Alpes Européennes – Jour 6 – Kochel am See – Bad Feilnbach – 70 km

Finalement, la météo a été assez clémente aujourd’hui. Temps couvert toute la journée, quelques gouttes de pluie ne nécessitant même pas de mettre le coupe-vent ou la cape. Peu après mon arrivée à 14h, il y aura une bonne averse, mais ce soir, par la fenêtre, la route est sèche.

Courte étape aujourd’hui, mais de belles côtes, parfois un peu raides, dont deux courtes dans lesquelles je parcours une centaine de mètres à pied en poussant mon vélo. Le dénivelé positif de la journée est de 693 mètres pour 70 km, hier de 748 mètres pour 100 km. Donc,très beau parcours, bien sportif.

Pendant que je photographie un vieux tracteur, une très jeune femme à vélo de course avec deux sacoches me double. Elle semble rouler à la même allure que moi. Je la suis un peu, mais après Bad Heilbrunn, elle disparaît. Peu avant Bad Tölz, une bombe me dépasse, c’est elle qui avait du faire une pause. Au pont sur l’Isar à Bad Tölz, je repère son vélo arrêté devant un café. Je poursuis ma route et fait ma pause à Waakirchen, bien installé sur un banc à regarder passer les vélos et elle arrive, petit sourire. Je reprends ma route, passe à Miesbach où je fais quelques courses. Et jusqu’à l’arrivée à Bad Feilnbach, je ne verrai plus aucun vélo, ni dans mon sens, ni en sens inverse, sauf juste avant d’arriver dans ma gasthaus, elle me double pour la troisième fois avec un grand sourire.

Aujourd’hui, ce n’était plus le week-end de l’ascension, mais j’ai encore vu beaucoup de voyageurs à vélos, plus ou moins jeunes, les plus jeunes en vélos musculaires, les plus vieux en vélos électriques. Je commence à penser que le vélo électrique est vraiment le moyen de mobilité de demain, beaucoup plus que la voiture électrique, gaspillage incommensurable de nombreuses ressources. Ces retraités, probablement sportifs plus jeunes, sont impressionnants de dynamisme.

Demain, je poursuis ma progression vers l’est. J’ai déjà parcouru 500 km avec 4131 mètres de dénivelé positif en restant sur un plateau à une altitude variant entre 600 et 900 mètres d’altitude.

La gare de Benediktbeuren. Parking voitures et grand parc vélo.

Vieux tracteur encore en service !

Paysage. La jeune femme à vélo de course avec deux sacoches vient de me doubler pendant que je photographiais le tracteur.

Petit lac à Wiesweber.

La traversée de l’Isar, la rivière qui arrose Munich et qui se jette dans le Danube, à Bad Tölz.

Bad Tölz.

Retraités en vadrouille sur leurs « monstrueuses » machines. Monstrueux est peut-être exagéré, mais il y a quinze jours, de retour de ma journée Railcoop, dans le train Intercités Bordeux-Nantes, il y avait un couple d’allemands avec deux vélos de ce type et je montais à Saintes pour descendre à Rochefort. Je n’ai pas pu mettre mon vélo à l’emplacement prévu pour 3 vélos. Leur gros vélos, trop longs pour l’emplacement prévu, occupait totalement la place. Les trains vont devoir s’adapter à ces vélos à gros gabarit.

La gare de Bad Tölz.

La gare de Bad Tölz.

La gare de Bad Tölz. J’ai cherché l’histoire de gare, je n’ai rien trouvé. Quel peut être la signification de ces trois têtes dont l’une avec un casque ailé.

Calvaire à Reichersbeuern. La pierre locale paraît moins résistante que le granit breton !

Ferme à Reichersbeuern.

Ferme bavaroise. Les vaches sont dans les prairies, c’est souvent le cas, pas toujours. En dbut de ce voyage, les vaches étaient toujours enfermées en stabulation.

Paysage.

Monument de Waakirchen commémorant le Marche de la mort. Au soir du 26 avril 1945, environ dix mille prisonniers du camp de concentration de Dachau et de ses camps annexes furent conduits vers les Alpes lors de trois marches de la mort, principalement de nuit, par la Schutzstaffel (SS). Vêtus de haillons fins et équipés seulement de couvertures de laine trempées et donc lourdes à cause des conditions hivernales, ils étaient poussés toujours plus loin par les gardes SS, soumis à des coups de crosse, des menaces, des exécutions occasionnelles ou des attaques de chiens de garde.
Mortiers de sabots de bois, épuisés, souffrant d’une faim inhumaine et d’un froid glacial, seuls quelque 2 700 hommes, femmes et jeunes gens atteignirent la petite forêt entre Reichersbeuern et Waakirchen au soir du 1er mai 1945.
Plusieurs milliers de personnes ne survécurent pas aux épreuves physiques
et aux cruautés des SS lors de cette marche de la mort.
Dans la nuit du 2 mai 1945, les SS se retirèrent vers Tegernsee face à l’avancée de l’armée américaine, abandonnant les prisonniers à leur sort.» Le 2 mai 1945, vers 10 heures du matin, les prisonniers de Waakirchen furent libérés par les troupes américaines du 522e bataillon d’artillerie de campagne*
, qui avançaient.

Waakirchen.

L’Oberländerdenkmal (Monument du Haut Pays), inauguré le 20 août 1905, commémore les victimes du massacre de Noël de Sendlinger en décembre 1705.
Dans le cadre de la guerre de succession d’Espagne 1702-1712, les insurgés bavarois avait pris le parti de la France contre celui de l’empereur d’Autriche. Mauvaise pioche : ils furent massacrés à Sendlinger, banlieue (ou quartier) de Munich. 1100 morts d’un côté, 40 de l’autre.

L’Oberländerdenkmal (Monument du Haut Pays),

L’Oberländerdenkmal (Monument du Haut Pays), – le serment.

L’Oberländerdenkmal (Monument du Haut Pays), – La prière (après le serment ?).

L’Oberländerdenkmal (Monument du Haut Pays) – le massacre.

Paysage.

Vallée de Mühltal.

Vallée de Mühltal.

Vallée de Mühltal. La rivière Mangfall est un affluent de l’Inn qui, lui-même, se jette dans le Danube à Passau.

Vallée de Mühltal. Une usine de papier.

Vallée de Mühltal. Usine de retraitement des eaux usées (de l’usine de papier ?).

Paysage.

Miesbach.

Banc original, 2 planches de Snowboard, à Miesbach.

Oratoire.

Paysage.

En arrivant à Bad Feilnbach.

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Alpes Européennes – Jour 5 – Bad Wörishofen – Kochel am See – 100 km

Belle étape, comme d’habitude.

Temps menaçant, je pars sur des routes mouillées, quelques gouttes les premiers kilomètres, mais absolument sans avoir besoin de sortir la cape, et puis finalement, toute la journée temps couvert qui finit par se lever, et la température monte à 27°. Parti à 7h, j’arrive avant 15h sans me presser.

Une étape comme je les aime, deux « sommets » à 832 mètres et 882 mètres, altitude mini 597 mètres, 748 mètres de dénivelé positif, mais route pas trop accidentée.

Deux passages sur chemin, au départ la piste cyclable sur l’ancienne voie ferrée, 4 kilomètres, pas désagréables. Le deuxième entre Bad Kohlgrub et Murnau, 11 kilomètres, les 3 premiers kilomètres en descente (je plains ceux qui les montent) et les 8 suivants à peu près plat, mais le tout sur un chemin fortement gravillonné). J’étais content d’arriver au bout, même si la traversée de cette zone de marais était très belle, et très fréquentée par les cyclistes.

Demain la météo ne s’annonce pas très bonne.

Ce matin, en quittant Bad Wörishofen. Alpes au loin, et temps un peu menaçant.

Le village de Schlingen et son mât de mai. Depuis hier, à Memmingen, j’ai quitté le Bade Wurtemberg et suis entré en Bavière, mais depuis plusieurs jours, je vois des mâts de mai.

A Hemishofen, au début d’une piste cyclable sur une ancienne voie ferrée, une locomotive construite et mise en service en 1960, et retirée du service en 1995.

Le village de Frankenhoffen. La voie ferrée ouverte en 1923, débutait à Kaufbeuren et se terminait à Shongau, soit 32 kilomètres. Elle servait essentiellement au transport de marchandises, et un peu de voyageurs. Elle fut fermée au trafic voyageur en 1972, et marchandises quelques années plus tard, totalement démantelée en 2000.

Le village d’Osterzell.

Dans la forêt entre Osterzell et Ingenried. La voie ferrée part de l’altitude 680 mètres et monte jusqu’à 832 mètres.

Pendant toute la traversée de la forêt, 4 kilomètres environ, la piste est gravillonnée.

Borne le long de la voie ferrée. Une borne tous les 200 mètres, ici borne 18,2 kilomètres de Kaufbeuren.

Pont de la voie ferrée.

Le plateau du sommet avant de redescendre sur Ingenried et Shongau.

En descendant sur Igenried.

La traversée du Lech, affluent de la rive droite du Danube, retenu par un barrage à Schongau.

Paysage du côté de Rottenbuch. Les montagnes se rapprochent.

Le village de Bad Bayersoien.

Le village de Bad Bayersoien.

Le village de Bad Bayersoien.

Paysage.

Paysage. au fond, vers les hautes montagnes dans les nuages, la station de Garmisch-Partenkirchen, site des Jeux olympiques d’hiver de 1936, station de ski réputée, à 90 kilomètres de Munich.

Le Loisach, né en Autriche, traverse Garmish-Partenkirchen et alimente le lac de Kochel. C’est un affluent de l’Isar qui arrose Munich et qui est lui-même un affluent du Danube.

Pause avant d’arriver à Kochel, je téléphone à Chantal tranquillement assis sur ce banc, en regardant défiler des cyclistes, dans les deux sens, vélo de course, VTT, parfois, souvent, électrique. Mais ça roule !

Zone Nature 2000, très très étendue, interdite d’accès du 20 mars au 15 juillet, c’est la période de reproduction !

Le Loisach, juste en aval du lac de Kochel que l’on aperçoit.

Baignade dans le Loisach. Quand je préparais la photo, ils étaient 3, mais le troisième a sauté du pont dans la rivière.

Mon auberge ce soir à Kochel am See.

Vue de la fenêtre de ma chambre ce soir.

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Alpes Européennes – Jour 4 – Eberhardzell – Bad Wörishofen – 80 km

Aujourd’hui, départ 7h, arrivée 14h. Dès le matin je roule en T-shirt. Il faisait 28° quand je suis arrivé à Bad Wörishofen, mais avec un petit vent, c’était très agréable.

Très bel itinéraire en pleine campagne, presque un jardin paysager avec beaucoup de belles pelouses. Paysage de prairies, et la première fenaison est largement entamée, et les prairies fauchées ressemblent à de la pelouse, plus belle que la mienne !

Route très accidentée, je suis sur un plateau entre 600 et 700 mètres, plateau creusé par de nombreux ruisseaux, autant de vallées à traverser, avec des pourcentages parfois rudes, mais ce n’est jamais très long.

Densité de population très faible tout au long de la journée, des fermes, quelques petits villages, une grande ville dans la journée : Memmingen

Paysage en partant ce matin, au fond, la chaîne des Alpes.

Usine de granulés de bois, bois de la région, granulés pour la région. C’est clair ! On est bien, a priori, dans une gestion durable de la forêt. C’est en Bade Wurtemberg, Land allemand ayant la réputation de bien préparer l’avenir.

Vieux bâtiment de ferme, au bord de la route. Isolé, pas de voitue devant, je ne suis pas certain qu’il soit habité, mais bien entrtenu.

Cigognes. Depuis Stasbourg, j’ai croisé de nombreuses cigognes et vu de nombreux nids perchés, en campagne, mais aussi dans les villages.

Petite chapelle aux abords d’une ferme.Paysage typique de la journée, de grandes étendues avec des bosquets, de la prairie essentiellement, quelques champs de jeunes maïs (non arrosés), hier j’ai vu quelques champs de colza, du blé dur, du blé tendre, de l’avoine.

Traversée d’une forêt. Comme souvent dans les traversées de forêt, pas de goudron.

Traversée de l’Iller, un affluent du Danube, mais quand il se jette dans le Danube, il a un débit plus important que celui du Danube. De très nombreux barrages électriques exploitent l’énergie de la rivière, dont une partie des eaux vient d’Autriche et du sud de la bavière.

Première pause de journée près de Volkratshoffen. La croix date de 1458, cf. photo suivante.

J’ai un peu de mal à traduire. Pas très facile l’écriture gothique !

Usine Marbeton de fabrication d’éléments en béton préfabriqués pour la construction, peu avant d’arriver à Memmingen.

Porte de la vieille ville de Memmingen.

Memmingen.

Autre porte de la vieille ville de Memmingen.

Memmingen.

La Rathaus de Memmingen sur la Marktplatz.

Ungerhausen. Ce n’est pas de la pelouse, mais de la prairie fauchée.

Plage au bord d’une ancienne gravière près de Sontheim.

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Alpes Européennes – Jour 3 – Hattingen – Eberhardzell – 110 km

Longue étape, prévue 100 km, réalisée 110 km.

Des erreurs de parcours m’ayant obligé à faire demi-tour, et un détour à cause de travaux.

Parti à 7h, j’arrive à 16h30, en bonne forme.

Grand soleil toute la journée, bel itinéraire, pas trop difficile, 700 mètres de dénivelé, comme le jours précédents, mais beaucoup plus accidenté, beaucoup de petites montées-descentes.

Au début de la journée, j’effectue une petite partie du trajet inverse que Chantal et moi avions fait en 2007, le 3 août. Nous étions partis du Lac de Constance, bassin versant du Rhin, altitude 395 mètres et nous avions une « marche » à monter (jusqu’à l’altitude 862 mètres) avant de redescendre dans la vallée du Danube, altitude 650 mètres.

Après Emmingen et les Croix de la Peste, je continue vers Messkirch.

Je pique-nique sur un banc à Ablach, et je suis rejoins par un Français, Jean-Marie, de Manosque qui s’est un peu perdu, mais dont l’objectif est de suivre l’euro-vélo 6, la véloroute du Danube, pour aller jusqu’à la Mer Noire à Constanta. Un vrai randonneur, 72 ans bientôt et dormant encore sous la tente. Plus costaud que moi.

Puis je passe à Mengen, Bad Saulgau, Bad Shussenried.

Toute la journée, beaucoup, beaucoup de vélos, partout , et je ne suis pas du tout sur des itinéraires vélos identifiés, mais le réseau cyclable allemand est vraiment exceptionnel. D’une ville à l’autre, d’un village à l’autre, dès qu’il y a un peu de circulation automobile, il y a une piste cyclable.

Toute la journée, quand j’étais au sommet des collines, j’apercevais la chaîne des Alpes que je longe de très loin, tranquillement, avant d’y aller vraiment.

L’étape de demain devrait être plus courte, mais bien accidentée aussi.

Extrait du carnet de voyages Nice-Regensburg, 23éme jour, vendredi 3 août 2007, page 1

Extrait du carnet de voyages Nice-Regensburg, 23éme jour, vendredi 3 août 2007, page 2

Chantal à Witthoh le 3 août 2007.

Witthoh – 862 mètres.

Chantal aux Croix de la Peste le 3 août 2007.

Les Croix de la Peste, ce matin.

Chantal le 3 août 2007 !

Paysage ce matin.

Au fond la chaîne des Alpes, vu de Witthoh.

Tire-fesses au sommet de Witthoh.

Pont-Corridor biologique au dessus d’une route. Il y en a plusieurs tout au long de cette route.

En arrivant à Messkirch, usine Schneider de traitement du bois. Bois de menuiserie (120 000 m3, granulés de bois (40 000 tonnes), centrale énergétique (62 GW). Par an.

En arrivant à Messkirch, usine Schneider de traitement du bois. Bois de menuiserie (120 000 m3, granulés de bois (40 000 tonnes), centrale énergétique (62 GW). Par an.

Entrepôt Amazon à Messkirch.

Messkirch.

Messkirch.

Statues à Ablach. Signification non déterminée.

Statues à Ablach. Signification non déterminée.

Statues à Ablach. Signification non déterminée.

Mengen.

Mengen.

Mengen.

Bad Saulgau.

Hochdorf.

Fête des Mères à Eberhardzell.

Fête des Mères à Eberhardzell.

Fête des Mères à Eberhardzell.

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Alpes Européennes – Jour 2 – Triberg – Hattingen – 60 km

Journée sèche, plutôt couvert le matin, plutôt ensoleillé l’après-midi.

Petite étape, fonction des opportunités de logement, mais comme souvent très bel itinéraire très varié. Parti à 7h30 et en musardant beaucoup, je termine à 14h30.

Première côte 280 mètres de dénivelé, 3 passages de 10% à 15%, je pose 3 fois pied à terre. Normal quand cela devient vraiment trop raide, le rythme cardiaque monte. Il ne faut pas casser la machine.

L’après-midi, j’ai une côte avec 72 mètres de dénivelé en 800 mètres, soit 9%, ça passe.

Passage à Saint Georgen. Petite ville de montagne, pas très belle, mais bien développée économiquement, probablement grâce à l’entreprise Ebmpapst.

Je suis très étonné par le calme de la ville quand je la traverse.

Il faudra que j’arrive à Villingen pour que je réalise que nous sommes le jeudi de l’Ascension, jour férié en Allemagne comme en France, le matin les gens dorment.

Villingen, très jolie ville ayant encore ses remparts.

Bad Dürrheim, ville thermale, rien de très remarquable, mais un cadre bien vert, reposant avec beaucoup de parcs pour se promener. Beaucoup de cliniques.

En quitant Bas Dürrheim, petite côte et j’assiste à une chute de vélo, apparemment sans gravité, dont je suis indirectement la cause. Croisement sur une piste cyclable d’un vélo chargé qui monte (moi) et d’un vélo électrique qui descend, pas très vite. La femme sur son vélo serre trop sa droite (ce qui n’était pas nécessaire) et bute sur une bordure, bien inutile, qui limite la piste cyclable.

L’explosion du vélo électrique a beaucoup de bons côtés, cela permet à beaucoup de 3éme âge de se mettre, ou remettre, au vélo, mais je crains que cela conduise à l’augmentation de l’accidentologie.

Aujourd’hui, j’ai croisé des centaines de vélo, 75 % sont électriques, beaucoup de retraités mais aussi beaucoup de jeunes. C’est tellement bien pour traîner une cariole avec des enfants. C’est très bien, cela fait autant d’automobilistes en moins. Je crois qu’on assiste vraiment à un changement majeur, au moins en Allemagne. La sortie du dimanche devient une sortie de proximité en vélo électrique.

Après Bad Dürrheim, j’aperçois un espace festif en haut d’une colline, je pense plutôt à un rassemblement de quads. Je me détourne de ma route, j’ai le temps, et je monte voir. C’est simplement une fête locale, repas plantureux et orchestre, très bonne ambiance.

Passage à Immendingen, tous les commerces sont fermés, pas de courses ce soir ! Manque d’organisation ! mais j’ai toujours de quoi manger.

Pour terminer je rejoins l’eurovéloroute du Danube qui va de l’Atlantique (Saint Nazaire) à la Mer Noire (Constanta en Roumanie). Itinéraire que nous avions parcouru avec Chantal en 2007, de Nevers à Regensburg, et le 4 août 2007 nous passions au Donauversinkung (article intéressant) où je suis passé en fin d’étape.

Demain l’étape sera plus longue.

Gare de Triberg.

Gare de Triberg.

Gare de Triberg. Petite exposition sur l’histoire du train de la Forêt Noire.

Affiche touristique sur le train de la forêt noire.

Vieille locomotive à vapeur du train de la forêt noire.

Vieille locomotive à vapeur du train de la forêt noire.

Nussbach.

Sculpture en bois.

Ferme dans la montée.

Autre face de la même ferme, côté soleil).

Altitude 875 mètres, limite des bassins versants du Rhin et du Danube. Triberg, côté Rhin, Saint Georgen où je vais descendre, côté Danube.

3 églises à Saint Georgen, évangélique, catholique, et évangélique-méthodique.

Saint Georgen.

Entreprise Ebmpapst à Saint Georgen. Grosse entreprise d’aérolique et de moteur, pompe à chaleur … 3 sites en Allemagne, implantaion dans plus de 90 pays dans le monde. Contribue assurément à la vitalité et à la richesse de Saint Georgen. Site internet trsè intéressant!.

Collège de Saint Georgen.

La gare de Saint Georgen.

Passage à niveau de Groppertal.

Le train de la Forêt Noire, il monte, mais passe à toute allure à ce passage à niveau.

Le train de la Forêt Noire. Il va de Constance à Karlsruhe. La rame normale est renforcée à son extrémité par une locomotive électrique supplémentaire. Alternativement, cette loco est devant ou derrière.

Le train vient de Karlruhe et va vers Constance, la loco électrique en tête.

Petit chemin très bien empierré, en approchant de Villingen.

Messe en plein air, avec un orchestre, dans un parc, en approchant de Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Villingen.

Bad Dürrheim. Ville thermale.

La mairie de Bad Dürrheim. deux grandes maisons face à face, autrefois c’était les bureaux de l’usine d’exploitation des mines de sel.

La mairie de Bad Dürrheim. deux grandes maisons face à face, autrefois c’était les bureaux de l’usine d’exploitation des mines de sel.

Le site des forages d’extraction du sel souterrain avec les tours d’assèchement de la saumure.

Paysage.

Fête locale en pleine nature,beaucoup de vélos (beaucoup électriques) à proximité de Bad Dürrheim.

Fête locale à proximité de Bad Dürrheim.

L’orchestre de la fête locale à proximité de Bad Dürrheim.

Biesingen.

On n’est pas encore Halloween. Décoration d’une maison en arrivant à Immendingen.

Immendingen.

Immendingen.

Immendingen.

Pause sur l’Eurovélo 6, véloroute de Saint Nazaire à la Mer Noire. Il y a même un espace pour planter sa tente la nuit.

Le Donauversinkung, les pertes du Danube.

Le Donauversinkung, les pertes du Danube.

Extrait de notre carnet de voyage (Chantal et moi, de Nevers à Regensburg, le 4 août 2007

Chantal, le 4 août 2007 au Donauversinkung

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Alpes Européennes – Jour 1 – Strasbourg – Triberg – 75 km

Excellente journée pour commencer ce voyage qui devrait me permettre de grimper quelques cols alpins en Autriche, un petit peu en Suisse et surtout en Italie.

Aujourd’hui, avant d’arriver aux Alpes, c’était un début de traversée de la Forêt Noire. L’idée m’en est venue quand, début avril, nous avions terminé notre tour par un trajet en train de Ulm à Strasbourg. J’avais été très impressionné par ce train qui traversait la Forêt Noire et j’avais envie d’aller voir ça de plus près.

Parcours du train dans la vallée de la Gutach. Noter les lacets pour prendre de l’altitude !

Je pars, a priori, en bonnes conditions physiques. Depuis début avril, retour de notre tour en Allemagne avec mon ami Michel, je me suis astreint à faire deux sorties d’une cinquantaine de kilomètres chaque semaine.

Arrivé de Nantes par le train hier soir, et après une nuit à l’auberge de jeunesse de Strasbourg, j’ai démarré ce matin vers 6h30. Il ne pleuvait pas, puis j’ai eu quelques averses qui se sont transformées progressivement en bonnes précipations, et c’est sous la pluie que je suis arrivé à Triberg vers 13h.

Je suis logé dans un camping très original, mais très confortable. C’est un camping « Indoor », de vieilles caravanes recyclées dans un vieux garage, avec un accueil très sympathique par un jeune français originaire de Lyon qui tient ce camping avec sa compagne allemande.

Après avoir déchargé mon vélo, je suis parti découvrir la cascade de Triberg (très joli site) et son musée de la Forêt Noire (très intéressant). En sortant du musée, il ne pleuvait plus et il y avait même un peu de ciel bleu.

Willstätt.

Willstätt.

Le Mont des Oliviers à Offenburg, sculpture datant de 1524.

Offenburg.

Ortenberg.

Ortenberg.

Paysage.

Gengenbach.

Gengenbach.

Gengenbach.

Zell am Harmersbach.

Carrière à Steinach.

Hausach.

La coiffe de Gutach.

Recyclage de wagon.

Hornberg.

Hornberg.

Hornberg.

Brasserie à Hornberg.

Fontaine d’eau naturelle.

La maison des 1000 horloges.

La maison des 1000 horloges.

Ma caravane pour la nuit, transformée en dortoir de 4 couchettes, mais je serai tout seul.

La cascade de Triberg.

La cascade de Triberg.

La cascade de Triberg.

Écureuil peu farouche dans le parc de la cascade de Triberg.

Écureuil peu farouche dans le parc de la cascade de Triberg.

Les horloges de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Costumes de Triberg.

La coiffe de Triberg.

La coiffe de Triberg.

Ancienne photo de dames portant la coiffe de Triberg.

Le Bollenhut de Gutach, chapeau aux 14 pompons, fabriqué avec 2 kg de laine de moutons. Les pompons sont cousus sur un chapeau de paille enduit de plâtre pour supporter le poids des pompons.

La coiffe et la décoration de le tresse.

Le colporteur de la forêt noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Musée de la Forêt Noire.

Orchestre de la Forêt Noire.

Orgue de Barbarie.

Orgue de Barbarie.

Orgue de Barbarie.

Orgue de Barbarie.

Bobsleigh d’aujourd’hui.

Journée de Bobsleigh, le 4 janvier 1914 à Triberg.

Saba, marque de matériel de diffusion radio, puis télévision, originaire de Triberg en Forêt Noire.

Postes radio SABA

Poste de télévision SABA – 1958

Minéraux de la Forêt Noire.

Maquette du train de la Forêt Noire.

Rathaus (Hôtel de Ville) de Triberg.

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De La Rochelle à La Roche sur Yon à travers le Marais Poitevin – 80 km

Vendredi, j’avais un billet de train Nantes-Saintes et j’étais descendu à Rochefort pour rejoindre Saintes à vélo.

Samedi, c’était la journée avec les Amis de Railcoop de Saujon à La Tremblade.

Dimanche, j’avais un billet de Saintes à Nantes et comme il faisait toujours aussi beau, je suis descendu du train à La Rochelle pour remonter à vélo jusqu’à La Roche sur Yon, occasion de rencontrer mon frère Michel,

et mardi je suis remonté de La Roche sur Yon à La Chapelle sur Erdre (80 km), toujours à vélo, histoire de me maintenir en condition pour mon voyage en montagne qui démarre la semaine prochaine.

Très bel itinéraire de La Rochelle à La Roche sur Yon à travers le Marais Poitevin en passant par Esnandes, Charron, Luçon, et Mareuil sur Lay.

Le port de La Rochelle.

Le port de La Rochelle.

Le port de La Rochelle.

L’église d’Esnandes.

Rigole d’alimentation du canal anti-char à Esnandes. Construit en 1942 sur décision de l’occupant allemand pour empêcher un débarquement allié, le canal anti-char a été creusé par l’organisation TODT (groupe de génie civil et militaire du Troisième Reich) qui a nécessité à l’époque la réquisition de matériels (grues notamment) mais aussi de nombreux bras. Long de 5 kilomètres, sur une largeur d’environ 20 mètres, le canal anti-char a complété un dispositif qui comprenait également la construction de nombreux blockhaus. Il a servi de frontière nord à la Poche de La Rochelle durant l’hiver 1944-1945.

L’église de Charron.

L’église de Charron.

L’église de Charron.

En quittant Charron, la direction de la Vendée ! Il est rare de voir un panneau directionnel fléché un département. Dans ce coin de Saintonge très marécageux, la Vendée est très proche, mais les franchissements de la Sèvre Niortaise, limite entre la région des Pays de la Loire et celle de Nouvelle Aquitaine, sont rares.

Vieille porte à flots du marais de Charron-Marans

Écluse du Brault permet de relier le canal de Marans à la mer. Au fond, on aperçoit le pont tournant qui permet aux bateaux de rejoindre la mer. En tournant le pont coupe la circulation sur la route départementale.

Écluse du Brault.

La passerelle du Brault qui permet aux piétons et cyclistes de franchir la Sèvre Niortaise. C’est un point de pêche au carrelet. Cette passerelle est sur l’itinéraire de la Vélodyssée, véloroute qui permet d’aller de Roscoff en Bretagne à Hendaye au Pays Basque

Le port de l’Épine à Puyravault.

Du maïs à perte de vue dans le marais asséché. Est-ce vraiment une bonne idée ?

Lieu-dit « Les Portes du Chapitre » à Champagné les Marais sur le canal de Luçon à la mer.

Tison de Satan, jolie fleur vivace.

La cathédrale de Luçon.

La cathédrale de Luçon.

La cathédrale de Luçon.

L’évêché de Luçon.

Mareuil sur Lay.

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Le train des Mouettes de Saujon à La Tremblade

Vendredi dernier, je vous racontais mon voyage de Rochefort à Saintes pour me rendre à une rencontre organisée par les Amis de Railcoop à Saujon, occasion de découvrir le Train des Mouettes.

Le train des Mouettes circule sur une ligne qui appartient au département de la Charente-Maritime. La ligne a été créée par la Compagnie du Chemin de Fer de la Seudre et inaugurée le 24 juin 1876.

A l’époque, il n’y avait que des chemins de terre, sur lesquels on circulait à pied, à vélo ou à cheval, mais au pas (soit 5 Km/h) ! L’arrivée du chemin de fer correspond à l’arrivée du progrès. On pouvait désormais voyager à 35 Km/h et transporter des lourdes charges (chaque wagon emporte entre 3 et 10 fois plus qu’un char à bœufs !).

Ce nouveau moyen de transport a permis l’essor économique du territoire en permettant aux huîtres d’être livrées plus vite et plus loin ! En permettant de transporter les bois exploités dans la forêt de la Coubre et le sel des marais salants du bassin « Marennes Oléron ».

Sur cette ligne le trafic voyageur sera fermé en 1939, mais le transport des huîtres sera poursuivi jusqu’en 1976.

La ligne a été fermée par la SNCF en 1980.

Le train touristique fait son premier voyage en 1984.

Samedi matin, à l’aube, je pars de Saintes à vélo pour rejoindre Saujon à 25 kilomètres.

Joli parcours en passant par Pisany.

A Saujon, je retrouve le groupe et nous embarquons dans le train des Mouettes. La ligne fait 21 kimomètres et comporte six gares dont quatre desservies, les extrémités Saujon et la Tremblade, Mornac sur Seudre et Chaillevette.

Départ du train à 9h, le train est tractée par une locomotive diesel pour ce premier parcours. Il faut 4 heures pour faire chauffer la locomotive diesel et les bénévoles de l’association Trains et Traction n’ont pas envie de se lever à 4h du matin pour préparer la machine.

Nous sommes descendus à Chaillevette et un bénévole de l’association nous a fait découvrir l’atelier de réparation, d’entretien et de rénovation des nombreux matériels roulants (locomotives diesel ou vapeur, voitures et wagons) dont l’association dispose, ou que lui confient d’autres associations ferroviaires.

Ensuite nous avons rejoint le village de Mornac sur Seudre, à pied pour les plus courageux, en mini-bus pour les autres et nous avons déjeuné dans une auberge sur le port.

Après avoir pris le temps de découvrir ce joli village, très touristique, nous avons repris le train à la gare de Mornac pour rejoindre le terminus de la Tremblade. Cette fois-ci, la locomotive est à vapeur.

A la Tremblade nous avons assisté à la manoeuvre de retournement de la locomotive, et après une balade pour découvrir le chenal qui relie le port de la Tremblade à la Seudre, nous avons ré-embarqué pour Saujon, avec arrêt à Chaillevette pour changer de locomotive. La loco vapeur est détachée du train avant d’être nettoyé et préparée pour son prochain voyage. Elle est remplacée par la loco diesel.

Une très belle journée sous un soleil magnifique !

En quittant Saintes au soleil levant.

7h00 à Pisany, la cloche sonne à toute volée.

La halle de Pisany.

Jean de Vivonne (1530 -1599), marquis de Pisany.

Le château de Pisany.

L’ancienne gare de Saint Romain de Benet.

L’ancienne gare de Saint Romain de Benet, aujourd’hui c’est le siège de Emmaüs Saintonge, l’association locale est en conflit avec ses compagnons suite au licenciement de leur responsable, licenciement jugé abusif par les compagnons.

La tour de Pirelonge. On ne sait s’il faut y voir un fanal, une borne ou un cénotaphe, elle fut édifiée à l’époque romaine.

L’église de Saujon.

Les thermes de Saujon.

Les thermes de Saujon.

Notre voiture dans le train des Mouettes.

Quelques Amis de Railccop

Le train des Mouettes longe le marais de la Seudre.

Le marais de la Seudre. La Seudre est un fleuve côtier de 68 km de long. Ruisseau avant Saujon, il s’élargit peu après et ses eaux deviennent salées, la mer remontant jusqu’à Saujon à marée haute. Dans le marais de la Seudre composés d’anciens marais salants, sont installées les claires qui permettent l’affinage des huîtres.

Le marais de la Seudre.

Le marais de la Seudre.

Le marais de la Seudre.

Les marais salants de Mornac sur Seudre.

Les marais salants de Mornac sur Seudre.

Les marais salants de Mornac sur Seudre.

La gare de Chaillevette où sont situés les ateliers de l’association Trains et Traction, association, créée en 2007, de sauvegarde des savoir-faire, des atmosphères et des patrimoines ferroviaires, en s’appuyant sur la reprise de l’exploitation du Train des Mouettes. Aujourd’hui ce sont plus de 120 bénévoles.

Les ateliers de Tains et Traction à Chaillevette.

Fraiseuse.

Locomotive à vapeur en cours de remontage.

Locomotive diesel en cours de restauration.

Vieille loco électrique (sur batterie) en attente de restauration.

La locomotive Schneider 030 T a été fabriquée par les Établissements Schneider du Creusot en 1891. Faisant partie d’une série de 4 locomotives identiques, elle porte le N° 3. La 030 T a roulé pendant plus de 60 ans sur le réseau de la « Société des Chemins de fer de St Victor à Cours ». Elle assurait des circulations sur la ligne de 13 km entre St Victor (42) et Cours (69). Le 15 avril 1961 marque l’arrêt de l’exploitation vapeur et le dernier train roulera sur cette ligne le 31 janvier 1969 . À la fermeture du réseau les machines n°3 et 4 sont rachetée par un récupérateur amoureux des belles choses, Mr Gouverneyre de Chambost-Alliere. Elles passeront 14 ans chez lui dans un hangar à l’abri des intempéries. En 1981 le Chemin de Fer Touristique de la Seudre, qui vient de se créer, cherche une locomotive à vapeur pour assurer la traction de ses trains. L’association rachète les deux locomotives en 1983. Si la N° 3 est toujours à Chaillevette, la N° 4 « Trambouse » est aussitôt revendue à un collectionneur d’Espalion, Monsieur Bras, pour financer les premiers travaux sur la N° 3.

Vieil autorail en attente de restauration.

Voiture voyageur en cours de rénovation.

Fourgon postal.

Wagon américain datant de la guerre 1914-1918. 38 000 wagons en kit ont été importés en Europe. Ces wagons ont contribué à la desserte du front, la reconstruction de l’Europe et ont ensuite eu une longue carrière sur le réseau Français (les derniers ont arrêté de circuler dans les années 1980).

Locomotive diesel.

La locomotive HENSCHEL 030T, mise en service en 1912, fin d’activité en 1966, arrivée à Chaillevette en 2010, remise en service en 2015

La HENSCHEL 030T en mouvement. Elle recule pour aller se positionner en tête de train. Contrairement aux locomotives diesel, qui démarrent comme une voiture, les locomotives à vapeur nécessitent une longue mise en pression. Il faut que leur énorme masse chauffe uniformément pour éviter les dilatations destructrices. Les bénévoles doivent venir 4 heures avant le départ pour allumer le feu dans la chaudière et l’alimenter doucement en bois puis en charbon pour faire monter la température progressivement. Lorsque la température est uniforme et que la pression de vapeur atteint 11 bars, on peut enfin demander de la puissance de traction. C’est pourquoi les locomotives à vapeur ne peuvent être mises en tête des trains qu’à partir de 11h00 le matin. De même, le soir, il faut laisser tomber le feu et les nettoyer avant de pouvoir rentrer chez soi… Elles sont donc arrêtées à partir de 17h00.

La locomotive HENSCHEL 030T en gare de Chaillevette, prête à partir, direction Saujon.

Les chauffeurs chargés de l’alimentation de la chaudière en charbon.

Mornac sur Seudre.

L’église de Mornac sur Seudre.

L’église de Mornac sur Seudre.

L’église de Mornac sur Seudre.

Le chenal de Mornac qui permet de relier le petit port de Mornac à la Seudre.

Le chenal de Mornac qui permet de relier le petit port de Mornac à la Seudre.

L’arrivée du train en provenance de Saujon, direction La Tremblade.

L’arrivée du train en provenance de Saujon, direction La Tremblade.

Décrochage de la locomotive à La tremblade avant de lui faire faire son demi-tour.

La plaque tournante de la Temblade, cul-de-sac de la ligne Saujon-La Tremblade. La plaque tournante va permettre à la locomotive de faire demi-tour avant de se repositionner en tête de train.

La locomotive sur la plaque tournante de La Tremblade.

La locomotive est poussée à la main pour lui faire faire son demi-tour.

Demi-tour effectué.

Le bassin en eaux profondes du port de la Tremblade. L’entrée-sortie de ce bassin ne peut se faire qu’à marée haute.

Le chenal d’accès au port de la Tremblade.

Le chenal d’accès au port de la Tremblade.

Petite exposition en gare de la Tremblade sur le travail du tri postal dans les trains de nuit.

Petite exposition en gare de la Tremblade sur le travail du tri postal dans les trains de nuit.

Une des voitures restaurant du Seudre Ocean Express. La ligne est utilisée toute l’année par le Seudre Ocean Express, restaurant gastronomique fonctionnant 3 fois par semaine. Restaurant offrant 42 couverts pour 85 € par personne. Plus de 25 000 repas servis depuis septembre 1921. Les réservations sont déjà complètes pour les 3 mois à venir.

Une des voitures restaurant du Seudre Ocean Express.

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De Rochefort à Saintes sur la Véloroute V92 – La Flow Vélo – 70 km + 10 km

Quelques nouvelles.

Je repars bientôt pour un mois de voyage en montagne en solo.

Depuis notre retour d’Allemagne, je maintiens ma condition physique au rythme de deux sorties d’un cinquante de kilomètres toutes les semaines, cela peut parfois monter à 80 km comme la semaine dernière dans un voyage de Rennes à Chateaubriant 55 km où je devais prendre le train pour La Chapelle sur Erdre. Mais j’avais deux heures d’attente, j’ai continué d’abord jusqu’à la gare suivante Issé, puis la suivante Abbaretz.

Aujourd’hui, je me rends à une manifestation festive des Amis de Railcoop, association de citoyens mobilisés pour le retour du train Bordeaux-Lyon via Périgueux, Limoges, Guéret, Montluçon, Roanne.

Association qui avait organisé en 2024 le défi de rejoindre Lyon depuis Bordeaux, à vélo, le long de la ligne de chemin de fer qui existe encore, mais aucun train ne fait le trajet de bout en bout. Défi auquel j’avais participé de Bordeaux à Guéret.

Aujourd’hui, initialement je devais rejoindre Saintes depuis Nantes en train, mais au vu de la belle journée qui s’annonçait, je suis descendu à Rochefort et fait à vélo soixante-dix kilomètres en utilisant un tronçon de la Flow Vélo, voie verte balisée de 400 km reliant Sarlat-la-Canéda en Dordogne à l’île d’Aix.

Très bel itinéraire, varié, sans aucune monotonie, avec, à mon goût, peut-être un peu trop de voies « rugueuses » pour reprendre leur expression. Ce n’est pas très roulant et demande plus d’énergie qu’une route goudronnée. Avantage, aucune circulation.

La mobilité en Brompton, sur la Voie de la Liberté de 1944. Impossible de trouver l’itinéraire de cette voie de la Liberté qui symbolise habituellement le trajet de l’armée du général Patton des côtes normandes vers le nord et l’est de la France. Une branche avait du descendre vers Châteaubriant qui fut libérée le 4 août 1944.

Le château de Châteaubriant.

Le château de Châteaubriant.

En gare de Châteaubriant à 10h35.

En gare d’Abbaretz à 12h00.

L’église Saint Louis à Rochefort.

Place Colbert à Rochefort.

Place Colbert à Rochefort.

La Tour des Signaux à Rochefort.

Le musée nationale de la Marine.

Ce n’est pas l’Hermione, la frégate construite en 2014 à Rochefort, réplique du navire de guerre français l’Hermione, un trois-mâts carré, en service de 1779 à 1793. Elle est en grand carénage au port de Bayonne.

La Charente à Rochefort.

La Corderie Royale de Rochefort.

Le Quai aux Vivres et le port de plaisance.

Chargement d’un cargo avec de la ferraille.

L’adaptation au changement climatique : un mur pour se protéger des crues de la Charente.

Tonnay-Charente.

Le pont suspendu de Tonnay-Charente.

Le pont suspendu de Tonnay-Charente.

Sortie scolaire en bord de Charente.

La Charente.

Le long du canal de Freussin, parallèle à La Charente.

Le barrage-écluse de Saint Savinien.

Saint Savinien.

Saint Savinien.

Saint Savinien.

Saint Savinien.

Saint Savinien.

Saint Savinien.

Sainte Germaine de Pibrac, 1579-1601. (Pibrac du côté de Toulouse)

La Charente à Saint Savinien.

Le marché de Saint Savinien.

Sculpture à Crazannes, lieu réputé pour ses anciennes carrières, avec des parcours de sculpture.

Le château de Crazannes.

Le château de Crazannes.

Le donjon médiéval et la chapelle du château de Crazannes.

Le Palais de Justice de Saintes.

Le théâtre de Saintes.

La cathédrale de Saintes.

La cathédrale de Saintes.

La cathédrale de Saintes.

Le jubilé des Jeunes à Rome en 2025. De La Rochelle à Rome en passant par Turin. Du 2 juillet au 4 août, pour les jeunes de 17 ans. On pourrait penser à voir l’affiche que c’est un pèlerinage à vélo. Mais 10 jours, cela ne me paraît pas réaliste.

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Tour en Allemagne – Jour 30 – Ulm – Appenweier – Strasbourg – Nantes – 30 km

Hier matin, lever 5h pour prendre le train de 6h02 direction Donaueschingen.

En sortant de l’hôtel, Michel n’a aucun mal à se diriger vers la gare. Moi je suis obligé de sortir mon GPS …

A la gare, c’est l’affluence de train prêt au départ. Le notre, c’est quai 7, côté nord, et effectivement sur le quai il y a deux trains en partance, un vers le le sud, le premier devant lequel on passe en sortant de l’ascenseur, un vers le nord, derrière le premier. L’un part à 6h01 et l’autre à 6h02. Mieux vaut ne pas se tromper.

En remontant le Danube, très bel itinéraire du train de Ulm à Immendingen, dernière station avant Donaueschingen. C’est à Donaueschnigen que le Danube prend sa source.

Changement de train à Immendingen. Nous avons 9 minutes pour changer de train, mais pas de problème. Quand nous arrivons, le train est déjà là, et nous n’avons pas de changement de quai à faire. C’est sur le même quai, la voie en face.

Ce train va nous permettre de rejoindre Appenweier. Le parcours est aussi beau que le précédent. Nous commençons par rejoindre Donaueschingen (où nous aurions peut-être pu changer de train, mais le site de la DB nous proposait de changer à Immendingen. Peut-être pour la facilité de changer de train sur le même quai.

A Donaueschingen, le train poursuit sa route en remontant la vallée du Brigach qui est un des torrents qui donnent naissance au Danube à Donaueschingen.

Puis c’est la remontée du Sommeraubach, affluent du Brigach, et un long tunnel nous permet de basculer dans la vallée de la Kinzig, affluent du Rhin, confluent à Kehl.

Le parcours du train dans la vallée de la Kinzig est assez impressionnant. De longs méandres pour gagner progressivement de la pente et de profonds aplombs sur les villages qui se trouvent en-dessous.

Arrivée à Appenweier vers 10h15 avec quelques minutes de retard, nous avons largement le temps de rejoindre Strasbourg à 22 kilomètres pour prendre notre train pour Nantes à 17h. Nous avions pris des marges pour les trains en Allemagne qui n’ont pas la réputation d’une grande exactitude, et pour le risque de ne pas pouvoir monter dans certains trains à cause de l’affluence de vélos.

Nous rejoignons vite Kehl, et c’est après une bonne pause au soleil sur la rive allemande que nous rentrons en France par la passerelle des Deux Rives.

Petit tour dans le quartier des Institutions Européennes de Strasbourg, et visite du Parlement Européen qui est en session.

Nous constatons que les interventions des députés sont très brèves et très minutées.

Pour l’après-midi d’hier de 13h à 23h, soit 10 heures de plénières. L’ensemble des députés pourront au total s’exprimer pendant 210 minutes, soit 3 heures 30 minutes, et chaque parti représenté au sein du parlement dispose d’une tranche de temps bien précise. Pour le groupe de Verts/ALE, c’est 16 minutes et 30 secondes, au prorata du nombre de députés du groupe. Pour le PPE, le groupe majoritaire, c’est 53 minutes.

Il y a une grande foule de groupes à visiter le parlement, lycéens, étudiants, … Avant de pénétrer dans l’enceinte du parlement, il faut réserver sur Internet. Cela peut se faire sur place, sous réserve de disposer d’un smartphone en ayant les données mobiles activées, et bien sûr, fouille comme dans les aéroports, vestiaire obligatoire, et prise d’une photocopie de la pièce d’identité. Certains jours d’affluence, les temps d’attente sont peut-être plus longs. Nous avons eu la chance de nous inscrire à 14h28 pour la visite à 14h30.

Et je constate aujourd’hui en allant sur le site que, pour visiter le parlement pendant les sessions plénières (environ 3 à 4 jours par mois), les heures de visite sont très limitées, c’est vraiment le hasard si nous avons pu faire la visite hier. Hors session, il ne semble pas nécessaire de réserver.

Après le parlement, nous avons rejoint le centre-ville et le quartier de la « Petite France » sur la Grande île, dominée par sa cathédrale.

Ainsi se termine ce voyage de 30 jours en Allemagne. Voyage que nous avons fait quasiment sans pluie, avec souvent un très grand soleil, quelques journées de temps couvert, parfois très froid avec un fort vent de nord ou d’est. Mais nous avons très bien supporté le froid, même avec quelques températures négatives.

Les villes allemandes sont souvent belles, avec des centre-villes toujours très animés.

Le réseau cyclable est exceptionnel, mais il peut largement être amélioré pour supprimer toutes les bordures de trottoir qui font souffrir le matériel. Nos vélos sont costauds pour résister … néanmoins cela les abîment.

Le réseau ferré est également remarquable. Partout, nous avons croisé des trains, et en cas de problème majeur, nous aurions pu facilement terminer ou sauter une étape en prenant le train. Tôt le matin, ou tard le soir, voire la nuit, les trains roulent en Allemagne. Et prendre un billet au guichet est très facile, nous n’avons jamais eu de file d’attente.

Le réseau d’hôtels est également d’une grande qualité. Nous avons toujours eu des chambres avec des lits jumeaux confortables de taille 210 x 90 pour une moyenne de 60 € la nuit. Bien sûr, réservations faites deux mois avant en choisissant les meilleures opportunités et nous n’avons jamais été déçus. L’Allemagne a un bon réseau d’auberges de jeunesse, concurrentiel quand on voyage en solo, prohibitif quand on voyage à deux.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen, du côté de Beuron, la vallée du Danube.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen, du côté de Beuron, la vallée du Danube.

Dans le train de Ulm à Donaueschingen, du côté de Beuron, la vallée du Danube.

Parcours du train dans la vallée de la Kinzig.

La passerelle Mimram ou passerelle des Deux Rives, passerelle pour piétons et cyclistes qui relie les deux parties du jardin des Deux Rives situées de chaque côté du Rhin, entre la ville française de Strasbourg et la ville allemande de Kehl.

Vu de la passerelle des Deux Rives, le pont routier, derrière, le pont tram-vélo, derrière le pont de chemin de fer.

Le Rhin en amont de la passerelle des Deux Rives.

Mon vélo en ce dernier jour de tour en Allemagne.

Le parlement européen à Strasbourg.

La statue « Europe » devan le parlement européen à Strasbourg, sculpture monumentale choisie par la Communauté européenne pour symboliser l’Europe unie.
La sculpture représente Europe montée sur le dos de Zeus, qui est déguisé en taureau. Cette représentation fait référence au mythe où Zeus enlève Europe, symbolisant ainsi l’union et l’identité européenne.

Le parlement européen à Strasbourg.

Le parlement européen à Strasbourg.

Studios TV du Parlement européen.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

Crèche napolitaine de la cathédrale de Strasbourg.

Crèche napolitaine de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

La cathédrale de Strasbourg.

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