Du retard à la parution du compte-rendu de ma journée d’hier.
La route a été longue … Parti à 6h du matin, je suis arrivé à 18h à Saviner di Laste.
Petit problème, depuis que je suis en Italie, je n’ai plus d’accès à Internet Mobile, alors que je n’ai eu aucun problème en Allemagne et en Autriche, le roaming a été automatique sans que j’ai besoin d’intervenir. Là rien, même en redémarrant mon smartphone (problème résolu ce soir).
Deuxième problème, la localisation de mon hébergement AirBnb était erronée. Au point indiqué par Google Maps, pas d’hébergement. Avec les informations AirBnb hors ligne, on n’a pas le numéro de téléphone de l’Hébergeur, prétexte la confidentialité (avec Booking, on a toujours le numéro de téléphone de l’hébergeur). Le seul moyen quand on veut communiquer avec l’hébergeur, c’est la messagerie AirBnb. Ey quand on n’a pas internet, on fait comment ?
On téléphone à l’assistance AirBnb, répondeur vocal, taper 0 1 2, date du jour … on finit par avoir une personne physique. Si on se trompe, faut tout recommencer.
Premier appel 17h56. durée 5mn 22s Echec
Deuxième appel : 18h02, durée 13 minutes 31s
la première personne vérifie tout et passe le dossier à un collègue qui doit faire le nécessaire et me rappeler.
Trosième appel : 18h28, durée 6mn6s, le dossier est en cours, il faut attendre, non on ne peut pas me donner le numéro de téléphone de l’hébergeur.
Quatrième appel : 19h04, oui oui, on va secouer le collègue qui a en charge le dossier, il vous rappelle.
19h13 : l’hébergeur me rappelle et vient me chercher. Il s’excuse et m’invite à dîner avec son épouse, deux italiens, la quarantaine, très sympathique. Je dîne avec des pâtes à l’italienne, des tomates, du fromage.
Un peu tard ensuite pour que je rédige quelque chose, même un article simpliste, la journée n’avait pas été de tout repos.
Je n’utilise jamais AirBnb par déontologie. Dans toute la mesure du possible, je prends des réservations, via booking, dans des auberges de jeunesse, des hôtels, des Bed and Breakfast, un réseau commercial plutôt qu’un hébergement chez un particulier, concurrence que je trouve un peu déloyale.
En l’occurence, je n’avais trouvé sur booking qu’une réservation (faite) à 151 € pour une nuit de samedi à dimanche de Pentecôte. Trouvant cela excessif, j’ai surveillé si d’autres opportunités survenaient, après quelques jours, j’ai testé Airbnb et j’ai trouvé une résa à 129 € (faite, et booking annulée). Après quelques autres jours, j’ai trouvé celle à Saviner di Laste pour 111 €, et en plus, ne m’épargnant quelques kilomètres supplémentaires et retour en arrière ce matin. Bingo ! Mais assistance AirBnb peu efficace.
En général, cela tourne à 60 € (45 € à Iselsberg pour une hébergement au top du top), les dolomites sont très chères !
Donc reprenons la journée d’hier.
5h, je fais mes bagages.
5h30 je descends prendre mon petit-déjeuner dans la cuisine. Ma logeuse m’avait dit ou je pourrais trouver de quoi manger (petit-déjeuner compris), et je m’étais surtout assurer que le garage ne serait pas fermé à clef.
Oh surprise ! Quand j’arrive dans la cuisine, ma logeuse m’a préparé des sandwichs, mais surtout elle est là à préparer les petits-déjeuners de la maison. Elle est aussi surprise de me voir que je le suis de la voir. Elle pense que je vais prendre les sandwichs et partir, mais j’aime autant manger avant de partir. Je pensais prendre comme d’habitude ma dose de café dans un bol d’eau. Mais elle me propose du café, et zut, le café collectif n’est pas prêt. Elle retourne dans sa maison chercher un café expresso à partir de la machine familiale. J’ai droit aussi à un verre de yaourt décoré de myrtilles et d’une framboise. Très chic !
Et avec mes sandwichs et une pomme, j’ai droit à une tablette de chocolat. J’ai goûté ce soir. Succulent ! Pas bon pour la santé le sucre !
Je vous disais avant-hier « Demain sera très différent, mais pas plus facile. »
La lecture du profil de l’étape le montre bien.
Dans la vallée de Lienz à San Candido, 55 km, très belle piste cyclable goudronnée.
De San Candido à Cortina d’Ampezzo, 30 km, une piste cyclable sur piste gravillonnée. De mon point de vue, une aberration. J’ai vite pris la route, il y a avait de la circulation, tout à fait supportable avec des automobilistes respectueux des cyclistes. Si la piste avait été goudronnée, les nombreux vélos de course l’auraient pris.
La difficulté de la journée commence au 85ème kilomètres à Cortina d’Ampezzo. C’est très long avant de trouver la difficulté, déjà beaucoup d’énergie a été consommée.
Initialement, je pensais passer par le col de Falzarego (2117 mètres) que j’avais escaladé avec François en 1977, mais Brouter, moyennant une dizaine de kilomètres en plus et 120 mètres de dénivelé supplémentaire, me propose un itinéraire par une plus petite route. Pourquoi pas ? Il y aura certainement moins de circulation, et quand on aime on est pas à quelques kilomètres près ou dénivelé supplémentaire.
Question circulation, c’est un peu raté, week-end de Pentecôte, les gros cubes sont de sortie, et les voitures de course, à qui fera le plus de bruit.
Mais pas de grosse surprise, les grands cols attirent toujours beaucoup de véhicules motorisées. L’astuce étant de se lever tôt, on roule beaucoup plus tranquille.
Parti à 6h, j’arrive vers 13h30 à Cortina d’Ampezzo, et 16h18 au col de Giau. 1020 mètres de dénivelé en 15 km, 6,8 % de pente moyenne à 5,35 km/h.
Beaucoup beaucoup de vélos de course me doublent, bien sûr, aucun vélo électrique, la haute montagne n’est pas faite pour eux, un randonneur à vélo chargé, comme moi, d’une quarantaine d’année, peut-être ou plus jeune. Je le rattrape alors qu’il est arrêté. Je le double. Il me redouble un peu plus tard. Je le redouble alors qu’il téléphone, il me redouble, plus loin, il s’arrête, je le redouble, je crois qu’il est cuit et j’arrive en haut dix minutes avant lui. Nous nous serrons la pince. Pas croisé d’autres randonneurs dans ce col.
J’arrive en forme à Saviner di Laste, je fais quelques courses, et ce sont ensuite mes déboires dans la localisation de l’hébergement.
Demain matin, je raconterai ma journée d’aujourd’hui. Demain je roule, mais journée cool.

En quittant Iselberg ce matin.

La descente sur Lienz.

La descente sur Lienz.

Piste cyclable en quittant Lienz.

Piste cyclable en quittant Lienz.

Ce doit être le village de Strassen, ou Tassenbach.

Le château de Heinfels.

Sur la piste cyclable, indication de l’entrée en Italie. La piste cyclable se poursuit !

L’arrivée sur Innichen – San Candido (Italie). Innichen appartenait au comté princier de Tyrol au sein de l’empire d’Autriche puis de l’Autriche-Hongrie et fut ville de garnison d’un régiment tyrolien de l’Armée territoriale impériale-royale autrichienne. Conformément aux dispositions du traité de Saint-Germain-en-Laye conclu en 1919, elle passa au royaume d’Italie.

Cimetière austro-hongrois de la guerre 1914-1918 à San Candido.

Innichen – San Candido.

Innichen – San Candido.

Innichen – San Candido.

Panneau attirant le lecteur sur l’importance de la protection de l’eau, en bord de piste cyclable en approchant de Dobbiaco.

Usine électrque à base de bois déchiqueté.

Grand hotelde Dobbiaco.

La gare de Dobbiaco. Trains transfrontaliers Italie-Autriche.

Piste en quittant Dobbiaco. Je renonce vite et préfère récupérer la route.

Lac de Landro.

En approchant de Cortina d’Ampezzo.

En approchant de Cortina d’Ampezzo.

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres.

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres. Colle San Lucia est une commune. Mais on est bien au col de Giau. Panneau plus propre que le précédent (un honte !).

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres.

Le sommet du col de Giau – 2236 mètres.

La descente du col de Giau, comme pour la montée, motos et voitures de course, à qui fera le plus de bruit …

Selva di Cadore.

Vue sur Saviner di Laste.

Vue depuis mon hébergement hier soir.
QUELLE PECHE TU AS PIERRE !!!