Espagne – Jour 18 – Aguilas – Nijar – 97 km

Étape avec moins de dénivelé positif qu’hier, seulement 915 mètres, mais pas plus facile, car beaucoup plus accidenté.

Étape mal commencée, je démarre à 7h30 comme d’habitude, et je descends une partie de la route par laquelle je suis arrivé hier.

Manque d’attention, je me paye un gros trou en bord de route. Sous le choc, un de mes bidons d’eau valse. Je m’arrête, je récupère mon bidon, je regarde si je n’ai pas voilé mes roues. Non, tout paraît OK.

Je repars dans ma descente, mais 500 mètres plus loin, je roule sur ma jante avant, le pneu est crevé.

Démontage de la roue et du pneu, c’est la chambre à air qui est fendue sur 1 cm. Heureusement, j’ai une chambre à air de secours.

Démontage-Remontage, je ne perds pas de temps, tout se passe bien, mais il m’aura fallu pas loin de 45 minutes pour ce dépannage réussi. J’ai pu reprendre la route et n’ai pas constaté d’autres anomalies. J’ai eu beaucoup de chance, cela aurait pu être beaucoup plus embêtant.

Très bel itinéraire sans circulation sauf 12 km où j’ai longé les plages de Garucha, et 22 km, en fin de parcours, pour rejoindre mon hôtel.

En partant ce matin.

Réparation en cours, la roue avant est démontée …

C’est reparti !

Dans la montée du premier col.

Dans la montée du premier col.

Dans la descente du premier col.

Citronnier.

Les environs de Pulpi.

Champ de pastèques.

Arrosage, probablement avant plantation.

Culture en cours.

Village de La Fuente.

Vieux pont désaffecté à Las Canalejas.

Arrière d’un lotissement à Palomares. J’aurai dû prendre aussi la face avant, c’était plus joli.

Palomares.

Garrucha.

Garrucha.

Garrucha.

Le Castillo de Macenas, tour de défense datant de la fin du XVIIIème.

Le village de Sopalmo, sommet d’un petit col à 158 mètres d’altitude.

Dans la montée sur un deuxième petit col après celui de Sopalmo. Au fond, dans le creux, on voit la mer.

Au sommet du deuxième petit col à 158 mètres, vue vers Carboneras.

Arrivée à Carboneras.

Le château de Carboneras.

L’hôtel de ville de Carboneras.

Falaise à Carboneras.

La cimenterie Holcim de Carboneras. Carboneras serait également connue pour avoir la plus grande usine de dessalement d’eau de mer d’Europe(en 2009, depuis Barcelone a aussi son usine). Fabriquer du ciment demande beaucoup d’eau … ce qui a certainement appauvrie, voire polluée, la ressource locale en eau, et mon interprétation, c’est que les communes ont préféré investir dans une usine de dessalement plutôt que chasser la cimenterie qui fournit 400 emplois.

Chemin d’accès à une plage sauvage. Je me suis arrêté au sommet de cette côte pour attendre la fin d’une micro-averse. A peine arrêté, il ne pleuvait plus.

La descente sur Agua Amarga.

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Espagne – Jour 17 – Cartagène – Aguilas – 95 km

Très longue journée. Parti à 7h30, j’arrive à 18h.

Mon itinéraire passait par un petit col à 380 mètres d’altitude, mais réservé à une course de côtes automobile.

J’ai donc été bloqué un peu plus de deux heures à regarder passer des bolides, pas très nombreux, une quinzaine à deux ou trois minutes d’écart, une fois dans un sens, une deuxième dans l’autre sens et une troisième dans le même sens que la première fois.

Ceci dit, très bel itinéraire toute la journée avec deux cols, le premier à 300 mètres d’altitude, le deuxième à 380 mètres d’altitude après être re-passé au niveau de la mer et pour finir à 240 mètres d’altitude en étant bien sûr repassé avant au niveau de la mer, le tout agrémenté de faux-plat avec des montées et des descentes. Globalement 1300 mètres de dénivelé positif.

Pour corser le tout, il y avait 6 kilomètres de piste de qualité très moyenne, toute en montée descente en suivant le bord de mer. Superbe, mais costaud. Pas mal de cycliste VTTiste sur cette piste qui dessert de nombreux petites plages très tranquilles.

Très peu de circulation toute la journée, voire pas du tout.

Beaucoup de serres, et ça sent la tomate.

Température au départ 23°, et la température est montée à 28°.

Il est trop tard pour que je commente les photos.

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Espagne – Jour 16 – Cartagène – 17 km à pied

Aujourd’hui, je n’ai pas pris mon vélo, j’ai marché à pied.

Je suis d’abord descendu vers le sud pour aller voir l’entrée du port.

Puis j’ai continué à longer la côte jusqu’à la petite plage Cala Cortina, avant de monter jusqu’au Fort Saint Julien à presque 300 mètres d’altitude.

Puis je suis redescendu et parti à la découverte du centre ville historique.

Départ 7h, température 23°, j’aime bien voir le jour se lever sur la mer.

Retour 13h30, température 28°.

Une bonne journée.

Demain je reprends la route.

La gare des autobus, en partant ce matin.

La Cruz de Caravaca. C’est là que Santiago (Saint Jacques) aurait débarqué en péninsule ibérique, faisant de Santa Lucía (un quartier de Cartagena) le lieu de départ de sa mission. Cette croix est le point de départ du Chemin vers Caravaca, le sanctuaire de Vera Cruz (147 km). C’est aussi le départ du chemin de Santiago (qui passe par Murcia, mais pas par Caravaca).

Le port des containers.

Le port militaire.

Un des digues du port.

Vue du bout de la digue.

Vue du bout de la digue.

Vue du bout de la digue.

Arbre indiquant la distance des grands ports mondiaux, Rotterdam est à 1500 nm (miles nautiques), soit 2778 kilomètres (multiplié par 1,85).

Vue du bout de la digue.

Vue du bout de la digue.

Fresque sur la digue.

Fresque sur la digue.

Fresque sur la digue.

Les fortifications du port. Sauf erreur, elles ont été construites entre 1930 et 1934, décidée pendant la dictature de Miguel Primo de Rivera (de 1923 à 1930).

Les fortifications du port. Sauf erreur, elles ont été construites entre 1930 et 1934, décidée pendant la dictature de Miguel Primo de Rivera (de 1923 à 1930).

La plage de Cala Cortina.

La plage de Cala Cortina.

La plage de Cala Cortina.

La plage de Cala Cortina. Je quitte la plage en grimpant jusqu’à cet escalier.

Mirador bien rouillé (pas très utile) pour découvrir la baie.

La baie de Cartagène vue du mirador.

La baie de Cartagène vue du mirador.

Vue vers le sud, l’avant port, le nouveau port .

Vue vers le sud, l’avant port, le nouveau port .

Vue sur la baie.

L’entrée du port.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Le Castillo de San Julian.

Vue depuis le Castillo de San Julian.

Vue depuis le Castillo de San Julian. La cheminée que l’on voit, c’est le Cabezo de San Pedro, ce n’est pas une cheminée, ce doit être une espèce de phare, un point de repère pour les navigateurs.

Vue depuis le Castillo de San Julian.

Vue depuis le Castillo de San Julian.

Vue depuis le Castillo de San Julian.

Grue flottante utilisée « Sanson » utilisée de 1930 à 1993.

Santiago, à côté de la Croix de Calabaca.

Point de départ du chemin de Saint Jacques de Compostelle (Santiago).

Fresque représentant le débarquement de Santiago en péninsule ibérique (mais c’est une légende, il y a d’autres versions).

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La gare des autobus.

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L’église Saint Jacques.

Cartagena.

Cartagena.

L’université polytechnique de Cartagena.

L’université polytechnique de Cartagena. Fermée le 19 septembre à l’occasion de l’ouverture de l’année universitaire.
L’European University of Technology (EUt+) est une alliance de neuf universités technologiques européennes, fondée en 2020 sous l’appel Erasmus+. Elle vise à créer un modèle intégré d’éducation et de recherche technologique, incluant des disciplines d’ingénierie, de sciences, d’humanités et de sciences sociales.EUt+ ambitionne de devenir un portail mondial pour l’éducation, la recherche scientifique et l’innovation, ancré dans toutes les régions européennes. Son objectif est de répondre aux besoins sociaux essentiels grâce à une technologie centrée sur l’humain. La vision de l’alliance est de construire un avenir inclusif et durable, en mettant l’accent sur des valeurs européennes telles que la liberté, la sécurité et le respect de la diversité.
Membres
Les neuf universités membres de EUt+ sont situées dans neuf pays différents :
Université de technologie de Troyes (France) – coordinatrice
Technical University Sofia (Bulgaria)
Technological University Dublin (Irlande)
Cyprus Technical University (Chypre)
Technical University Riga (Lettonie)
Universidad Politécnica de Cartagena (Espagne)
Technical University Cluj Napoca (Roumanie)
University of Cassino and Southern Lazio (Italie)
Darmstadt University of Applied Sciences (Allemagne)

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena. Le fond du port.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

Cartagena.

La vue de ma « suite ». Un appartement sous-divisé en 3 appartements pour touriste … Ma suite ferait un appartement confortable pour un étudiant …

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Espagne – Jour 15 – Murcie – Cartagène – 85 km

Belle étape encore aujourd’hui, très variée comme d’habitude, sans circulation, sauf les traversées de ville (sur piste cyclable) et les 26 derniers kilomètres entre San Javier et Cartagène où il y avait une certaine circulation, mais j’avais une bande cyclable.

En quittant Murcie, j’ai un joli petit col, le col de Garuchal, pas difficile, mais pas très régulier, avec quelques descentes, pour passer de l’altitude 43 mètres à 295 mètres en 10 kilomètres.

Du sommet du col, on doit voir la mer le soir. Le matin on a plutôt le soleil en face.

Du sommet, on voit une immense plaine aplanie, c’est un grand parc solaire en cours de construction. omment était-ce avant ? Peut-être des terres non exploitées depuis longtemps ? Peut-être des champs d’oliviers ?

Après avoir passé ce parc solaire, je traverse des vergers industriels, irrigués au goute à goutte. Je me pose la question d’où vient l’eau. Comment l’Espagne gère-t-elle son eau ? Ils connaissent l’importance de l’eau.

Puis après Sucina, commence à apparaître de multiples serres pour produire des fruits (orangers, je suis un peu étonné) ou des légumes, mais ces fermes cohabitent avec des exploitations plus classiques d’orangers ou de légumes.

J’arrive ensuite à San Pedro del Pinatar et toute sa zone de salines.

Je me baigne sur une belle plage assez sauvage en pensant aux copain-e-s qui manifestent à Nantes et ailleurs. Mon soutien reste moral …

Je longe la côte pour traverser San Pedro et il ne me reste plus qu’à rejoindre Cartagène sur une route assez rectiligne, pas très intéressante. J’aurai pu faire mieux. J’ai du faire une erreur à la conception.

Départ 7h30 – Arrivée 14h30 – Température 28°.

Demain, deuxième journée de repos après 5 étapes sans interruption.

L’étape du jour : Murcia-Cartagena via San Pedro del Pinatar.

La gare de Murcie, ce matin.

Un beau boulevard pour quitter Murcie. C’est la voie ferrée qui a été enterrée, on passe au-dessus !

En quittant Murcie.

Le pied du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La montée du col de Garuchal.

La vallée d’où je viens.

Le sommet du col de Garuchal, 295 mètres.

La descente vers la mer.

La descente vers la mer.

La descente vers la mer.

Une gigantesque ferme d’énergie photovoltaïque en cours de réalisation, 280 ha, 370 000 panneaux solaires, Il générera environ 400 000 MWh par an, ce qui pourrait couvrir la consommation annuelle de plus de 280 000 habitants. Le projet permettra d’éviter l’émission de près de 108 000 tonnes de CO2 par an.
Développé par Total Energie, la grande entreprise écolo …

Panneaux solaires Yingli, panneaux chinois.

Construction de la ligne à haute tension pour transporter l’énergie produite par le parc solaire. Deux étonnements. 1) Le montage meccano du pylône qui se fait sur place. 2) la fragilité apparente de ces pylônes comparée aux pylônes que l’on voit habituellement.

On aperçoit les pylônes déjà montés.

Culture industrielle d’orangers. Le sol est traité, glyphosate ?

Oliveraie assez ancienne. Bientôt un parc solaire ?

Le village de Sucina.

Le village de Sucina.

Herbe fontaine.

Premières serres vues depuis mon entrée en Espagne.

Paysage.

Maraîchage classique.

Canal d’irrigation.

Les Salines de San Pedro del Pinatar.

Les Salines de San Pedro del Pinatar.

Les Salines de San Pedro del Pinatar.

Les Salines de San Pedro del Pinatar.

Plage à San Pedro del Pinatar.

Plage à San Pedro del Pinatar.

Plage à San Pedro del Pinatar.

Flamands roses.

Flamands roses.

San Pedro del Pinatar.

San Pedro del Pinatar. Noter la pelouse synthétique, sur des kilomètres.

en approchant de Cartagène.

De Toulouse à Cartagene, en 13 étapes, Viehla, Tremp, Lleida, Reus, Santa Barbara, Benicassim, Valence, Oliva, Castalla, Alicante, Murcie, environ 1100 kilomètres.

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Espagne – Jour 14 – Crevillent – Murcie – 80 km

Journée très reposante. Etape plate. Bel itinéraire sans circulation. Beaux paysages variés.

D’abord, une petite descente vers la mer dans la fraîcheur du matin.

Puis retour dans les terres pour rejoindre Murcie qui est à une cinquantaine de kilomètres de la mer.

Murcie, 700 000 habitants dans l’aire urbaine, très jolie ville, bien aérée, facile à circuler à vélo.

La température est montée à 33°, mais je supporte bien.

Par contre, dans mon hôtel, la climatisation est générale, pas de réglage possible. Je ne sais pas combien il fait, mais j’ai dû boucher avec une serviette la trappe d’alimentation en air froid. Je me gelais, et même comme ça, je suis obligé de mettre un rhovyl et mon coupe-vent pour ne pas avoir froid.

Dans l’hôtel d’hier, j’avais une clim individuelle, mais la chambre était si grande que la clim était peu afficace.

Avant-hier, je n’ai pas utilisé la clim …

En quittant Crevillent ce matin.

En quittant Crevillent ce matin.

Une tradition locale consiste à confectionner des palmier blancs, en encapuchonnant leur cime de manière qu’ils ne reçoivent plus de lumière. Les feuilles ainsi obtenues produisent des fibres blanches utilisées pour la fabrication de décorations florales du dimanche des Rameaux[

Vieux oliviers (certains millénaires) prêts pour l’exportation. C’est un scandale !

San Fulgencio, une lumière dans la Méditerranée. La commune n’est pas au bord de la mer … pas très éloignée, mais le rivage fait partie de deux communes voisines.

Chemin bordé d’eucalyptus pour arriver au bord de mer à Guardamar del Segura.

Plage à Guardamar del Segura.

Jetée à Guardamar del Segura.

L’embouchure du Rio Segura et le Faro de Guardamar.

Le rio Segura à Guardamar del Segura.

Le rio Segura.

Le rio Segura à Guardamar del Segura.

Ce doit être un héron gris, d’après ma nouvelle application pour reconnaître les oiseaux (Merlin Bird ID).

Paysage.

Parc où je pique-nique à Las Heredades.

Ce doit être un ficus sycomore.

Petite route dans la campagne.

Un massif.

Paysage.

Paysage.

En quittant Orihuela, une conduite d’eau puisée dans la montagne.

Paysage.

Le Christ de Monteagudo.

Le Christ de Monteagudo.

Murcie. Les tours JMC, tours jumelles des Atalayas. Deux gratte-ciel de bureaux de 95 mètres de haut chacun. Leur hauteur en fait le plus haut gratte-ciel de la région, dépassant la tour de la cathédrale de Murcie avec ses 91 mètres. Chaque gratte-ciel compte 22 étages visibles et trois niveaux souterrains de stationnement, ainsi que quatre ascenseurs, deux intérieurs et deux panoramiques. Les tours Atalayas ont ouvert leurs portes à l’été 2009. Elles abritent actuellement le siège du groupe d’entreprises Fuertes (agro_industrie, entre autres).

Pont sur le rio Segura à Murcie. Joli, mais pas très fonctionnel. Les piétons ont une grande allée au cnetre du pont avec les voies automobiles de part et d’autres, donc les piétons ne voient pas du tout l’eau. Dommage !

Aperçu sur la cathédrale et l’hôtel de ville, à travers un joli parc. Mais, dommage, il faut traverser un grand boulevard pour les atteindre.

L’hôtel de ville de Murcia. Murcia fête les 1200 ans de sa création en 825. Murcia a été marquée par la coexistence de cultures arabes, chrétiennes et juives, laissant un héritage visible dans ses monuments et traditions.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La cathédrale de Murcie.

La Calle Traperia.

L’église et la place Saint Dominique.

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Espagne – Jour 13 – Castalla – Alicante – Crevillent – 80 km

Étape facile aujourd’hui, je suis redescendu au bord de la mer.

Très belle descente sans aucune circulation jusqu’à Agost.

De la circulation pour traverser Agost, mais très vite, des petites routes. Des paysages pas mal, mais une nature assez sale, plastique, detritus, y a du boulot …

Je suis étonné du nombre de cyclosportifs qui montent vers la montagne. Première fois que j’en vois autant en Espagne, et on est pas le week-end.

Arrivée de bonne heure à Alicante, je prends le temps de découvrir la ville, mais rien de bien marquant. Le centre-ville, ce sont des petites rues étroites, souvent piétonnes, mais entre les terrasses de café et les très nombreux piétons, locaux ou touristes (peu identifiables), difficile de circuler avec un vélo chargé.

Le front de mer est squatté par un grand boulevard urbain à deux fois deux voies et terre-plein central. Large allée de promenade agrémentée du bruit de la circulation. Décevant.

Arriver et quitter Alicante à vélo est très facile, nombreuses voies cyclables de très bonne qualité. En Espagne, on sait faire des équipements totalement accessibles, du niveau zéro, pas de bordure de trottoir. C’est encore plus généralisé qu’en Angleterre, même dans les petits villages. Les allemands sont très en retard, et en France, c’est catastrophique.

D’Alicante (350 000 habitantsà à Elche (250 000 habitants), la route est sans circulation (voie de service de l’autoroute), sans grand intérêt. On ne voit pas l’aéroport, mais on est survolé par tous les avions low-cost qui viennent se poser à l’aéroport Alicante-Elche (13 millions de passagers).

Avant d’arriver, on longe, et j’ai fait le choix de la traverser, une grande zone d’activité, très récente, des kilomètres de bitume pour passer d’une entreprise à une autre, sur des voies très larges. Le vélo est en sécurité, mais qui viendra ici en vélo ? Voiture indispensable …

Départ 7h30, Arrivée 14h30, sans effort. Température 30°.

En quittant Castella ce matin.

En quittant Castella ce matin.

En quittant Castella ce matin.

La descente sur Agost.

Le cœur du village d’Agost.

Entre Agost et Alicante, la voie ferrée, voie unique, qui va de Valence à Alicante en desservant l’arrière-pays. De Valence à Alicante, il y a aussi une LGV à double sens.

Entre Agost et Alicante, montagne qui se fait grignoter …

Entre Agost et Alicante, montagne qui se fait grignoter …

Entre Agost et Alicante, montagne qui se fait grignoter … c’est toujours la même sous un autre angle.

Place ombragée au centre d’Alicante, où je fais ma pause casse-croûte.

Dans la vieille d’Alicante, un ficus géant. Il me semble en avoir déjà vu de ce type à Palerme.

Dans la vieille ville d’Alicante.

Le front de mer d’Alicante.

Le front de mer d’Alicante.

Le front de mer d’Alicante.

Dans la grande zone d’activité d’Elche, le « bébé Potemkine », une fourmi, est une sculpture lumineuse installée à l’occasion des 50 ans de l’entreprise de chaussure Mustang.

Le stade de football d’Elche, en cours de rénovation. L’équipe évolue en Liga (équivalent de 1ere division en France).

La palmeraie d’Elche. C’est la plus grande palmeraie d’Europe, plus étendue que certaines palmeraies d’Afrique du Nord, et se trouve parmi les plus grandes du monde.

L’hôpital universitaire d’Elche.

Le pont de la Generalitat au dessus du Rio Vinalopo.

Le pont de la Generalitat au dessus du Rio Vinalopo.

Grenadiers.

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Espagne – Jour 12 – Oliva – Castalla – 83 km

Encore une bonne journée avec une étape très difficile, 2 cols, 1610 mètres de dénivelé positif, mais ça s’est très bien passé.

Départ à 7h30, arrivée à 15h.

Le premier col à 550 mètres d’altitude, en partant de l’altitude 0 mètre était particulièrement difficile avec des rampes à plus de 10 %, et même plus de 16 %. J’ai du faire au moins 1 kilomètre à pied en poussant mon vélo.

Le deuxième a été plus facile, il fallait passer de l’altitude 245 mètres à l’altitude 915 mètres, mais il n’y a eu qu’une rampe de 400 mètres de long à plus de 10 %, rampe que j’ai montée à pied.

L’ensemble s’est fait sur des routes sans circulation, sauf dans la montée du deuxième col où j’ai traversé deux très grandes agglomérations, Cocentaina (11 000 habitants) et Alcoi (60 000 habitants), et ces traversées de villes correspondaient à des passages très raides. Il y avait de la circulation, mais tout à fait supportable et cela ne roulait pas vite. En plus, les Espagnols sont vraiment très respectueux des cyclistes et des piétons, ils roulent toujours calmement. Depuis le départ, je ne me suis jamais fait « injurié », « klaxonné ». Les conducteurs français ont des leçons à prendre auprès de leurs voisins allemands, italiens,espagnols !

Ce soir, je dors en montagne, à 669 mètres, il fait plus frais et je n’ai pas mis la clim. A Valence, l’auberge de jeunesse était très bien climatisée. Hier à Oliva, c’était plus difficile.

En quittant Oliva ce matin.

Le village de Potries.

Le début de la montée, après le village de Reprimala.

Je dois monter en haut à droite, et bien au -delà !

Vue vers la vallée d’où je viens.

Paysage, je ne suis pas encore en haut.

Paysage, je ne suis pas encore en haut.

Le mirador de la mer. Je suis au sommet du col. Effectivement, on aperçoit la mer au fond à droite et tous les immeubles de la côte. Je pique-nique sur ce banc.

Vue dans la descente.

Vue dans la descente.

Le village de l’Orxa.

La ville d’Alcoi.

La ville d’Alcoi.

La ville d’Alcoi vue depuis la montée du deuxième col de la journée.

La ville d’Alcoi vue depuis la montée du deuxième col de la journée, un peu plus haut que la photo précédente.

L’ermitage de Sant Antoni, au sommet du deuxième col.

Le sommet du deuxième col, croix en face de l’ermitage de Sant Antoni.

Inule visqueuse. Asteraceae.Cela parfume mes ascensions. C’est mieux que le parfum de cochon. (ça fait longtemps que je n’en ai pas eu).

Avion-jouet sur un rond-point de la ville d’Ibi. C’est un hommage à l’industrie du jouet.
Dans les années 1940 et 1950, Ibi connut une croissance économique significative grâce à l’expansion et à l’essor de l’industrie du jouet. De grandes usines comme Payá Hermanos et Rico employèrent des centaines d’employés, accélérant ainsi la croissance de la ville. Durant ces décennies, l’industrie du jouet à Ibi et Hoya de Castalla connut un essor considérable et le nombre d’entreprises se multiplia. Cependant, à partir de 1975, le secteur commença à être affecté par l’ouverture de l’Espagne au monde extérieur et la concurrence féroce des autres marchés. C’est ainsi que Payá et Rico fermèrent leurs portes en 1984.

Le château de Castalla.

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Espagne – Jour 11 – Valence – Oliva – 95 km

Encore une bonne journée par un bel itinéraire très varié et toujours sans circulation.

Parti à 7h15, arrivée à 15h, mais je me suis arrêté sur une petite plage pour prendre un bain. Je ne suis pas souvent près de la côte, alors j’en ai profité.

Température montée à 29°, ressenti 30°. A partir de 12h, il commence à faire bien chaud, et je suis bien content quand un nuage voile le ciel.

Route toute plate aujourd’hui, demain ce sera une étape plus sérieuse.

En quittant Valence, ce matin.

En quittant Valence, ce matin.

En quittant Valence, ce matin.

La nouvelle embouchure du fleuve Turia.

Traversée du village El Tremolar, voie partagée avec les vélos, vitesse limitée 30 km/h. Avant j’étais en site propre !

Je suis sur l’Euro Véloroute numéro 8. La véloroute de la méditerranée. Elle m’a inspiré lors de la préparation de ce voyage, mais je n’ai pas cherché à la suivre strictement. Elle me paraît assez mal balisée, il vaut mieux avoir son GPS.

L’EuroVélo 8; la route de la Méditerannée, de Gibraltar à Chypre.

Plantation de pawlonias. C’est un peu curieux. Pépinière ?

Irrigation sur fond de zone industrielle.

Cognassier.

Je suis sur beaucoup de routes, le Camino Cid … Compostelle, par exemple … mais pas l’EV8 ! Le Camino du Cid s’identifie au chemin emprunté par Le Cid dans le Poème du Cid., un des personnages littéraires, avec Don Quichotte et Don Juan, les plus connus de la littérature espagnole. Je suis aussi sur la Via Augusta ce qui m’était déjà arrivé les jours précédents

La Via Augusta, voies romaines, itinéraire de Cadix à Rome. Le trajet de Cadix à Narbonne.

Sollana.

Sollana.

Sollana.J’ai cassé la croûte à côté de cette fontaine.

Sollana.

Sollana.

Sollana.

Le Jupiter de Sollana, petite statuette qui a été trouvée environ deux mètres de profondeur dans la zone des rizières, de faible qualité artistique mais avec une ressemblance avec ce dieu indéniable. Cette pièce est la seule statuette de Jupiter que l’on ait trouvé en Espagne. Sollana est connu comme le premier endroit de la péninsule ibérique où le riz était cultivé.

Rizières à perte de vue.

Moissonneuse à riz au repos le dimanche matin.

Rizières récoltées.

Rizières récoltées. Pourquoi l’une sèche et l’autre non ?

Aperçu des plages le long de la côte, mais je ne m’en approcherai pas.

Oiseaux.

Silos de stockage du riz.

Silos de stockage du riz. Les tas de « sable » doivent être des tas de riz en attente de stockage.

Je retrouve l’EV8 …

Paysage.

Paysage.

Oiseaux.

Palmiers-dattiers.

Sueca.

Sueca.

En quittant Sueca.

La montagne au niveau de Cullera.

Cullera.

Paysage.

Moissonneuse au travail le dimanche après-midi.

Le train Valence-Gandia, un train toutes les demi-heures sur une voie unique. 90 kilomètres en 1h10 minute, de 6h à 23 h, pour 6 € ! Bravo !!!

La plage de l’Ahuir, au nord de Gandia, plage où je me suis baigné !

La plage de l’Ahuir, au nord de Gandia, plage où je me suis baigné !

En approchant de Gandia.

En approchant de Gandia.

Gandia.

Gandia.

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Espagne – Jour 10 – Visite de Valence – 30 km

Aujourd’hui, j’ai visité Valence.

A 7h30, je récupère mon vélo dans son coffre-fort. L’appli ne fonctionne pas très bien. En fait, j’ai payé 2 minutes hier soir et 2 minutes ce matin. Ce soir j’ai compris, mais de toute façon, ils m’ont prélevé 5 € sur ma carte bancaire, et je pense que le solde sera perdu, ce qui correspondra aux deux nuits passées. Hier dans le coffre, il y avait une trottinette, elle est toujours là et mon vélo était tout seul. Il est toujours tout seul.

Je pars voir le lever du soleil au bord de la mer. Je croyais que ce n’était pas très loin, mais c’est à près de 6 kilomètres.

Je longe le port où se prépare une compétition de course à pied.

Je reviens en remontant l’ancien cours du fleuve Turia qui déborda dramatiquement en 1957 (la grande inondation de Valence, 81 morts identifiés …).

Un nouveau cours du Turia fut creusé de 1961 à 1970 plus au sud de Valence.

Lors des inondations d’octobre 2024, Valence centre fut relativement épargné au détriment des quartiers sud …

En 2024 il y eut 241 morts ou disparus. Le gouvernement valencien est très critiqué pour sa gestion de la crise qui renvoie la responsabilité sur le gouvernement espagnol …

Je passe devant la cité des Sciences et des Arts, un ensemble architectural futuriste.

Puis je poursuis dans les jardins du Turia, une grande coulée verte dans l’ancien lit du fleuve. Très nombreux joggers, cyclistes, promeneurs et de nombreux stades sportifs, et samedi, jour d’entraînement et de matchs.

Je pénètre ensuite au cœur de la vieille ville. Je visite la cathédrale, mais la chapelle du Saint Calice est occupée par un mariage.

Je déjeune avec une part de paëlla (la spécialité de Valence) achetée au marché.

Retour vers 14h après avoir remis mon vélo dans son coffre.

Platja del Cabanyal.

Platja del Cabanyal.

Platja del Cabanyal. Lever de soleil.

Bassin du port de Valence.

Bassin du port de Valence.

Port de Valence.

Port de Valence.

Port de Valence.

Le pont des Drassanes et l’ancien cours du fleuve Turia qui déborda dramatiquement en 1957 (la grande inondation de Valence, 81 morts identifiés …). Un nouveau cours du Turia fut creusé de 1961 à 1970 plus au sud de Valence. Lors des inondations d’octobre 2024, Valence centre fut relativement épargné au détriment des quartiers sud … En 2024 il y eut 241 morts ou disparus. Le gouvernement valencien est très critiqué pour sa gestion de la crise qui renvoie la responsabilité sur le gouvernement espagnol …

L’ancien cours du Turia.

La cité des Sciences.

Un nouveau quartier de Valence.

La cité des Sciences et des Arts.

La cité des Sciences.

La cité des Sciences.

Le palais des Arts.

Le palais de la Musique.

Les jardins du Turia.

Les jardins du Turia.

Les jardins du Turia.

Les jardins du Turia.

Les jardins du Turia.

Les jardins du Turia.

Football féminin dans les jardins du Turia.

Football féminin dans les jardins du Turia.

L’église des Carmes/

Torres del Serrans.

Carrer del Serrans.

Le palais de la Généralité de Valence.

La cathédrale.

La cathédrale.

Monument à la mémoire des victimes du terrorisme.

Place de la Reine.

La cathédrale et le Micalet (la tour).

L’église Sainte Catherine.

?

Place de la Reine.

Le marché de Valence.

Le marché de Valence.

Le marché de Valence.

Le marché de Valence.

Le palais de la Soie.

?

La cathédrale. La chapelle du Saint Calice.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale. Tableau de Goya.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale.

La cathédrale. La Dormition.

La cathédrale.

La basilique de la Mère de Dieu.

La basilique de la Mère de Dieu.

Le tribunal des Eaux.

Deputatio de Valencia.

L’hôtel de Ville.

L’estacio del Nord.

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Espagne – Jour 9 – Benicassim – Valence – 85 km

Étape très facile aujourd’hui, toute plate.

Très beau temps. La température est montée à 30° (le maximum depuis mon départ), plus difficile à supporter en milieu urbain.

Itinéraire très varié et jamais monotone.

D’abord le contournement de Castello sur des pistes cyclables en site propre. Excellent réseau le long de grands boulevards interconnectés par de grands rond-points.

J’arrive ainsi à Borianna où je fais une première pause casse-croûte dans un parc calme et très agréable.

Puis c’est la traversée des marais de Borianna, en fait des vergers d’agrumes très bien irrigués.

Je fais une deuxième pause à Sagunt.

L’arrivée à Valence est très facile.

Départ 7h30, arrivée 15h.

Demain journée de repos après 8 jours de route sans interruption.

En quittant Benicassim, lever de soleil sur la mer.

Piste cyclable vers Castello.

Borriana – Première pause casse-croûte.

La mairie de Borriana, en face de l’église.

Paysage. Champ de citronniers (ou d’orangers).

Vergers d’orangers (ou citronniers). Noter le réseau d’irrigation.

Citronnier ou oranger ?

Plantation de jeunes arbres bien irrigués.

Piste cyclable à travers des vergers.

Piste cyclable à travers des vergers.

Centre-ville de Moncofa.

Vieille maison d’exploitation du verger San Vicente – 1875 (M-T) – 1963 (V-G).

Vieille maison d’exploitation du verger San Vicente – 1875 (M-T) – 1963 (V-G).

Xilxes.

Très nombreux passages sous l’autoroute. Excellent pour respecter des corridors biologiques pour les animaux, mais aussi pour les hommes ! En France, on le fait trop peu.

Paysage. Voie le long de l’autoroute.

Paysage le long de l’autoroute.

Paysage. Voie le long de la voie de chemin de fer.

Sagunt.

Sagunt.

Petit château, désaffecté, au verger de Sant Jaume.

Petit château, désaffecté, au verger de Sant Jaume.

Voie cyclable partagée en quittant Sagunt.

Voie cyclable partagée en quittant Sagunt.

Puçol.

Voie cyclable conduisant au coeur de Valence. Dommage que le revêtement ne soit pas lisse, mais bosselé. Dur pour les fesses, et surtout les genoux.

La Porte de la Mer, en entrant au coeur de Valence.

Le parking vélo sécurisé de la gare Estaccio del Nord. Un peu incroyable. Pas de parking vélo dans cette grande gare de Valence, quelques appuis autour de la gare. Un seul box sécurisé pour toute la gare. 4 places de vélos ou de trotinette, utilisable avec une appli pour smartphone. Je suis dans une auberge de jeunesse dans la gare de valence, pas de place pour garer mon vélo (c’est la première fois que cela m’arrive, mais j’étais prévenu). Mon vélo est donc dans ce box, pour 3,50 € pour 24 heures payable à l’heure.

De Toulouse à Valence en 8 étapes via Viehla, le port de Bonaigua, Tremp, Lleida, Reus, Santa Barbara et Benicassim.

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