Guerre 14-18 – jour 13 – Aubréville – Ravin du Génie – Varennes – Butte de Vauquois – Verdun – 60 km

Route du jour raccourcie compte-tenu des conditions météo difficiles, mais j’ai pu faire l’essentiel de ce que j’avais prévu.

Vent très fort toute la journée, parfois très défavorable, peu de pluie le matin, importante l’après-midi, déluge en arrivant à Verdun vers 15h, et l’auberge de jeunesse n’ouvrait qu’à 17 heures. J’ai du me réfugier dans la galerie marchande de Leclerc.

Visite très intéressante du Ravin du Génie, 1km200 de parcours avec nombreux panneaux explicatifs.

Situés en bordure de l’antique voie romaine de la Haute Chevauchée, dans le coude de la route entre le Monument Ossuaire et de la nécropole Forestière, les vestiges du Ravin du Génie est un lieu de stockage pour les matériaux et de vie pour les hommes. Cet ensemble permet aux visiteurs d’apprécier ce qu’a été la vie des Poilus en forêt d’Argonne à moins de 1200 mètres de la ligne de front.

Fernand est certainement passé au Ravin du Génie quand sa compagnie était dans le secteur du 5 décembre au 20 mars 1918, mais le lieu était déjà aménagé depuis longtemps.

Passage à Varennes sur Argonne, lieu de l’arrestation de Louis XVI en 1791.

Montée sur la butte de Vauquois, parcours intéressant.

Le village de Vauquois était, en 1914, construit au sommet d’une butte qui dominait la plaine environnante à 290 mètres d’altitude, ce qui en faisait un observatoire et un point de repère pour le réglage des tirs d’artillerie pendant la Première Guerre mondiale. A l’automne 1914, les Allemands transformèrent le village en une véritable forteresse.

Les Français et les Allemands s’enterrèrent dans des tranchées au sommet de la butte qui fut transformée par plus de 500 explosions utilisant 1 000 tonnes d’explosifs, le village de Vauquois fut totalement détruit.

De février à mars 1915, les ruines du village furent âprement disputées. Le 31e Régiment d’infanterie parvint à atteindre les ruines de l’église mais dû se replier à mi-pente. Les autres assauts étant infructueux, la guerre des mines paru alors la seule alternative.

Des kilomètres de galeries (environ 23) furent creusés, s’étageant sur plusieurs niveaux, jusqu’à 100 mètres de profondeur, dans le but de pénétrer sous le camp ennemi en lui causant le plus de pertes possibles par l’explosion de mines. La guerre des mines se poursuit pour atteindre son paroxysme en mai 1916. Un immense entonnoir fut créé par l’explosion d’une mine de 60 à 80 tonnes qui tua 108 soldats français, sans produire de décision.

Casse-croûte à l’abri, au niveau du parking de la butte.

Je prends ensuite la route direction Verdun en passant par le cimetière de Cumières-Mort Homme.

Demain visite de Verdun.

En forêt de Lachalade, au carrefour de la Croix de Pierre, abri-béton, l’abri de Courson.

Nécropole Nationale de Lachalade « La Forestière ».

Au Ravin du Génie, aussi appelé Ravin des Cuisines, un abri de pièce d’artillerie.

Au Ravin du Génie, entrée d’une sape, tranchée parfois couverte, comme ici pour pouvoir circuler à l’abri de la vue de l’ennemi.

Début de la sape.

Fontaine d’eau potable. Le site était alimenté en eau potable, via une voie ferrée 60 cm de large avec des wagonnets tirés par des chevaux.

Cratère consécutif à l’explosion d’un dépôt de grenades.

Entrée d’un abri-caverne.

Oratoire du XIVe siècle transformé en château d’eau.

Les écuries du Ravin du Génie.

Réservoir d’eau potable. Dès les premiers jours d’octobre 1914 sévit en Argonne une épidémie de fièvre typhoïde. En novembre 1915, l’épidémie n’est pas jugulée.

Les cuisines du Ravin du Génie.

Entrée de la cagna de l’infirmerie. On aperçoit une cheminée.

Monument aux morts de l’Argonne.

Monument américain à Varennes en Argonne.

Monument américain à Varennes en Argonne.

La tour de l’horloge à Varennes en Argonne.

Plaque commémorative de l’arrestation de Louis XVI et de la famille royale le 21 juin 1791, sur la tour de l’horloge à Varennes en Argonne.

L’Aire à Varennes en Argonne.

Le monument aux morts devant la mairie de Boureuilles.

Vauquois.

Sur la butte de Vauquois, un train de wagonnets.

Cratère d’une mine allemande le 14 mai 1916, 108 morts du 46e RI.

Défense sur la butte de Vauquois.

Monument aux morts de la butte de Vauquois.

Entrée d’un souterrain sur la butte de Vauquois.

Entrée d’un souterrain sur la butte de Vauquois.

Monument funéraire d’un soldat tué en 1914.

Nécropole d’Esnes en Argonne.

Monument à la mémoire du village de Cumières totalement anéanti pendant la Grande Guerre.

L’Hôtel de Ville de Verdun.

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