Guerre 14-18 – jour 4 – Albert – Vallée de la Somme – Péronne – 62 km

Particulièrement bel itinéraire aujourd’hui, et toujours en pleine nature avec zéro circulation.

Journée plus douce qu’hier, la température serait passée de 9° à 12°, journée sèche, plus lumineuse, j’ai presque failli voir le soleil, et la lumière cela fait vraiment du bien.

En partant je passe à la basilique Notre-Dame de Brebières que je n’avais fait qu’apercevoir hier. A 8h passé, un dimanche, elle n’est pas encore ouverte,

et le musée 14-18 non plus, mais je m’en doutais.

Fatigué hier soir en arrivant, je n’avais pas exploré, mais la journée avait déjà été très riche.

A l’arrivée, vers 14h, étape courte, visite du musée de Péronne, jumelée avec celui de Thiepval vu hier. Bof ! Décevant, mais on en tire toujours quelque chose. Je préfère, de très loin, le mémorial 14-18 Notre Dame de Lorette, à Souchez, que j’ai vu jeudi, et, en plus, entrée gratuite.

La Basilique Notre-Dame de Brebières

Le musée 14-18 d’Albert.

Jolie maison à Morlancourt ! Belle fresque sur la porte de garage. Original et bien vu !

A Chipily, statue du sculpteur Henri Gauquié qui représente un artilleur britannique serrant dans ses bras son cheval blessé au combat, dont il vient de retirer le harnachement. Il porte l’inscription « Aux morts de la 58e division britannique / London division / Pro deo – Pro rece – Pro patria » et « La 58e division britannique fut une des seules divisions anglaises qui en coopération avec l’armée française et les corps d’armées australiens et canadiens réussit à pénétrer les défenses allemandes entre Le Quesnoy et Montdidier, le 8 août 1918 déterminant le commencement de la retraite allemande qui se termina par l’armistice du 11 novembre 1918 »

A Chipily, statue du sculpteur Henri Gauquié qui représente un artilleur britannique serrant dans ses bras son cheval blessé au combat, dont il vient de retirer le harnachement. Il porte l’inscription « Aux morts de la 58e division britannique / London division / Pro deo – Pro rece – Pro patria » et « La 58e division britannique fut une des seules divisions anglaises qui en coopération avec l’armée française et les corps d’armées australiens et canadiens réussit à pénétrer les défenses allemandes entre Le Quesnoy et Montdidier, le 8 août 1918 déterminant le commencement de la retraite allemande qui se termina par l’armistice du 11 novembre 1918 »

Le monument aux morts de Chipily. Il fait pâle figure à côté de la statue précédente. Un peu dommage !

La vallée de la Somme vue du belvédère du Camp de César, à Chipily. La photo ne rend pas la beauté de cette vue sur la vallée.

La vallée de la Somme vue du belvédère du Camp de César, à Chipily. La photo ne rend pas la beauté de cette vue sur la vallée.

La traversée d’un marais de la Somme (la vieille Somme, elle coule bien !) en descendant du Camp de César.

Écluse de Méricourt sur la Somme canalisée.

La vélroute le long de la Somme canalisée. Au fond le village d’Etinehem. Je n’y passerai pas, il est de l’autre côté de la Somme.

Vache assurant l’entretien du marais de la Somme à Méricourt-Etinehem.

Marais de la Somme à Méricourt-Etinehem.

Le port de Froissy (je n’ai vu aucune circulation sur la Somme, ce n’est peut-être pas la saison). Par contre, beaucoup de pêcheurs, parfois bien équipés, tente et chariot pour porter le matériel, et quelques chasseurs.

Le musée ferroviaire des trains à voie étroite à Froissy (fermé en cette saison, mais il y a de l’activité (bénévole) sur le site !).

La gare de Froissy.

Entre Somme canalisée et chemin de fer à voie étroite.

Le village de Cappy.

Le monument aux morts de Cappy.

L’église de Cappy.

La Somme à Vaux.

La Somme à Vaux.

La Grenouillère, vue du belvédère de Vaux.

Le monument aux morts et la mairie d’Eclusier-Vaux

Mairie et église de Cléry sur Somme.

L’église de Cléry sur Somme, arts décoratifs, mais malheureusement elle est fermée.

En face de la mairie et de l’église de Cléry sur Somme, le presbytère ?

La statue du Maréchal Foch, Ferdinand Foch, à Bouchavesnes.

La statue du Maréchal Foch, Ferdinand Foch, à Bouchavesnes.

Le monument aux morts de’Allaines.

Le mémorial australien au Mont Saint Quentin à Péronne.

Le mémorial australien au Mont Saint Quentin à Péronne.

L’Hôtel de Ville de Péronne.

L’historial de la Grand Guerre, dans le château de Péronne.

Publicité pour un ouvrage « La psychologie du militaire ». Avec son cheval, il écrase …

Ouvrages exaltant la nécessité de servir la patrie, disponibles en téléchargement sur le site de la BNF . « leçons patriotiques
d’instruction et d’éducation
militaires
« , « devoir et patrie« .

Mouchoir d’instruction militaire. Comment présenter ses effets pour la revue de détail !

L’as de carreau. Le sac à dos du soldat. Rempli, il pèse 30 kilos. Pour la charge totale du soldat, il faut rajouter, a minima, le fusil.

L’as de carreau chargé. Je reconnais sur le dessus du sac, la demi-toile de tente, le poteau en 2 morceaux emboîtable. Avec deux soldats, on a une tente entière. Ce modèle était encore en vigueur quand j’ai fait mes classes au 6e régiment du Génie à Angers en octobre 1974 ! J’ai dormi dessous, même qu’un inscete avait eu la mauvaise idée de s’introduire dans mon oreille, et je l’entendais vrombir. L’infirmerie m’avait fait un rinçage d’oreille. Efficace !

Le vélo pliant qui a équipé les cyclistes de l’infanterie. Presque un Brompton ! En 1913 dix bataillons de 400 chasseurs cyclistes furent créés. Véritable atout face au cheval, la bicyclette Gérard pouvait se porter repliée sur le dos avec des bretelles, ne gênait pas au tir debout. Article à lire.

Le monument aux morts de Péronne.

Détail sur le monument aux morts de Péronne.

Détail sur le monument aux morts de Péronne. Curieux mélange

Publié dans Non classé | Laisser un commentaire

Guerre 14-18 – jour 3 – Arras – Bapaume – Albert – 72 km

Journée un peu moins froide qu’hier, mais très humide, et toujours grise, dans la brume. En quittant Bapaume, c’était presque du crachin, mais je n’ai pas eu besoin de sortir la cape.

Rouler avec bagages me fait transpirer et pendant ma pause casse-croùte à Bapaume, j’avais pas chaud. Je n’ai pas traîné.

Étape pas très longue, mais avec pas mal de côtes, d’une crête à l’autre, un peu dur en fin d’étapes.

Arrivée vers 16h30 dans mon studio, avec un canapé plié que je n’arrivais pas à ouvrir. Heureusement le logeur n’habite pas loin et est vite venu me dépanner.

Peu après le démarrage d’Arras, première récolte de betteravves. Depuis deux jours dans le Pas de Calais, je n’en avais pas encore vu, mais aujourd’hui, j’en ai vu beaucoup.

Sur ce chemin où je suis très secoué, je perds une sacoche, un peu ma faute, un peu celle du porte-bagage. De ma faute, j’aurai dû être plus vigilant, mes sacoches vieillissent et le cliquet à ressort pour la fermeture est moins efficace, il faut l’aider. Mais l’ergot du porte-bagage qui empêche la sacoche de glisser est moins bien positionné que sur mon vélo précédent, à un millimètre prêt. J’ai sorti les outils, compris ce qui s’était passé et reparti !

Le cimetière britannique de Neuville Vitasse.

Le monument aux morts de Saint Léger. Le soldat me semble porter un casque anglais.

Citation du village de Saint Léger, complètement détruit, à l’ordre de l’armée

Le cimetière britannique de Saint Léger.

Le cimetière britannique de Saint Léger.

Sur la crête, un champ d’éoliennes dans la brume. Elle tourne très très peu. Pas de vent, ou très peu.

L’église de Mory.

Le monument aux morts de Favreuil.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Manfred_von_Richthofen

L’Hôtel,de Ville de Bapaume. Devant, la statue du Général Faidherbe, qui, lors de la guerre de 1870, avant la capitulation de Sedan, empêcha la ville d’être prise par les Allemands. Général aujourd’hui très controversé, c’est lui qui fut chargé de la « pacification » du Sénégal. Le grand lycée lillois où j’ai passé mes concours d’écoles d’ingénieurs, est le lycée Faidherbe.

Sur l’hôtel de ville de Bapaume, monument à la mémoire de deux députés, Briquet et Tailliandier, morts sous les décombres de l’édifice détruit par une bombe à retardement laissé par les allemands en se repliant sur la ligne Hindenbourg.

L’église de Martinpuich, détruite pendant la guerre. Reconstruite à l’identique en pierre après la guerre ? Contraste avec les autres églises construites en briques.

Humour à Martinpuich !

Église de Bazentin le Petit.

Cimetière britannique à Bazentin.

Le Tommy, café-restaurant-musée à Pozières.

Mémorial australien à Pozières.

Mémorial australien à Pozières.

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Affiche touristique éditée par la Compagnie des Chemins de Fer du Nord. Le tourisme mémoriel ne date pas d’aujourd’hui !

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Le Musée de Thiepval.

Le Baron Rouge au Musée de Thiepval.

Le Baron Rouge au Musée de Thiepval.

Le front aux environs d’Albert en 1916-1917.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Le Mémorial de Thiepval.

Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

Le mémorial de Thiepval vu sur son autre face, toujours dans le brouillard, après une boucle qui me ramène à Albert.

Le monument aux morts d’Aveluy.

Le monument aux morts d’Aveluy. Modeste.

En approchant d’Albert je rejoins la véloroute de la mémoire, la V32.

L’église d’Albert, Basilique Notre-Dame de Brebières.

L’Hôtel de Ville d’Albert.

Publié dans Non classé | Un commentaire

Guerre 14-18 – jour 2 – Visite d’Arras – 55 km

Encore une longue et belle journée. Parti 8h, retour 17h. Les limites du jour.

Journée grise, froide (pas plus de 7°) et sèche (c’est le plus important).

Je n’ai pas du tout eu froid, sans être très couvert, j’ai de la marge, mais aujourd’hui, j’ai roulé avec mes gants.

Je n’en dit pas plus, il est déjà passé 21h30, mais mes photos sont légendées, même si j’aurai beaucoup d’autres choses à dire.

Demain, je prends la route en suivant plus ou moins la ligne de front.

L’entrée dans la citadelle d’Arras. La citadelle d’Arras est construite par Vauban de 1668 à 1672, pour défendre la place d’Arras. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Lorsque Vauban définit son pré carré destiné à assurer la défense française contre les invasions, il définit une seconde ligne de défense au niveau d’Arras, et fait construire la citadelle de la ville. Jamais attaquée, cette citadelle est surnommée « la belle inutile ».

La salle dite « des Familles) en entrant dans la citadelle d’Arras, avec une exposition retraçant l’historique des citadelles Vauban.

La citadelle d’Arras.

La citadelle d’Arras. Petite cour intérieure.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.

La chapelle de la citadelle d’Arras.



Le Arras Mémorial

Le cimetière du Faubourg d’Amiens. The Arras Mémorial And The Flying Services Mémorial. Au printemps 1916 les Français ont remis Arras aux forces du Commonwealth. C’est dans cette ville qu’a été développé un système de tunnels utilisés pour la préparation de la grande offensive prévu en avril 1917. Le cimetière fut commencé en mars 1916, derrière le cimetière français mis en place plus tôt. Il a été utilisé jusqu’à la fin des combats en novembre 1918. Le cimetière a été agrandi après l’armistice lorsque des charniers et deux petits cimetières des environs ont été acheminés dans celui-ci. Les tombes françaises ont été regroupées dans un autre cimetière, et l’emplacement a été utilisé pour y construire le mémorial qui célèbre la mémoire de près de 35 000 militaires du Commonwealth tombés dans le secteur d’Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, victoire de l’offensive qui fera reculer les Allemands jusqu’à Cambrai.Le Arras Flying Services Mémorial célèbre la mémoire de plus de 1 000 aviateurs de la Royal Naval Air Service, le Royal Flying Corps et la Royal Air Force tués sur le front ouest.Le cimetière fait partie des 139 sites mémoriels et funéraires de la Première Guerre mondiale inscrits au patrimoine mondial lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial1.

Notre maison à Arras, toute en haut au centre, sous le toit, ma chambre. Maison aujourd’hui inhabitée. Elle ne correspond probablement plus à la taille des familles d’aujourd’hui… La maison d’en face, strictement identique, est également inhabitée.

Le lycée Robespierre où j’ai fait mes deux année de classes préparatoires. Un excellent souvenir ! Une occasion de rendre hommage à mes profs, Monsier Delbé en maths, Monsieur Buzin en physique chimie, en sup. Monsieur Charbonnel en physique-chimie en spé. Je ne cite pas le prof de maths de spé, un jeune Normale Sup, qui s’est fait chahuté toute l’année, année en maths perdue pour moi, mais j’étais en Spé B, physique-chimie, le programme de Sup était suffisant pour s’en sortir.

L’avenue par lquelle j’arrivais à vélo au lycée, et d’où je repartais le midi pour aller déjeuner à la maison à 1,4 km et revenir ensuite au lycée pour les cours de l’après-midi. Un jour, trp pressé de rentrer à midi, mon pied glissa sur la pédale, et vint se coincer dans les rayons de la roue avant. Beau vol plané sous les yeux de Charbonnel, mon prof de physique, et à la colle suivante, il m’expliqua avec schéma au tableau comment changer ma fourche tordue, ce que je fis quelques jours après !

A l’époque, le sous-sol du lycée était un grand garage à vélo, et il était très rempli. Aujourd’hui, des salles ou ateliers ont du être aménagé dans ce lycée devenu lycée général et technologique. et l’on voit sur cette photo l’abri-vélo minable de ce grand lycée et 2 appuis-vélos non abrités. Surprenant ! Mais hier je disais qu’il y avait de bons aménagements cyclables sur l’agglo, mais les cyclistes sont très très rares, et je n’ai pas vu un vélo électrique (et Arras n’est pas une ville de pauvres, c’est une ville bourgeoise, un peu comme Angers). La voiture a tué le vélo.

La place Victor Hugo. En attente de requalification. Traduit probablement la désertion d’une partie du centre-ville pour des logements en périphérie. C’est à 1 km de la gare ou de l’hôtel de ville.

La place des Héros (petite place) au pied du Beffroi de l’Hôtel de Ville, et derrière avec la grande roue, la Grand’Place.

La place des Héros et l’église Saint Jean Baptiste.

Au fond, à moins d’un kilomètre, on aperçoit le lycée Robespierre, et légèrement à gauche, l’espace forestier c’est l’emplacement du polygone, la citadelle Vauban.

La place de la Vacquerie, place du marché, derrière l’hôtel de ville, et derrière on aperçoit la cathédrale Saint Vaast.

L’église Saint Jean Baptiste.

L’église Saint Jean Baptiste.

L’église Saint Jean Baptiste. Descente de la Croix par Rubens.

L’église Saint Jean Baptiste. Deux stations du chemin de croix.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

La cathédrale Saint Vaast.

Dans la carrière Wellington. Cette carrière est un mémorial de la Bataille d’Arras.

Le front en 1917. La bataille d’Arras est une offensive de diversion par l’armée anglaise avant de lancer une offensive principale de l’armée française menée par le Général Nivelle en avril 1917. Les deux furent un terrible fiasco qui fit plusieurs centaines de milliers de morts.

Pelles et pioches utilisées par les soldats tunneliers néo-zélandais pour creuser les galeries sous la ligne de front à partir des anciennes carrières d’Arras.

Un tunnel creusé à la pelle et à la pioche.

Ouvrage aperçu dans la librairie de de la carrière Wellington.

L’église d’Achicourt près de laquelle j’ai pique-niqué.

Au bord de la Scarpe à Louez.

Au bord de la Scarpe à Louez. Ancien moulin à eau.

Les Pierres Jumelles à Ecoivre, non loin du Mont Saint Éloi.

Le Mont Saint Éloi vu des Pierres Jumelles.

Le cimetière anglais d’Ecoivres.

Le château d’eau de l’hippodrome.

La salle d’Armes Laura Flessel, derrière l’hippodrome.

Publié dans Non classé | 4 commentaires

Guerre 14-18 – jour 1 – Randonnée autour d’Arras – 50 km

Randonnée autour d’Arras en passant par Neuville Saint Vaast, la crête de Vimy, Notre Dame de Lorette, Ablain Saint Nazaire, le Mont Saint Eloi et le marais de Mareuil

Journée très très riche aujourd’hui pour commencer ce voyage sur les traces de la guerre 14-18, mais aussi la redécouverte de routes que j’ai pas mal sillonné à vélo, seul ou avec mon frère François quand au gré des mutations paternelles, nous habitâmes pendant 3 ans à Arras. Vimy, Lorette, Mont Saint Eloi nous étaient bien connus, et tous ces petits chemins à travers les champs de betteraves que nous prenions sans savoir où nous allions, mais au prochain village rencontré nous nous situions sur la carte et retrouvions la route pour le retour. Plaisir de se perdre et de se retrouver. Il n’y avait pas de GPS ! J’avais entre seize et 19 ans, François un an de moins.

Journée grise et humide avec pas mal de brume, mais pas de pluie. Température 8° à 9° toute la journée, mais aucun froid ressenti, je n’ai même pas mis les gants.

Départ peu avant 8h, le jour est levé, mais il ne fait pas encore très clair. Je suis un espèce de périphérique d’Arras, une voie dans chaque sens, c’est l’heure de l’embauche, ça roule au pas, je suis tranquillement sur ma piste cyclable. L’agglomération d’Arras a l’air de bien faire les choses pour( le vélo, je l’ai constaté hier soir, ce matin et encore ce soir en traversant le centre ville.

Passage par Saint Laurent Blangy, puis c’est la campagne. Je passe près de l’aérodrome de Roclincourt (plaisir de citer ces lieux qui résonnent avec mes souvenirs).

Puis c’est Neuville Saint Vaast, les nécropoles britannique et française de la Targette, puis celle des Allemands. Je passe des premières à celle des Allemands en prenant la départementale D931 (Contrairement à ce qu’indique la carte ci-dessus, en fait je fait une petite boucle à partir de Neuville Saint Vaast. Toute mon itinéraire de la journée était sur des petites routes, voire petits chemins, sans aucune circulation),

Après Neuville Saint Vaast, j’arrive au centre visiteurs de Vimy, centre canadien. Vous saurez beaucoup de choses sur Vimy en allant voir Wikipédia

Puis je passe au monument mémorial de Vimy,

je descends sur Givenchy en Gohelle ratant la bifurcation par un petit chemin vers Souchez. Pas grave, petit panneau faisant l’éloge de la lenteur, et je remonte.

En quittant Souchez, je passe par le centre d’Histoire du Mémorial’ 14-18 Notre-Dame-de-Lorette. Visite très intéressante !

J’arrive ensuite à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, visite de la chapelle et parcours de l’anneau de la mémoire.

Descente sur Ablain Saint Nazaire, et je continue vers le Mont Saint Éloi et son abbaye détruite à la Révolution.

En redescendant de l’abbaye, j’ai une mauvaise surprise. Sur un petit choc, ma selle bascule, elle devait être mal vissée. Heureusement, je suis parti avec mon matériel de réparation. Le temps de comprendre comment la selle est fixée sur la tige de selle Canecreek (tige de selle articulée qui permet de bien supporter les cahots de la route; j’ai ça depuis au moins six ou sept ans, confort très appréciable !), Je suis vite reparti.

J’arrive à Mareuil, découvre le bâtiment d’une ancienne minoterie, et continue vers Anzin Saint Aubin en traversant un petit marais au bord de la Scarpe.

Arrivé au centre ville d’Arras, je vais à l’Hôtel de Ville qui abrite l’Office de Tourisme qui propose une visite guidée des « Boves », carrière médiéval de pierres calcaires sous l’Hôtel de Ville et la Grand’Place.

Journée bien remplie, il est 17h, la nuit tombe, les voitures piétinent, je roule sur ma piste cyclable.

Ci-dessous les photos du jour (après sélection) sans légende, il est déjà tard …


(

Publié dans Non classé | Un commentaire

Guerre 14-18 – jour 0

Excellente nuit au Vélo Gîte de Valence. Je me suis réveillé plus tard que prévu, et il a fallu que je me presse un peu pour prendre mon premier train de la journée, TER Valence-Lyon, mais de toute façon je pouvais en prendre deux autres un peu plus tard. Je change de quai en prenant les ascenseurs.

Arrivé à Lyon-Perrache, je rejoins Lyon Part-Dieu à vélo, traversée très tranquille par des rues calmes. Circulation très apaisée. J’avais deux heures pour faire le transfert. A Perrache, un petit coup d’ascenseur et le souterrain débouche sur la voie publique. A Part Dieu, sauf les quai A et B, accessibles uniquement par ascenseur, tous les autres disposent d’une longue rampe d’accès.

Puis c’est un TGV de Lyon Part-Dieu à Paris Gare de Lyon. Nous sommes deux vélos, mais mon jeune voisin avec un vélo aussi neuf que moi, est peu bavard, ce n’est pas un randonneur, il est scotché à son ordi.

A Paris, je reprends mon vélo pou rejoindre la gare du Nord à 4 kilomètres, mais je n’ai que 43 minutes pour ma correspondance pour Amiens. Heureusement, l’itinéraire est facile, c’est tout droit en sortant de la gare, direction Bastille, puis République. Mais de toute façon, là encore, j’aurais pu prendre le train suivant, et même beaucoup d’autres.

Et à Amiens, gare en cul-de sac, comme la gare de Lyon et la gare du Nord, pas de problème pour changer de quai, je prends mon quatrième et dernier train de la journée pour arriver à Arras où je vais passer deux jours (3 nuits), point de départ du voyage inaugural de mon nouveau vélo.

Voyage sur le thème de la guerre de 1914-1918. Au cours de cet été, j’ai rédigé un mémoire à partir des lettres qu’écrivait mon grand-père maternel Fernand Benoist à sa mère tout au long de cette guerre où il fut mobilisé dès le 2 août 1914 et démobilisé le 28 mars 1919.

Ce mémoire est accessible en suivant le lien https://www.pierre-le-cycliste.fr/FernandBenoist/FernandBenoist.pdf

C’est le travail sur ces lettres, travail qui m’a passionné, qui m’a donné envie d’aller découvrir ces lieux où il passa 4 ans et demi de sa vie de jeune homme. Il avait 28 ans en août 1914,

et en naviguant sur Internet, j’ai découvert une proposition d’itinéraire à travers 4 départements (Pas-de-Calais – Somme – Aisne – Meuse) d’Arras à Verdun, itinéraire que j’ai poursuivi jusqu’à Strasbourg puisque après avoir commencé la guerre en pénétrant en Belgique, l’avoir poursuivi en Champagne et à Verdun, puis dans l’Oise, sa compagnie, la 10/13 du 6éme régiment du Génie d’Angers, sa compagnie termina la guerre dans les Vosges et en Alsace, participant même au défilé de la libération de Strasbourg le 27 novembre 1918.

Me voilà donc parti pour 3 semaines sur les traces de la guerre 1914-1918, d’Arras à Strasbourg.

Aujourd’hui, du Sud au Nord, temps gris et maussade, et en arrivant à Arras, la nuit est très vite tombée.

Deux petites photos prises ce matin par Bruno, mon très sympathique hôte.

Au départ du Vélo Gîte de Valence.

Publié dans Non classé | 2 commentaires

Réception de mon nouveau vélo

Ce matin, lever 3h du matin pour prendre le train à 4h50 en gare de Nantes, sans vélo (merci Chantal).

Direct TGV pour Valence, montée par un escalator (ouf !) du niveau 0 au niveau 2, avant de redescendre au niveau 1 pour prendre un TER de Valence TGV à Romans sur Isère, 7 minutes de TER, arrivée peu avant 10h30.

Il ne me restait plus que 6,5 km à faire à pied pour rejoindre Chatuzange le Goubet, une sacoche de 5 kg dans chaque main, et un sac à dos de 8 kg sur le dos. Pas de transport en commun.

Il faisait beau, et une température très agréable. J’aurai pu faire du stop … mais mon grand-père pendant la guerre de 14 faisait des journées de marche d’une vingtaine de kilomètres avec 35 kilos sur le dos…

Je suis arrivé à Chatuzange peu après 12h après 1h30 de marche. J’avais rendez-vous à 14h avec Laetitia et Romain les artisans constructeurs de mon nouveau vélo, vélo Vagabonde Cycles.

Particularités de ce nouveau vélo :
– vélo sur mesure, parfaitement adapté à ma taille
– moyeu arrière Rolhoff, intégrant une boîte de 15 vitesses régulièrement étagées; le système de transmission ne comporte qu’un seul pignon, le changement de vitesse se fait par une poignée tournante au guidon. Aucun problème d’adaptation, c’est plutôt plus facile de changer de vitesse, que ce soit en augmentant ou en diminuant le développement, et en plus cela peut se faire à l’arrêt. L’autre avantage de ce moyeu, c’est sa simplicité d’entretien. La chaîne, le pédalier et le pignon dure plus longtemps qu’une cassette.
– freins à disque plus efficaces que les freins à patin, et surtout permettant d’éviter l’usure de la jante par le freinage.

Ce soir, je dors au Vélo Gîte de Valence avant de partir demain pour une nouvelle aventure.

Mon nouveau vélo

Mon nouveau vélo

Mon nouveau vélo

Mon nouveau vélo chargé

Mon nouveau vélo chargé

Au Vélo Gîte de Valence

Publié dans Non classé | 6 commentaires

Freney d’Oisans – jour 13 et 14 – Le BAC – Brevet Alpin de Cyclotourisme – 205 km

Pour terminer en beauté ce séjour de deux semaines en Oisans, après 5 belles randonnées à vélo à la journée (Les Deux Alpes, le col de Sarenne via Mizoën, le col de Sarenne via l’Alpe d’Huez, le col du Galibier par le col du Lautaret, le col d’Ornon et le col de Solude),

j’envisageais de retenter le BRA (Brevet de Randonneur des Alpes), brevet qui consite à faire une boucle partant de Bourg d’Oisans et y revenant,via les cols de La Croix de Fer, du Mollard, du Télégraphe et du Galibier, en une journée.

J’avais tenté ce défi en juillet 2019, mais j’avais échoué. Arrivé au sommet du col du Télégraphe, j’avais renoncé, à bout de forces, et j’avais demandé à la voiture-balai d’un groupe de cyclistes hollandais de me transporter au sommet du Galibier, ayant terminé à vélo par la descente sur le Freney d’Oisans.

Mais les conditions n’étaient peut-être pas optimales. Je revenais de mon voyage en Ukraine (2 mois), j’avais peut-être trop roulé dans les 10 jours précédents, bon pour l’entraînement, mais aussi usant, et je l’avais tenté avec mon vélo de course aux développements plus grands que ceux de mon vélo de randonnée.

Cette année, j’avais pris la précaution de ne rouler qu’un jour sur deux.

Mais j’ai pris cinq ans de plus depuis 2024, et après réflexion, j’ai préféré tenté le BAC (Brevet Alpin de Cyclotourisme). La même chose que le BRA (Brevet de Randonneur des Alpes), mais sur deux jours.

Que ce soit en 2019, ou cette année, je ne me suis pas inscrit officiellement au brevet qui a lieu à une date fixe un an sur deux (2019, 2021, 2023, 2025), mais le BRA officiel ou non, j’en rêve depuis 1973 …

Cette randonné de deux jours s’est bien passée, mais ce sera probablement ma dernière grande randonnée alpine. Le col de la Croix de Fer, c’est 26 km de montée rude, le col du Galibier, c’est 34 km de montée en comptant l’ascension préalable du Télégraphe ou du Lautaret, cela commence à faire très long, et encore plus en les enchaînant deux jours de suite.

Du Freney à Modane, 117 kilomètres,
le col de la Croix de Fer, c’est 19 km de montée, en excluant les descentes, 1357 mètres de dénivelé à 7 % en moyenne,
le col du Mollard, 400 mètres de dénivelé,
la montée de Saint Jean de Maurienne à Modane, 581 mètres de dénivelé
soit 2338 mètres de dénivelé dans la journée.

de Modane au Freney, 90 kilomètres
le col du Télégraphe, c’est 12 km de montée, 830 mètres de dénivelé à 7 %,
le col du Galibier depuis Valloire, c’est 18 km de montée, 1225 mètres de dénivelé à 6,8 %
soit 2055 mètres de dénivelé dans la journée.

Les montées du Glandon et de la Croix de Fer ont été très agréables, doublé par quelques cyclosportifs.

Les Aiguilles d’Arves étaient dans les nuages.

Dans la montée du Mollard, il faisait un peu plus chaud, mais j’étais tout seul.

Belle descente dans la vallée de la Maurienne via les villages d’Albiez le Vieux, Albiez le Jeune et Villargondran. Petite remontée pour passer par le village du Bochet et rejoindre Saint Michel de Maurienne.

Montée vers Modane via la Nationale en longeant l’autoroute, à l’ombre de l’autoroute qui est surélevée et protégée de l’Arc par un grand mur. Aucune circulation (ou très peu sur la Nationale), l’autoroute vers Modane est gratuite (gratuité peut-être provisoire, car liée à des travaux sur la Nationale).

A 4 kilomètres de Modane, mauvaise surprise, la Nationale est coupée par des travaux, et déviée par le village de Saint André avec une bonne côte, dénivelé 100 mètres. J’ai déjà 110 kilomètres dans les jambes, et 2300 mètres de dénivelé…

Parti à 6h du matin, j’arrive à 16h.

Bonne nuit de récupération à l’hôtel de la Gare.

Le lendemain, retour à Saint Michel de Maurienne via Saint André. En début de journée, la côte est plus facile.

A partir de Saint Michel de Maurienne, début de la montée du col du Télégraphe, montée plus raide que dans mon souvenir … et la moins agréable de toutes mes ascensions, une circulation assez importante de gens pressés, et des groupes de motards.

Dans mes souvenirs, du Télégraphe au pied du Galibier, c’était plutôt un faux-plat, le Plan Lachat.

Dans la réalité, du Télégraphe, on descend sur Valloire, 160 mètres de dénivelé « perdus », pour repartir par une très longue côte en ligne droite. Il y a bien quelques faux-plats, mais ils sont rares et courts.

Parti à 7h de Modane, je suis à 8h à Saint Michel de Maurienne pour démarrer l’ascension du Télégraphe, puis à 9h50 au sommet du Télégraphe. Pause casse-croûte.

Je suis au Plan Lachat, à 8 km du sommet du Galibier à 12h, et à 13h15 au col.

Je me suis fait énormément doublé par des cyclosportifs dans la montée du Galibier, sans en doubler aucun en train de rouler, mais parfois arrêtés pour une pause et me rattappant ensuite. Des cyclosportifs parfois très impressionnant en terme de vélocité !

Retour au Freney d’Oisans peu avant 15h.

Randonnée de deux jours, du Freney d’Oisans à Modane, puis de Modane au Freney d’Oisans.

Randonnée de deux jours, du Freney d’Oisans à Modane, puis de Modane au Freney d’Oisans.

Vue du barrage de Verney sur la route venant d’Allemont. C’est le début de l’ascension du col du Glandon.

La vallée de l’Eau d’Olle d’où je viens, prise après le village du Rivier d’Allemont où la route redescend pour franchir le torrent …

Le barrage de Grand’Maison.

La vallée de l’Eau d’Olle (d’où je viens) vue du barrage de Grand’Maison.

Le lac de Grand’Maison.

Mon vélo au barrage de Grand’Maison. Le sac à dos contient mon matériel de réparation, mon équipement de pluie, mon appareil de ventilation pour l’apnée du sommeil, des vêtements pour me couvrir dans les descentes et me changer le soir, de la nourriture pour la journée.

Le bout du lac de Grand’Maison et la route vers le col du Glandon que l’on aperçoit. Le col de la Croix de fer est en haut de la vallée qui part à droite.

Le col du Glandon, altitude 1924 mètres.

Le col du Glandon, altitude 1924 mètres.

Vue vers le glacier de l’Argentière depuis le col du Glandon.

Le col de la Croix de fer, altitude 2067 mètres. Situé à 2,5 km du col du Glandon, 140 mètres plus haut.

Le col de la Croix de fer, altitude 2067 mètres. Situé à 2,5 km du col du Glandon, 140 mètres plus haut.

La table d’orientation du col de la Croix de Fer.

Le col du Glandon vu du col de la Croix de Fer.

Saint Sorlin d’Arves.

Chapelle à La Saussaz, commune d’Albiez-Montrond.

Le Mollard vu de la Saussaz.

Col du Mollard, altitude 1638 mètres.

Col du Mollard, altitude 1638 mètres. Noter la fontaine, très appréciable !

Vue du col du Mollard vers Albiez le Vieux.

Saint Jean de Maurienne, vue vers le nord (direction Chambéry, Albertville).

Saint Jean de Maurienne, vue vers le sud (direction Modane).

Le village de Saint André, au fond de la vallée, on arrive à Modane.

La mairie de Fourneaux, commune collée à Modane.

Le monument aux morts de Modane.

Le point déchets de Saint André (ordures ménagères, emballages, verre). Dans tous les villages, très propre, très bien organisé.

L’Arc, torrent de la vallée de la Maurienne (Malus Rivus, mauvais ruisseau), torrent impétueux.

Saint Michel de Maurienne.

Saint Michel de Maurienne.

Saint Michel de Maurienne, pont sur l’Arc, départ de l’ascension du col du Télégraphe.

La vallée de la Maurienne en direction de Modane, vue dans les derniers lacets du col du Télégraphe.

Le col du Télégraphe, altitude 1566 mètres.

Vue en direction de Valloire, le plan Lachat, à 8 kilomètres du sommet du Galibier.

La route du Galibier au-dessus du Plan Lachat.

Un col vu du Plan Lachat, mais ce n’est pas le col du Galibier, peut-être le col de la Paré, accessible par les randonneurs à pied.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres. Les trois jeunes femmes qui m’ont doublé en quittant Valloire, qui m’ont distancé régulièrement, qui se sont arrêtés plusieurs fois, que j’ai rattrapés … et finalement elles arrivent 3 minutes avant moi. A mon avis, elles auraient eu besoin d’avoir des développements plus petits.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres.

La route par laquelle je suis arrivé au col du Galibier.

Col du Galibier, altitude 2642 mètres.

La route ver le col du Lautaret en descendant du col du Galibier. On aperçoit sur la droite le monument à la mémoire de d’Henri Desgranges, créateur du Tour de France.

La route ver le col du Lautaret et la vallée de la Guisane en descendant du col du Galibier.

La route ver le col du Lautaret en descendant du col du Galibier.

5 minutes avant d’arriver au sommet du col du Galibier (photo Photo Breton vendredi 28 juin à 13h13),

Publié dans Non classé | 4 commentaires

Freney d’Oisans – jour 11 – Col d’Ornon (1377 mètres) – Col du Solude (1680 mètres) – 68 kilomètres.

Hier, randonnée vélo classique pour moi : descente à Bourg d’Oisans, montée à Villard Reymond, puis descente vers Bourg d’Oisans via Villard Notre Dame en passant par deux assez longs tunnels non éclairés et en virage …

Comme pour monter à Villard Reymond depuis Bourg d’Oisans, il faut prendre la route du Col d’ornon, je choisis de corser un peu la matinée en montant jusqu’au sommet du col d’Ornon, altitude 1377 mètres, dénivelé de 650 mètres, et de redescendre jusqu’au village de La Palud (altitude 936 mètres) avant de remonter vers Villard Reymond et le col de Solude (altitude 1680 mètres, 750 mètres de dénivelé depuis La Palud).

La pente moyenne pour le col du Solude est de 6,9 % pour 9,4 kilomètres de montée. c’est assez dur !

A Villard Reymond, je ne suis pas tout à fait en haut du col du Solude. Après avoir traversé le village, un chemin un peu raide me permet de rejoindre le col, et une piste en faux plat me conduit à Villard Notre Dame où je retrouve la route qui descend sur Bourg d’Oisans.

Parti vers 6h30, je croiserai un cyclo-randonneur dans la descente du Col d’Ornon, puis trois cyclo-sportifs dans ma montée du col du Solude. Dans la descente sur Bourg d’Oisans, vers 10h30, je croiserai de nombreux cyclo-sportifs (mais rien à voir avec la foule de cycliste vers l’Alpe d’Huez ou le Galibier).

Même avec mon bon éclairage, la traversée des tunnels non éclairés n’est pas très facile, heureusement (ou non ?), il n’y a aucune circulation.

Très belle matinée sous le soleil, mais il y aura plusieurs bonnes averses en fin de journée.

Le circuit Freney-d’Oisans – Bourg d’Oisans – Col d’Ornon – Villard Reymond – Villard Notre-Dame – Bourg d’Oisans – Freney d’Oisans.

Le profil du circuit Freney-d’Oisans – Bourg d’Oisans – Col d’Ornon (1377 mètres) – Villard Reymond (col du Solude 1680 mètres) – Villard Notre-Dame – Bourg d’Oisans – Freney d’Oisans.Le dénvelé positif annoncé par B-router est assez fantaisiste (2934 mètres), Locusmap m’annonce 1915 mètres qui me paraît plus près de la réalité. Autrefois, on aurait compté 650 m + 750 m + 200 m pour remonter de Bourg d’Oisans au Freney, soit 1600 mètres de dénivelé.

La route du col d’Ornon au départ de Bourg d’Oisans.

Le village du Rivier sur la commune d’Ornon.

Paysage, peut-être le village du Villaret sur la route de Villard Reymond (mais j’ai un doute), peut-être le village d’Oules.

Le col d’Ornon, altitude 1371 mètres.

D’où je viens, la grande ligne droite pour arriver au col d’Ornon. Je descends.

Villard Reymond.

Au-dessus de Villard Reymond.

Au-dessus de la vallée de la Romanche, sur le faux-plat entre Villard Reymond et Villard Notre Dame. En face c’est la station de l’Alpe d’Huez.

Du même endroit que la photo précédente, le payasage plus à gauche, la vallée de la Romanche vers Grenoble.

Bourg d’Oisans et la vallée de la Romanche.

Villard Notre-Dame.

Le galcaier au-dessus de Villard Notre-Dame.

Lis Safrance.

La vallée du Vénéon dévastée par des coulées de boue après la catastrophe dans la nuit du jeudi au vendredi 21 juin.

La vallée du Vénéon dévastée par des coulées de boue après la catastrophe dans la nuit du jeudi au vendredi 21 juin.

Bourg d’Oisans et la vallée de la Romanche vers Grenoble.

Dans le descente vers Bourg d’Oisans depuis Villard Notre-Dame.

Publié dans Non classé | Laisser un commentaire

Freney d’Oisans – jour 10 – Randonnée à pied au-dessus de La Grave – 12 kilomètres aller-retour.

Très belle randonnée à pied de la Grave au Chazelet.

Chantal et moi sommes montés en voiture jusqu’au parking à l’entrée de La Grave.

Nous avons traversé la Grave à pied pour prendre la route qui monte au Chazelet, route en cul-de-sac, avec très peu de circulation. Chantal préfère les routes moins pentues que les chemins, et moins vertigineux si on se tient loin du bord des précipices.

Cela a l’inconvénient de devoir emprunter un tunnel automobile de 300 mètres de long, en sécurité sur un trottoir, mais Chantal n’apprécie pas trop. Au retour, j’irai chercher la voiture pour lui éviter ce tunnel à pied.

Montée au village de Ventelon (que l’on effleure),

pique-nique sur une table face aux glaciers de la Meige,

puis poursuite jusqu’au village des Terrasses, puis du Chazelet.

Chantal redescend par la route, je redescend par le chemin piéton direct des Terrasses à La Grave, mais je rate le début du chemin aux Terrasses, influencé par la signalétique VTT et ne voyant pas la signalétique du GR, je me retrouve à descendre à travers les pelouses en terrasses (probablement historiquement des jardins cultivés en terrasses). Descente difficile, en partie sur les fesses à chaque changement de terrasse, jusqu’à rejoindre le chemin officiel.

Soleil à peu près toute la journée, même si le plafond est resté bas sur les hauteurs.

Paysage au dessus de la Grave. Les glaciers de la Meije.

Au-dessus de la Grave, la vallée de la Romanche vers le col du Lautaret et Briançon.

Le village de La Grave.

Le village de Villar d’Arène et la vallée de la Romanche vers le col du Lautaret et Briançon.

Le village des Terrasses au-dessus de La Grave.

Les glaciers de la Meije, le plafond est bas, on ne voit pas les sommets.

Le village des Terrasses.

Le cimetière des Terrasses. Chantal recherche les tombes de ses ançêtres.

La vallée de la Romanche vers le lac du Chambon et Grenoble.

En montant au-dessus du village des Terrasses, à gauche, derrière, le village de Ventelon, et à droite, au fond, on aperçoit Villar d’Arène.

L’oratoire du Chazelet.

Le village du Chazelet.

Le village du Chazelet.

L’église du Chazelet et son cimetière.

Un grenier à bois au Chazelet.

Publié dans Non classé | 2 commentaires

Freney d’Oisans – jour 09 – Ascension du col du Galibier – Altitude 2568 mètres

Hier, balade à pied avec Chantal, d’abord, à partir du lac de Chambon, en prenant la véloroute aménagée le long du lac du Chambon, sur la rive gauche de la Romanche. La route de Briançon longe le lac du Chambon en remontant la rive droite de la Romanche.

Cette véloroute a été aménagée sur la route qui a servi de dépannage lorsque le tunnel du Chambon avait subi un glissement de terrain en 2015. Le tunnel avait été fermé pendant 20 mois.

Mais cette véloroute est fermée, sans aucune précision sur la réouverture, des travaux de sécurisation sont en cours.

Nous avons du faire demi-tour, et nous sommes montés à Mizoën.

Ce matin, départ 6h08, objectif : le col du Galibier (2642 mètres) auquel on accède par le col du Lautaret (2568 mètres).

Le col du Lautaret permet de passer de la vallée de la Romanche (affluent du Drac au sud de Grenoble (entre Vizille et Grenoble), lui-même affluent de l’Isère à Grenoble) à la vallée de la Guisane (affluent de la Durance à Briançon).

Le col du Galibier permet de passer des vallées de la Romanche et de la Guisane à la vallée de la Maurienne.

J’ai déjà plusieurs fois franchi le col du Galibier. La première fois avec bagages au cours de l’été 1974 avec mon frère François dans un circuit Saincaize-Lyon passant par les grands cols alpins du Tour de France. J’avais 20 ans et mon frère 19 ans.

Aujourd’hui, pour la première fois, je ne passerai pas le col, la route est ouverte pour passer en Maurienne via le tunnel routier sous le col, mais la route qui permet de monter au col est fermée. On est encore au mois de juin et la route ne doit pas être déneigée, ou le mauvais temps a peut-être rendu la route impraticable.

Il manque donc le dernier kilomètre. Au lieu de monter à 2642 mètres, je ne suis monté qu’à 2552 mètres, m’épargnant le dernier kilomètre à 10 %.

Le Tour de France 2024 passera par le col du Galibier (la route aura probablement été déneigée), le mardi 2 juillet lors de sa quatrième étape (!) en venant d’Italie (départ du Tour à Florence le samedi 29 juin) via le col du Montgenèvre (classé 2° catégorie) et Briançon. Le col du Galibier est classé en Hors-Catégorie.

Temps couvert pendant toute l’ascension. Je suis parti en T-shirt et polaire, mais après treize kilomètres, j’ai mis mon coupe-vent que j’ai gardé jusqu’en haut où il faisait très froid.

Pas très gênant dans la montée, mais pour la descente, j’ai rajouté un maillot en polaire sous mon gilet polaire et par-dessus mon coupe-vent. J’ai rajouté aussi ma cape-de pluie pour m’isoler encore mieux du froid. Je n’avais pas pris mes gants … ils sont pourtant au Freney… je ne les oublierai pas pour mes prochains parcours.

Après 28 kilomètres, c’est long, j’étais content d’arriver au col du Lautaret. Pause d’un quart-d’heure pour manger un sandwich pain-beurre de cacahuète.

Et c’est reparti pour les 7 kilomètres restants.

J’en avais encore sous la pédale quand je suis arrivé au tunnel, prêt pour le kilomètre final, mais déception !

Montée au col du Lautaret : pente moyenne 4%, vitesse moyenne 10,2 km/h

Montée au tunnel du Galibier (depuis le Lautaret) : pente moyenne 6,4 %, vitesse moyenne 7,4 km/h

Avant de redescendre, j’ai fait une pause à l’abri du vent du mémorial Henri Desgranges, déshabillage et rhabillage pour enfiler mon maillot polaire sous mon gilet et mon coupe-vent. J’ai eu beaucoup de mal à enlever mon casque, je n’arrivais pas à le détacher tellement j’avais les mains froides.

J’en ai aussi profité pour manger un œuf et une banane.

Je ne me suis fait doubler par aucun cycliste pendant toute cette ascension, et pendant les 20 minutes où je suis resté en haut, je n’en ai pas vu arrivé un seul.

Descente tranquille, d’une part, il n’est pas facile de freiner avec des mains gelés, d’autre part, la route du Galibier est étroite et sans aucune protection, et l’heure avançant, les voitures commençaient à monter et beaucoup de cyclistes aussi.

Retour à midi au Freney.

Profil de l’ascension du col du Galibier, altitude 2568 mètres, à partir du Freney d’Oisans, altitude 932 mètres, 35 km, pente moyenne 4,6 %.

Mizoën sur son promontoire au-dessus du lac de Chambon, vue de la véloroute (fermée) le long du lac (rive gauche de la Romanche)..

Pause après 13 kilomètres de route, je mets mon coupe-vent par dessus ma polaire, il ne fait pas chaud.

Au col du Lauraret, intersection pour le col du Galibier, ouvert, pas tout à fait …

Col du Lautaret, altitude 2058 mètres.

La route du col du Galibier, fermée ! A tous, même aux piétons.

Le tunnel routier, sous le col du Galibier, voie unique en alternance dans un sens ou dans l’autre, interdit aux piétons et aux vélos, mais ils n’ont pas le choix, à droite la route du col est fermée !

Le mémorial Henri Desgrange, créateur du Tour de France Cycliste, juste avant l’entrée du tunnel du Galibier qui permet de passer dans la vallée de la Maurienne.

La vallée de la Guisane qui se jette dans la Durance à Briançon, Durance qui alimente le lac de barrage de Serre-Ponçon, arrose Sisteron, Manosque, Cavaillon avant de se jeter dans le Rhône à Avignon.

La vallée de la Guisane qui se jette dans la Durance à Briançon, Durance qui alimente le lac de barrage de Serre-Ponçon, arrose Sisteron, Manosque, Cavaillon avant de se jeter dans le Rhône à Avignon.

Le col du Lautaret, vu en descendant du col du Galibier.

Villar d’Arêne.

La Grave.

Cascade, après La Grave, en descendant vers le lac de Chambon.

Dans la montée du Galibier à 9h20, je suis loin d’être en haut, photo prise par Photo-Cols.

Dans la montée du Galibier à 9h28, un peu plus haut que la photo précédente, il me faudra encore trente minutes pour être au col, photo prise par Photo-Breton.

Dans la montée du Galibier à 9h28, un peu plus haut que la photo précédente, il me faudra encore trente minutes pour être au col, photo prise par Photo-Breton.

Dans la descente du Galibier à 10h42, j’ai mis ma cape de pluie pour diminuer le froid et cacher mes mains sous la cape, photo prise par Photo-Cols.

Publié dans Non classé | 3 commentaires