Hier, je finissais mon article sur les horreurs de ce monde, aujourd’hui ce sera plutôt sur la beauté du monde.
Très belle étape, très différente de celles de Bretagne qui étaient très belles aussi,
mais ici c’est avec le soleil et une douce chaleur, l’air qui sent l’anis, le pin, et autres fleurs, parfois aussi l’élevage industriel de cochons (un peu en Espagne).
40 kilomètres de Perpignan à Banyuls via
Saleilles, un labyrinthe de lotissements de maisons individuelles, probalement banlieue-dortoir de Perpignan. J’ai du ma à trouver son centre-ville (bof) et son vieux village, tout petit.
Alénya me paraît beaucoup plus sympathique,
Saint Cyprien, grande ville balnéaire, mais ma route ne s’approche pas du bord de la mer.
Argelès et sa belle plage,
Port-Vendres,
Banyuls,
Tout ceci sur des voies sans circulation ou bien aménagées pour le vélo, bandes cyclables, voire pistes cyclables en site propre, le long de routes où il y a une certaine circulation. La densité de la population est assez forte en bord de mer, les villes sont vivantes, les retraités, mais probablement aussi des vacanciers.
Puis c’est une petite route qui, de Banyuls, permet de monter au col de Banyuls et de passer en Espagne.
Col à 355 mètres, c’est pas grand-chose, mais je m’en souviendrai. Effectivement, après vérification ce soir, B-router me dit qu’il y a un premier passage sur 500 mètres avec une pente de 10 à 15 %, j’ai été obligé de poser pied à terre, et un deuxième passage sur 800 mètres avec la même pente que j’ai pu monté en appuyant bien sur les pédales. 10 à 15 %, c’est très imprécis, et je pense que la pente du premier était nettement plus forte que celle du second.
En haut, je retrouve un couple de Hollandais cyclo-voyageurs qui pique-niquent tranquillement. Ils viennent de Emmen, nord-est des Pays-Bas. Ils ont suivi la Moselle, la Saône, le Rhone et vont jusqu’à Barcelone.
Contraste total avec ma première partie d’étape, en Espagne, je traverse plutôt des montagnes un peu désertiques avec quelques villages, petits, calmes, mais bien vivants.
Il est encore tôt, je musarde …
Espolla, Sant Climent Sescebes, Masarac, Vilabertran,
et j’arrive à Figueres où j’étais déjà passé en 2018, mais je n’avais pas pris tout à fait le même itinéraire de Perpignan à Figueres, j’étais passé par Port-Bou et Cerbère.
A Figueres, j’avais visité le musée de Salvador Dali dont on retrouvera des photos dans mon compte-rendu de voyage 2018. J’en garde un excellent souvenir.
Aujourd’hui, j’ai fait un tour en ville et visité la magnifique église Saint Pierre.
Parti vers 7h30, j’étais à mon hôtel peu avant 17h. Longue et riche journée.
C’est bien agréable de rouler en Espagne.
Tu es toujours sur les routes Pierre bravo ! Pour info j’ai repris du service à Place au vélo…
Ah, l’Espagne, son soleil, sa sangria, ses paellas…son flamenco…que de bons souvenirs !
Pierre, tu me donnes envie d’y re-faire un tour.
Ainsi qu’Argelès et sa magnifique plage ( et ses environs) où nous passons quelques fois nos vacances d’été.
Quant au Canigou, nous le découvrirons ( randonneurs) en fin juin, pour 6 jours de grandes randonnées .
Bonnes découvertes et bonne route.
Marc.
Des photos qui donnent envie… Quels beaux paysages!!!