt 7h30, et tout le monde dort … le Marocain n’est pas un lève-tôt. Toutes les boutiques sont fermées.

Une épicerie est ouverte, l’épicier me demande « ça va ? », je lui réponds « pas vraiment … » en lui montrant mon pneu à plat. Pas grave, à trois maisons, il a un voisin qui répare les pneus et doit pouvoir me dépanner. Il appelle le voisin, mais non, il rechigne. Peut-être parce qu’il n’est pas neuf heures, peut-être parce qu’on est vendredi, jour de la prière (je n’ai pas compris quel était le jour de repos au Maroc. Hier partout, beaucoup de boutiques étaient fermées. Hier des enfants allaient à l’école, aujourd’hui des enfants allaient à l’école, et encore beaucoup de boutiques étaient fermées. Demain dimanche, on verra …).

Le voisin n’étant pas disponible, l’épicier m’indique une direction où je devrais trouver un réparateur ouvert.

Je repars errer sans rien trouver, quand un autre marocain m’indique, tu prends à droite et puis à gauche et tu trouves, et effectivement je trouve un réparateur de pneus qui est en train de laver la voiture d’un client taxi.

Il peut me dépanner, je démonte ma roue, il essaie avec une espèce de lime qui n’en est pas une. Cela ne marche pas, il va chercher sa visseuse électrique et avec une pointe de tournevis réussit à élargir le trou de ma jante.

Du coup, je démonte aussi ma roue arrière pour lui faire élargir le trou de cette jante.

Ouf ! 9h45 je prends la route pour Bar Bered.

Je fais 25 kilomètres, premier col, passant de l’altitude 370 mètres à 890 mètres. Tout va bien, je traverse Bab Taza sans trouver le café où je pensais m’arrêter pour prendre un petit-déjeuner, mais presque tout est fermé.

Je quitte Bab Taza, et voilà ma roue avant à nouveau à plat !

Redémontage de la roue, recherche de la cause de la crevaison, je ne trouve rien, malgré toutes les précautions prises pour bien identifier l’endroit du pneu correspondant au trou dans la chambre à air ! C’est un peu stressant de ne pas trouver la cause ! C’est assez proche de la valve, mais pas à la même distance, et d’autre part, le pneu n’était pas positionné exactement comme la fois précédente, donc, je ne peux tirer aucune conclusion. Est-ce ou non, la même cause de crevaison ?

Je remonte la roue avec une nouvelle chambre (mais c’est ma dernière chance, après il faudra que j’utilise des rustines et je ne suis pas très fort dans ce genre de réparations).

Je regonfle mon pneu du mieux que je peux et une vingtaine de kilomètres plus loin, je trouve une station service où le pompiste me remet mon pneu à la pression de 3,5 bars, il ne veut pas faire plus, mais c’est vrai que c’est suffisant. Mes crevaisons seraient-elles dues à une surpression ? J’en doute.

Depuis Bab Taza et jusqu’à Targuist, je n’ai pas re-crevé … Une nouvelle crevaison ne serait pas une catastrophe, je suis sur une grande route, il n’y a pas beaucoup de circulation, mais beaucoup de taxis avec une galerie, taxis qui s’arrêtent à la demande, donc, je pourrais toujours être dépanné. J’espère bien ne pas en avoir besoin.

Très bel itinéraire de Chefchaouen, sur une grande route parce qu’il n’y a en pas d’autres, mais peu de circulation. Parti à 9h45 de Chefchaouen, et malgré ma crevaison à Bab Taza, j’arrive à 17h à Bar Bered après une étape avec 1500 mètres de dénivelé positif et le passage d’un col à 1600 mètres.

Après mes deux crevaisons de la matinée, j’ai une nouvelle petite difficulté, c’est le seul soir où je n’ai pas trouvé d’hébergement à réserver. Heureusement, ce ne sont pas les hôtels qui manquent, mais ils ne sont pas au standard européen. En 2019, j’avais fait cette même étape de Chefchaouen à Bar Bered, mais j’avais eu la chance de rencontrer dès mon arrivée un marocain qui m’avait conseillé un hôtel (j’aurai du relire mon voyage de 2019).

Je choisis au hasard, je ne tombe pas trop mal. 70 dirhams la nuit (7 euros). C’est très rustique, je passe une bonne nuit, mais suis bien content ce soir de trouver un hébergement aux normes européennes.

Excellent dîner avec une tajine-poulet.

En quittant Chefchaouen, à 9h45, après avoir réparé la crevaison.

En quittant Chefchaouen, à 9h45, après avoir réparé la crevaison.

Paysage en arrivant à Bab Taza.

Bab Taza.

Ma deuxième crevaison est réparée, je me substante avant de repartir.

Paysage.

Paysage.

Paysage.

Paysage.

Paysage. Première fois que je vois au Maroc de la culture (non identifiée) sous plastique, juste dans le final de ce col, pas avant, pas après et nulle part ailleurs.

Bad Bered.

Vue depuis ma chambre dans mon hôtel de Bad Bered.

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