Costa-Brava – jour 8 – Boucle Lloret de Mar – 160 km

Boucle Lloret de Mar – Tossa de Mar – Sant Grau de l’Ardenya – Llagostera – Cassa de la Selva – Aéroport de Girone – Aiguaviva – Anglès – Santa Coloma de Farners – Sant Hilari Sacalm – Arbucies – Hostalric – Blanes – Lloret de Mar

Profil de la journée : essentiellement 2 cols : 473 mètres et 820 mètres – Selon l’application utilisée, le dénivelé positif est évalué à 2282 mètres par Brouter, 2933 mètres par LocusMap, 3578 mètres par MyGpsFiles

Photos sans commentaires aujourd’hui.

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Costa-Brava – jour 7 – Boucle Lloret de Mar – Sant Hilari Sacalm – 100 km

Journée magnifique aujourd’hui.

Frais le matin, mais je termine la journée en T-shirt.

Mon objectif de la journée est de monter jusqu’à l’altitude de 820 mètres.

Je pars par la même route que dimanche mation avec le groupe officiel « détente ».

Route le long de la côte (mais on ne la voit pas) jusqu’à Blanes, puis on bifurque vers l’intérieur des terres jusqu’à Hostalric où le groupe avait sa pause ravitaillement dimanche.

Mais au lieu de revenir directement sur Lloret de Mar via Sils et Vidreres,

je poursuis vers l’intérieur des terres en traversant Hostalric que j’avais visité au retour de ma sortie de lundi,

et j’arrive à Arbucies, malheureusement sur une route avec une certaine circulation, pas trop, mais route un peu large.

Je continue jusqu’à Sant Hilari Sacalm, le point culminant de ma boucle, toujours sur cette route un peu large. Dommage !

Je casse la croûte sur la place de cette petite ville, plutôt village, mais bien animée, surtout à l’heure de sortie d’école qui doit être vers 12h30.

Je repars ensuite vers Santa Coloma de Farners par une petite route très tranquille, belle descente.

Visite de Santa Coloma de Farners et retour à Lloret de Mar via Sils et Vidreres, et la route habituelle avec son tunnel jusqu’à Lloret de Mar. Difficile de trouver un autre itinéraire pour rentrer, les routes sont rares et certaines strictement réservées aux automobiles.

Carte de l’étape du jour. Lloret de Mar, Blanes, Hostalric, Arbucies, Sant Hillari Sacalm, Santa Coloma de Farners, Sils, Vidreres, Lloret de Mar.

Profil de l’étape du jour. Point culminant altitude 820 mètres.

La forteresse d’Hostalric et le ruban jaune, expression de la volonté indépendantiste de la Catalogne.

En Catalogne, nombreuses sont les communes qui affichent leur volontarisme dans la lutte contre les agressions sexistes.

Hostalric.

Hostalric.

Hostalric.

Décor d’un restaurant sur la route entre Hostalric et Arbucies.

Décor d’un restaurant sur la route entre Hostalric et Arbucies.

En s’approchant d’Arbucies, montagnes et champs de colza.

La Riera d’Arbucies, vue vers l’aval.

La Riera d’Arbucies, vue vers l’amont.

Le château de Montsoriu, je n’y monterai pas, mais je l’aurai lontemps à vue, dans la montée à Sant Hilari Sacalm, point culminant de la journée, et même en redescendant.

Arbucies.

Arbucies.

Vue dans la montée entre Arbucies et Sant Hilari Sacalm.

Échangeur dans la montée entre Arbucies et Sant Hilari Sacalm.

Vue dans la montée entre Arbucies et Sant Hilari Sacalm.

Fontaine au sommet en entrant dans Sant Hilari Sacalm.

Monument mégalithique daté entre le néolithique et l’âge de bronze (de -2500 à -1800 ans avant Jésus-Christ)

Monument place Joseph Moragues à Sant Hillari Sacalm. Je suppose, n’ayant pas trouvé explicitement le sens de ce monument, que cela symbolise la tête de Joseph Moragues, mise dans une cage suspendue à une porte de la muraille de Barcelone. Josep Moragues i Mas, né en 1669 à Sant Hilari Sacalm et mort en 1715 à Barcelone est un général catalan austrophile qui lutta aux côtés de Charles de Habsbourg lors de la Guerre de Succession d’Espagne, souvent considéré comme un défenseur et martyr de la Catalogne dans sa lutte contre l’armée française de Philippe d’Anjou, futur Philippe V d’Espagne. A la fin de la guerre, il fut torturé et exécuté le 27 mai 1715. Auparavant, les honneurs militaires lui sont retirés, et une fois déchaussé et habillé avec une tunique de pénitence, il est traîné par un cheval dans les rues de Barcelone. Puis, il est égorgé, dépecé, et sa tête est mise dans une cage suspendue à une porte de la muraille de Barcelone, pour prévenir d’éventuels intéressés du destin qui attend ceux qui veulent se soulever.

Lieu de ma pause casse-croûte à Sant Hilari Sacalm.

Église de Sant Hilari Sacalm.

Église de Sant Hilari Sacalm.

Vieille maison (1692) de Sant Hilari Sacalm.

Le château de Roca à Sant Hilari Sacalm.

Dans la descente de Sant Hilari Sacalm.

Viaduc de l’autoroute C25.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Santa Coloma de Farners.

Peinture représentant Santa Coloma de Farners.

Sainte Marie de Montserrat, appelée la « Moreneta », réplique de l’originale vénérée à la basilique de Montserrat. (même réplique que celle vue hier à Tossa de Mar).

Rond-point d’entrée dans Santa Coloma de Farners en venant de Lloret de Mar.

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Costa-Brava – jour 6 – Lloret de Mar – Tossa de Mar – 24 km

Journée dite « de repos ».

Ce matin,

visite de l’église Sant Roma dans un vieux quartier de Lloret de Mar,

balade sur le remblai de Lloret de Mar,

et visite du Musée de la Mer de Lloret de Mar

Petit musée qui se visite en moins d’une heure (entrée 4 €) avec un audioguide en français à écouter sur son smartphone, très intéressant et facile à écouter.

On y apprend qu’autrefois le village était très pauvre.

Pour survivre, les habitants construisait des bateaux qui leur permettait de descendre la côte jusqu’en bas pour passer dans l’Atlantique et remonter ensuite jusqu’à Cadix pour vendre leur production agricole locale (de Lloret) et l’échanger avec des marchandises venues d’Amérique.

Les bateaux ramenaient alors ces marchandises jusqu’à Alicante où ils les revendaient, et rentrer ensuite à Lloret plus riches qu’à leur départ. Voyage long et difficile.

En 1778, il y eut la libéralisation du marché des produits venus d’Amérique. Auparavant, seuls les bateaux venant de la ville de Cadix avait le droit de commercer avec les Amériques, à partir de 1778, tout le monde eut ce droit.

Ce fut l’âge d’or de Lloret. Les chantiers navals se multiplièrent à Lloret, des gros bateaux furents construit à même le sable sur la plage, et le commerce avec les Amériques se développa intensément. Ce fut l’histoire des Indianos, pauvres habitants qui partirent en Amérique et en revinrent colons riches.

Mais les bateaux à vapeur firent disparaître la navigation à la voile et les chantiers navals n’était pas adapté à la construction de bataeaux à vapeur. La ville de Lloret déclina,

jusqu’à ce que l’industrie du tourisme vienne réveiller la ville.

L’après-midi, route à vélo jusqu’à Tossa de Mar, 12 kilomètres, mais avec une bonne côte de 200 mètres de dénivelé,

et visite de la vieille ville et de sa forteresse.

Commentaires des photos un peu baclés, les journées sont trop courtes …

Il y aurait pourtant beaucoup de choses à raconter.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

Sainte Élisabeth et Saint Jean.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

Sainte Christine.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’église Sant Roma à Lloret de Mar.

L’Economie (?).

Cabestan pour remonter la flottille de 17 embarcations de 8 à 10 mètres de long, opérationnel de 1934 à 1975.

Hommage à la danse traditionnelle catalane, Sardena ! (La Sardane).

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Vue de la terrasse du musée de la Mer de Lloret de Mar.

Vue de la terrasse du musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Le musée de la Mer de Lloret de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

Tossa de Mar.

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Costa-Brava – jour 5 – Vélo « master adapté » – 136 km – 2076 mètres de dénivelé positif

Départ 8h – Retour 18h.

Très bel itinéraire, très belle étape.

Initialement prévue 123 km, mais ayant subi une très grosse averse de durée une heure pendant laquelle il était à peu près impossible de regarder l’écran tactile de mon smartphone GPS, c’est avec 7 km de retard que je me suis aperçu que j’avais oublié de bifurquer. Pas grave … demi-tour sur 7 km, moins un petit raccourci, soit un total de 136 km. Peu d’influence de l’erreur sur le dénivelé, j’étais dans une plaine à peu près plate. 2076 mètres de dénivelé.

Profil du jour – 136 kilomètres, 2076 mètres de dénivelé positif cumulés, 5 sommets sans compter toutes les montées-descentes sur la corniche entre Tossa de Mar et San Feliu.

L’itinéraire officiel « master » prévoyait de prendre la route en corniche le long de la mer vers le nord jusqu’à Calonge avant de bifurquer dans l’intérieur des terres jusqu’à La Bisbal d’Emporda, via le col de la Ganga à 211 mètres,

mais prévoyait le retour par le même itinéraire. Dommage !

J’ai préféré boucler. A partir de La Bisbal d’Emporda, j’ai repris la route que j’avais faite samedi en arrivant de Figueres, repris le joli col de Santa Pellaia (360 mètres), redescendu sur Cassa de la Selva (et c’est là que j’ai oublié de bifurquer).

Après retour sur mon erreur, passage à Lagostera, puis le Collet de Can Noguerea à 245 mètres avant de redescendre sur Tossa de Mar où j’étais passé à l’aller. Il me restait 12 kilomètre pour rejoindre Lloret de Mar avec une bonne côte (170 mètres de dénivelé) pour finir.

La boucle du jour : Tossa de Mar, San Feliu Guixols, Platja d’Aro, La Bisbal d’Emporda, Cassa la Selva, Lagostera, Tossa de Mar.

En rouge, mon étape de Figueres à Lloret de Mar. En bleu, mon étape d’aujourd’hui avec la partie commune de La Bisbal d’Emporda à Cassa de la Selva.

Je fais une première pause casse-croûte à La Bisbal d’Emporda, devant le château, comme samedi lors de mon étape Figueres – Lloret de Mar.

Comme je suis bien dans mon planning horaire, je prends le temps de visiter le village de Cruilles et le village de Sant Sadurni de l’Heura, légèrement à l’écart de la route.

Deuxième pause casse-croûte à Lagostera après le gros orage avec éclairs et tonnerre dans la montée du col de Santa Pellaïa et la descente sur Cassa de la Selva où je pensais m’arrêter sous un abri-bus pour regarder ma route, mais les abri-bus sont rares et fort occupées sous l’orage …

Forme excellente à l’arrivée. On verra demain matin …

Ce matin, très bonne récupération, mais cela fait six jours que je roule sans interruption et il me semble plus raisonnable de faire une journée de repos, ce qui m’a laissé du temps pour compléter cet article avant d’aller faire un tour à pied.

Vue de la corniche entre Lloret et Tossa de Mar.

Vue de la corniche entre Lloret et Tossa de Mar.

Vue vers l’intérieur des terres, de la corniche entre Lloret et Tossa de Mar.

Rond-point à l’entrée de Tossa de Mar.

Tossa de Mar, et en particiler, l’enceinte de la vieille ville, vue de la corniche en poursuivant vers San Feliu.

La route de la corniche entre Tossa de Mar et San Feliu de Guixols.

Habitat touristique au niveau de la Cala Pola (une calanque) à Tossa de Mar.

Habitat touristique (camping ?) au niveau de la Cala Pola (une calanque) à Tossa de Mar.

La route de la corniche entre Tossa de Mar et San Feliu de Guixols.

La route de la corniche entre Tossa de Mar et San Feliu de Guixols.

La route de la corniche entre Tossa de Mar et San Feliu de Guixols.

Le port de San Feliu Guixols.

Le port de San Feliu Guixols.

Sur un rond-point à Platja d’Aro.

Vue côté mer au sommet du col de la Ganga (211 mètres) entre Platja d’Aro et La Bisbal d’Emporda.

Borne indiquant le sommet du col de la Ganga (211 mètres) entre Platja d’Aro et La Bisbal d’Emporda, Forallac est le nom de la commune dans laquelle on entre.

Petit château (ferme ?) avant d’arriver à La Bisbal d’Emporda.

Château de la Bisbal d’Emporda.

Château de la Bisbal d’Emporda.

Le château de la Bisbal d’Emporda (photo prise samedi, lors de mon voyage d’arrivée de Figueres à Lloret de Mar).

Village de Cruilles.

Village de Cruilles.

Village de Cruilles.

Village de Cruilles. En quittant de Cruilles, je pars par la mauvaise route, je m’en aperçois très vite et revient sur mes pas, découvrant une nouvelle vue du village.

Sant Sadurni de l’Heura, photo prise samedi lors de mon voyage d’arrivée de Figueres à Lloret de Mar, mais je n’étais pas entré dans le village.

San Sadurni de l’Heura.

San Sadurni de l’Heura.

San Sadurni de l’Heura.

Dans la montée du col de Santa Pellaïa. Pause photo, j’en profite pour préparer mon équipement de pluie, j’enfile les couvre-chaussures et met ma cape de pluie à portée de main. 5 minutes après, c’est une pluie torrentielle qui commence et va durer une heure.

Santa Pellaïa sous la pluie.

Ruisseau débordant sur la route.

Ruisseau débordant sur la route.

Après la pluie et l’erreur de parcours à Cassa de la Selva, arrivée à Lagostera.

Lagostera.

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Costa-Brava – jour 4 – Vélo « master » – 97 km

Comme prévu, ce matin petit-dejeuner à l’ouverture 7h30 et départ à vélo à 8h en solo.

Je serai rejoint par le groupe de tête des master à 10h30 environ dans les deux derniers lacets du col de Collsacreu (361 mètres), col régulier, sans difficulté particulière.

Ce groupe d’une vingtaine de coureurs me dépasse à toute allure, très concentré sur leur allure. La queue de ce petit peloton est plus souriante, mais pas un Chapelain. Dès le départ, un feu rouge a scindé le peloton et la tête n’a pas attendu le reste.

Au sommet du col, les coureurs ont une pause ravitaillement, je les redépasse et poursuit directement dans la descente, très tranquillement.

Peu après Vallgorgina, ils me redépassent, encore plus vite.

Je pensais voir arriver mes copains peu après, mais je ne les verrai pas. M’étant détourné de l’itinéraire pour aller visiter la forteresse de Hostalric, je pense que c’est à ce moment là qu’ils ont du me doubler.

Je m’adapte aux itinéraires, les routes sont rares et sur certaines portions très fréquentées, mais on est toujours en sécurité sur une bande cyclable, un peu moins quand il y a des travaux, mais les Espagnols respectent bien les cyclistes.

La fin de parcours est la même qu’hier, ce qui me permet de prendre des photos que je n’avais pas pu prendre hier, respectant la marche du groupe.

A l’apéro, je montre la photo des silos de la société Esporc, où nous sommes passés deux fois, hier et aujourd’hui, certains se rappellent de cet élément caractéristique du paysage, mais d’autres, pas du tout. En groupe, il faut être concentré sur le groupe, la roue de celui qui précède pour être prêt à réagir à tout incident, pas trop le temps de regarder le paysage.

Je suis dans ma chambre à 14h30.

A 7 kilomètres de Lloret, la traversée du fleuve Tordera, 55 kilomètres de long. Bien à sec, juste avant de se jeter dans la mer.

Le remblai de Malgrat de Mar.

La plage à Santa Susanna.

La plage à Santa Susanna.

Maraîchage à Pineda de Mar.

Bord de côte à Calella.

Arrivée sur Sant Pol de Mar.

Sant Pol de Mar.

Bord de côte à Sant Pol de Mar. La voie ferrée est sous la route, presque au ras des flots.

Arenys de Mar.

Dans la descente du col de Collsacreu (365 mètres).

Vallgorgina.

Le chemin pour monter à la forteresse de Hostalric.

La forteresse de Hostalric.

La forteresse de Hostalric.

Mon point casse-croûte à la forteresse de Hostalric.

Vue de mon point casse-croûte, en bas une école, les enfants jouent dans la cour et je les entends.

Le village de Hostalric vu de la forteresse.

Vue de la forteresse.

Vue de la forteresse.

L’entrée dans la vieille ville de Hostalric.

Descente dans la vieille ville de Hostalric.

L’hôtel de ville d’Hostalric.

Mannequins (à préciser, probablement les costumes locaux autrefois) dans l’enceinte de l’hôtel de ville de Hostalric.

La rivière Santa Coloma, affluent de la Tordera (elle n’est pas tout à fait à sec, mais doit s’infiltrer dans le sol avant d’arriver à la mer).

Ce doit être une usine de traitement de céréales pour augmenter la teneur en protéines de l’alimentation animale d’hiver … Société Esporc. Le mur des silos est recouvert de panneaux photovoltaïques.

Tunnel au sommet du petit col qui permet de descendre à Lloret de Mar. C’est la troisième fois que je prends ce col dans le même sens. Cela vaut bien une photo.

Je termine ma journée en me rendant à pied, après ma sieste, au cimetière moderniste des Indianos, à Lloret de Mar.

C’est l’un des principaux cimetières indianos de Catalogne et l’un des plus représentatifs de tout le territoire espagnol. À Lloret de Mar, l’arrivée des Indianos, ces émigrants partis faire fortune en Amérique, définit l’essence du cimetière. Conçu par Joaquim Artau i Fàbregas, il comporte une allée principale le long de laquelle se succèdent toute une série de panthéons et de caveaux rutilants marqués par un modernisme extrêmement évocateur. Bonaventura Conill i Montobbio, élève de Gaudí, est un des architectes qui y a réalisé le plus d’œuvres, comme les croix élevées, les dragons qui surveillent l’obscurité et la mort, ainsi que des anges qui pleurent la mort comme le commun des mortels.

Forts de leurs bonnes relations, les Indianos purent compter sur les services d’architectes comme Puig i Cadafalch, qui y laissa des créations telles que la statue de la femme, en marbre pâle, symbolisant la mort, reposant entourée de roses rouges, créées par Ismael Smith i Marí. Au fond de l’allée centrale se trouve la chapelle, entourée des caveaux de deuxième rang. Des rues entières de panthéons mitoyens, pratiquement tous identiques, arborés de décorations, ornés de fleurs fraîches ou non, arpentent le cimetière.

Plus on s’éloigne du centre du cimetière, plus les tombes sont modestes, reflétant la hiérarchisation de la vie sociale (voulue par les concepteurs du cimetière, construit entre 1896 et 1901).

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le cimetière moderniste de Lloret de Mar.

Le vol de la Liberté. Statue dans le parc de l’Aguila à Lloret de Mar, traversé en revenant du cimetière.

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Costa-Brava – jour 3 – Vélo « détente » – 54 km – Marche 7 km

Contrairement à ce que j’avais prévu (faire le parcours vélo « master » – 97 kilomètres – 1436 mètres de dénivelé), j’ai fait comme tout le groupe du club, le parcours vélo « détente » – 54 kilomètres – 564 mètres de dénivelé).

Nous devions être environ 70 cyclistes au départ. J’ai très vite été distancé par le groupe de tête (dont le groupe ACC), normal avec mon vélo lourd, mais à la première pause, je n’étais pas le dernier et il y en avait un certain nombre derrière.

Reprise ! Cela commence avec un petit raidillon, et surprise ! C’est un peu n’importe quoi ! Des cyclos se laissent surprendre, n’arrive pas à passer la bosse et cela se met à zigzaguer, voire à déchausser.

J’en double quelques-uns qui me rattraperont bien vite ensuite.

Finalement je roule tout seul, doublé de temps en temps par un retardataire qui revient sur moi.

Au bout d’une dizaine de kilomètres, sur un rond-point, petite pagaïe, une voiture encadrante ne nous indique pas la route. Heureusement, j’ai mon GPS.

Mais quelques minutes plus tard, nous sommes rattrapés par ce que je pense être le groupe de tête avec une partie du groupe ACC. Ils ont été induits en erreur par la moto ouvreuse, ont fait quelques kilomètres dans une mauvaise direction, ont dû faire demi-tour et viennent de nous rattraper.

Deuxième pause.

Il n’y a plus personne derrière. Bizarre !

En fait il s’avère que la deuxième partie du groupe de tête a bien continué dans la bonne direction et arriveront à l’hôtel avant notre groupe. Je dis notre groupe, mais en réalité, je suis loin derrière.

Mais j’ai l’impression qu’il doit y avoir encore plus loin derrière moi, un groupe de queue.

Parti à 9h30, nous étions à déjeuner à 13h après une bonne douche.

Petite sieste, puis, pour moi, 2 heures de balade le long de la côte, d’abord vers le sud en passant près du château médiéval de Sant Joan, puis retour au centre-ville par de petites rues, pour longer ensuite la plage de Lloret de Mar vers le nord et suivre la côte sous le château de Lloret et revenir par des petites rues.

Pas très long, mais le chemin côtier est redoutable, beaucoup d’escaliers à monter et à descendre avec des marches tout à fait irrégulières et souvent très hautes, souvent avec une rampe pour s’aider, pas toujours.

Vers 15h le vent soufflait fort en bord de mer, vers 17h, c’était beaucoup plus calme.

A vélo, le matin, le temps était plutôt couvert, mais pas froid, à l’arrivée, c’était encore brumeux, il me semble, mais avec une belle luminosité.

Demain, le groupe ACC va probablement majoritairement opter pour le parcours « master ». Moi aussi, mais je prévois de partir aussitôt mon petit-déjeuner à 7h30, alors que le départ officiel est 9h. Je me ferai vite rattraper, doubler, et je finirai tranquille. J’emmène mon casse-croûte, difficile pour moi d’être de retour avant la fermeture du self.

Le groupe ACC au départ ce matin. De gauche à droite : Pierre, Sandra, Philippe, Jacques, Eric, Patrick, Jean-Claude, Maryline, Bernard.

La plage de Lloret de Mar.

Le débouché de la rivière de Lloret. Elle passe en souterrain sous la grande avenue du centre et débouche sur la plage en étant canalisée et protégée des assauts de la mer (pour éviter probablement que, par fort vent ou tempête, la mer ne remonte dans le centre-ville.

Le chemin côtier de la plage de Lloret à la plage de Fenals.

La statue de la Dona Marina (1966), sculpture en bronze d’Ernest Maragall, qui représente la souffrances des femmes attendant leurs maris pêcheurs.

No comment !

Le chemin côtier de la plage de Lloret à la plage de Fenals.

Vue vers le nord depuis le chemin côtier de la plage de Lloret à la plage de Fenals.

Vue du chemin côtier de la plage de Lloret à la plage de Fenals.

Le château médiéval de Sant Joan (XIe siècle), situé au sommet d’une colline, entre les plages de Lloret et de Fenals. Il servit principalement de tour de guet pour prévenir les éventuelles attaques maritimes.

Le chemin côtier de la plage de Lloret à la plage de Fenals.

Vue sur la plage de Fenals.

Pêche en bord de mer.

Et ça mord ! Pauvre poisson ! Une dorade ?

Au retour, descente dans ce qui doit être le vieux village de Lloret de Mar.

Sur le remblai de la plage de Lloret de Mar, un monument en l’honneur des champions automobiles du rallye de Catalogne.

Le palmarès des champions automobiles du rallye de Catalogne de 1957 à 1990.

A partir de 1990, les champions sont honorés par une plaque individuelle avec l’empreinte de leur main.

Bateau-promenade déposant des touristes sur la plage.

La remontée de la passerelle avec de bonnes vagues poussant le bateau sur la plage.

A quoi servent ces embryons de passerelle ? Obsolètes depuis le renfort de la digue avec des gros rochers, ou mises en place en été ?

Défoulement d’adolescents sur la plage.

Le château de Lloret de Mar, à l’extrémité nord de la plage.

Le château de Lloret de Mar, à l’extrémité nord de la plage.

La plage de Lloret de Mar vue de son extrémité nord.

Le chemin côtier au nord du château, après avoir contourné la pointe.

Vue du chemin côtier au nord du château, après avoir contourné la pointe.

Un poumon vert derrière le château, propriété (privée ? publique ?) fermée à la promenade. Espérons qu’ils sauront préserver ce parc de l’urbanisation.

Citronnier.

La Casa de la Vila (l’hôtel de ville) de Lloret de Mar.

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Costa-Brava – jour 2 – Figueres – Lloret del Mar – 104 km

Longue étape aujourd’hui, mais pas très difficile.

Température un peu fraîche, temps couvert le matin, mais à partir de midi, ça chauffe bien, agréable, pas d’excès.

Je commence la journée en montant à la forteresse de Figueres, découverte en rédigeant mon article hier. Malheureusement elle n’ouvre qu’à 10h, voire 10h30 en hiver. Mais de toute façon, j’ai de la route devant moi.

Petite route sur les 32 premiers kilomètres avec des petits villages, Vilamalla, Garrigas, Vilaür, Colomers,

Puis une route plus importante sur les 30 kilomètres suivants, et j’arrive à La Bisbal d’Emporda, grande ville, vieux centre-ville agréable à parcourir.

Ensuite c’est une route assez tranquille au départ, très tranquille ensuite, qui me conduit au sommet de mon col de la journée, altitude 373 mètres, un peu plus haut qu’hier, mais la montée se fait tranquillement, pas de mur à escalader.

Belle descente jusqu’à Cassa de la Selva.

Il me reste alors 36 kilomètres à parcourir, pas très intéressant, je longe une autoroute, ou un voie express, mais je suis sur la voie dite « de service », route normale à double sens, bande cyclable, revêtement impeccable et pas une voiture, le « rêve », mais on s’ennuie un peu et pas de beaux paysagex.

A Vidreres, je fais une pause un peu plus longue avec un Zoom familial.

Puis c’est une route simple avec de la circulation, avec un petit col et un tunnel avant de redescendre sur Lloret del Mar.

Partir à 8h00, j’arrive à 17h.

Et je retrouve mes camarades de l’ACC.

Entrée du Castell de Sant Ferran, forteresse militaire construite au XVIIIe siècle, la plus grande forteresse d’Europe.

Le Castell de Sant Ferran, forteresse militaire construite au XVIIIe siècle, la plus grande forteresse d’Europe.

Église de Vilamalla.

Ferme « fortifiée » (porcherie) à Garrigas. De nombreux lions montent la garde.

Gué à Arenys d’Emporda sur le Riu Fluvia (fleuve côtier de 84 km de long)

Village de Vilaür.

Village de Vilaür.

Village de Vilaür.

Village de Camallera.

Village de Camallera.

Village de Colomers.

Village d’Ultramort.

Le fleuve côtier Daro (35 km de long à La Bisbal d’Emporda.

La Bisbal d’Emporda.

La Bisbal d’Emporda.

La Bisbal d’Emporda.

La Bisbal d’Emporda.

Sant Sadurni de l’Heura.

Le sommet du col de Santa Pellaia (altitude 373 mètres).

Santa Pellaia (altitude 373 mètres).

Santa Pellaia (l’autre face).

Vidreres.

Route en approchant de Lloret del Mar. Toujours la bonne bande cyclable ! La ligne bleue matérialise, je pense, la trace de la fibre optique enterrée. Il faut noter que la qualité du rebouchage, il est fait au ciment, et il est totalement lisse, n’altérant pas du tout la bande cyclable. On aimerait que ce soit pareil en France ! Et la circulation est très apaisée ! Pas de fous furieux. Tout se fait en douceur, doucement !

Le pot d’accueil à Lloret del Mar (regroupement de 225 Français, majoritairement cyclistes et des accompagnants).

Une partie du groupe des Chapelains.

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Costa-Brava – jour 1 – Perpignan – Figueres – 80 km

Hier, je finissais mon article sur les horreurs de ce monde, aujourd’hui ce sera plutôt sur la beauté du monde.

Très belle étape, très différente de celles de Bretagne qui étaient très belles aussi,

mais ici c’est avec le soleil et une douce chaleur, l’air qui sent l’anis, le pin, et autres fleurs, parfois aussi l’élevage industriel de cochons (un peu en Espagne).

40 kilomètres de Perpignan à Banyuls via

Saleilles, un labyrinthe de lotissements de maisons individuelles, probalement banlieue-dortoir de Perpignan. J’ai du ma à trouver son centre-ville (bof) et son vieux village, tout petit.

Alénya me paraît beaucoup plus sympathique,

Saint Cyprien, grande ville balnéaire, mais ma route ne s’approche pas du bord de la mer.

Argelès et sa belle plage,

Port-Vendres,

Banyuls,

Tout ceci sur des voies sans circulation ou bien aménagées pour le vélo, bandes cyclables, voire pistes cyclables en site propre, le long de routes où il y a une certaine circulation. La densité de la population est assez forte en bord de mer, les villes sont vivantes, les retraités, mais probablement aussi des vacanciers.

Puis c’est une petite route qui, de Banyuls, permet de monter au col de Banyuls et de passer en Espagne.

Col à 355 mètres, c’est pas grand-chose, mais je m’en souviendrai. Effectivement, après vérification ce soir, B-router me dit qu’il y a un premier passage sur 500 mètres avec une pente de 10 à 15 %, j’ai été obligé de poser pied à terre, et un deuxième passage sur 800 mètres avec la même pente que j’ai pu monté en appuyant bien sur les pédales. 10 à 15 %, c’est très imprécis, et je pense que la pente du premier était nettement plus forte que celle du second.

En haut, je retrouve un couple de Hollandais cyclo-voyageurs qui pique-niquent tranquillement. Ils viennent de Emmen, nord-est des Pays-Bas. Ils ont suivi la Moselle, la Saône, le Rhone et vont jusqu’à Barcelone.

Contraste total avec ma première partie d’étape, en Espagne, je traverse plutôt des montagnes un peu désertiques avec quelques villages, petits, calmes, mais bien vivants.

Il est encore tôt, je musarde …

Espolla, Sant Climent Sescebes, Masarac, Vilabertran,

et j’arrive à Figueres où j’étais déjà passé en 2018, mais je n’avais pas pris tout à fait le même itinéraire de Perpignan à Figueres, j’étais passé par Port-Bou et Cerbère.

A Figueres, j’avais visité le musée de Salvador Dali dont on retrouvera des photos dans mon compte-rendu de voyage 2018. J’en garde un excellent souvenir.

Aujourd’hui, j’ai fait un tour en ville et visité la magnifique église Saint Pierre.

Parti vers 7h30, j’étais à mon hôtel peu avant 17h. Longue et riche journée.

C’est bien agréable de rouler en Espagne.

Saleilles

Saleilles

Saleilles

Saleilles

Saleilles

Saleilles

Saleilles

Artichauts. De très grands champs d’artichauts.

Tiers-lieu de Alénya, sur le site des anciennes caves Ecoiffier.

Tiers-lieu de Alénya.

A Alénya. Un chariot pour transporter le raisin ou le presser ?

Saint Cyprien.

Saint Cyprien.

Argelès sur Mer.

Coteau de vin de Banyuls. Les 1 750 hectares de vignes sont structurés en terrasses soutenues par plus de 6 000 km de murettes de pierres sèches. Elles constituent, associées à des canaux obliques et verticaux, un réseau de filtrage et de canalisation des rares mais violentes eaux de pluie. Cet ouvrage gigantesque, qui façonne tout un paysage, a été construit il y a plus de sept siècles et entretenu par les vignerons pour préserver de l’érosion la fine couche de terre et de schiste en décomposition qui recouvre le sol

Coteau de vin de Banyuls.

Le fort Carré à Collioure.

Le fort Carré à Collioure.

Collioure vue du fort Carré.

Collioure

Collioure

Port-Vendres.

Port-Vendres.

Banyuls.

La route du col de Banyuls.

Le chemin de la liberté. Hommage à 56 Banyulencs qui partirent rejoindre la France Libre entre 1940 et 1944.

Fontaine sur la route du col de Banyuls. Malhuereusement, elle ne semble pas amorcer. Peut-être en raison de la sécheresse ?

Du col de Banyuls, la vallée vers Port-Vendres et Banyuls.

Du col de Banyuls, la vallée vers Port-Vendres et Banyuls.

Col de Banyuls 355 mètres.

Du col de Banyuls, vue sur le versant espagnol.

Le col de Banyuls, vu côté espagnol, en me retournant dans la descente.

Espolla.

Espolla (le château).

Espolla (le château).

Espolla (le château).

D’Espolla vue vers des montagnes plus élevées et même enneigées, peut-être, probablement, le massif du Canigou (en France).

Sant Climent Sescebes.

Sant Climent Sescebes.

Sant Climent Sescebes.

Sant Climent Sescebes.

Sant Climent Sescebes.

Sant Climent Sescebes.

Le confort d’une route espagnole pour les vélos !

Cabanès.

Cabanès.

Cabanès.

Vilabertran.

Vilabertran.

Vilabertran.

Vilabertran.

en arrivant sur Figueres, une autre vue vers des montagnes plus élevées et même enneigées, peut-être, probablement, le massif du Canigou (en France).

La place de l’hôtel de ville de Figueres.

Figueres

Figueres.

Figueres.

Le musée Salvador Dali de Figueres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

L’église Saint Pierre de Figuéres.

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Costa-Brava – jour 0 – Nantes – Perpignan – en train

Aujourd’hui débute mon sixième voyage à vélo depuis le début de l’année, après

  • 3 jours dans le Bocage Vendéen,
  • 4 jours dans les Monts du Lyonnais, de Valence à Roanne,
  • 7 jours au cours du Grand Défi Railcoop, de Bordeaux à Gueret,
  • 13 jours d’un tour de Bretagne en deux phases (4 jours + 9 jours)
  • 2 jours d’un aller-retour à Poitiers

voyage dans un contexte un peu différent : je vais participer à un séjour organisé par mon club cyclo-sportif de La Chapelle sur Erdre, l’ACC Cyclisme, l’Athlétique Club Chapelain, club qui me permet d’entretenir ma forme cycliste entre deux randonnées à vélo.

Je roule avec le groupe en utilisant un vélo de course en carbone, acheté d’occasion il y a 7 ans au début de ma retraite. Les sorties se font à vive allure, il y a plusieurs groupes de niveaux, mais j’ai parfois du mal à suivre …

Seul, avec ce vélo, je fais environ du 21 km/heure. Le groupe roule plutôt à 25 km/heure …

Le secteur où nous allons, sur la Costa Brava, est plutôt accidenté, et avec mon vélo de course, même en prenant les plus petits développements possibles, j’ai du mal à monter les côtes confortablement.

Je fais donc le choix de partir avec mon vélo de randonnée, vélo qui a des développements de VTT, vélo avec lequel je suis très à l’aise pour faire de la montagne. Mais c’est un vélo assez lourd, environ 17 kg comparé au 10 kg du vélo carbone. Il serait donc illusoire de vouloir suivre mes camarades cyclistes chapelains, bien plus costauds que moi.

J’ai donc choisi une formule « libre », je pense faire les mêmes sorties que les « pros », mais à mon rythme de randonneur. Nous devrions nous retrouver en fin d’après-midi et aux repas du soir.

Nous serons une quinzaine à participer, les autres sont en couple, chacun s’est organisé pour son déplacement, nous n’étions pas assez nombreux pour pouvoir envisager un transport collectif intéressant.

Pour ma part, je suis parti en train de Nantes à Perpignan, et je rejoindrai Lloret del Mar à vélo en deux jours pour débuter le séjour samedi.

Ce matin, départ en vélo pour la gare dans le vent et la pluie, cape indispensable.

Ce soir à Perpignan, je suis en T-shirt, fenêtre ouverte…

A la fin de mon voyage (notre voyage, avec mon ami Michel) en Bretagne, j’avais évoqué le déplacement que je devais faire à Blois à l’occasion de la cérémonie du 30e anniversaire de l’IUT de Blois.

Vous trouverez ci-dessous quelques photos de ma déambulation dans la ville de Blois, jeudi en arrivant, ville magnifique que je connais assez bien pour l’avoir traversé pendant 23 ans, de la gare à l’Antenne Universitaire, passant chaque fois devant le château, la cathédrale, la Halle aux Grains, …

En 1994, je logeais au sud de la Loire et je me rendais à l’IUT à pied en traversant la Loire sur le pont Jacques Gabriel, vue sublime sur la ville.

A l’occasion de cette très sympathique cérémonie de 30e anniversaire, nous avons eu l’occasion de voir une interview de Jack Lang qui fut l’initiateur de l’Antenne Universitaire de Blois et de la création de son IUT de plein exercice (Il a été Maire de Blois de 1989 à 2000, l’IUT a été créé en septembre 1993).

Christophe Degruelle, actuel Président de l’Agglomération de Blois, était le directeur du cabinet de Jack Lang, Maire de Blois et Ministre de la Culture jusqu’en mai 1993, début de la deuxième cohabitation où Edouard Balladur devient Premier Ministre, François Fillon, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Nicolas Sarkozy, Ministre du Budget.

Christophe Degruelle, à l’occasion de cette cérémonie, nous a raconté que François Fillon était totalement opposé à la création de l’IUT de Blois, et c’est grâce à l’appui de Nicolas Sarkozy et d’Edouard Balladur que l’IUT a pu être créé.

L’IUT de Blois connut une première année très difficile, lié à des conflits de personnes. Je fus recruté en tant que Maître de Conférences, en septembre 1994, sélectionné sur 2 postes à l’Université de Tours, un en « Traitement du Signal » à l’IUT de Tours, l’autre en « Réseaux » à l’IUT de Blois. Le deuxième était le plus conforme à mes compétences et à mes goûts.

Le nouveau directeur de l’IUT de Blois est mon ami Samuel. Ensemble, de 2014 à 2017, nous avons co-dirigé le département Réseaux et Télécommunications, co-direction novatrice qui s’est depuis largement généralisée à l’IUT de Blois et ailleurs.

A mon retour de Blois, samedi matin, je participais, en tant que bénévole, à l’organisation des Rencontres Nationales de L’Heureux Cyclage, occasion de faire une photo d’une œuvre originale à base de pièces de vélo, recyclées,

et l’après-midi je participais à une manifestation pour la mise en œuvre d’un cessez-le feu à Gaza. Sur mon vélo, je ne peux oublier les horreurs de ce monde.

La cathédrale Saint Louis de Blois, vue du château (sur la colline en face, entre les deux, une petite vallée, centre-ville de Blois) .

Intérieur de la cathédrale de Blois.

La cathédrale de Blois et ses chapelles latérales.

Saint Louis.

Saint Pierre.

Orgues de la cathédrale de Blois.

Le reliquaire du Bienheureux Charles de Blois (1319-1364), né à Blois, prétendant au Duché de Bretagne, mort à Auray au cours de la Guerre de Succession de Bretagne.

Le grand autel de la cathédrale de Blois. Il date de Louis XIV. (le Christ est recouvert d’un voile violet, nous sommes dans la Semaine Sainte avant le jour de Pâques).

Intérieur de la cathédrale de Blois.

L’Antenne Universitaire de Blois, place Jean Jaurès.

Matériel d’entretien vélo à la porte de l’Antenne Universitaire de Blois, place Jean Jaurès.

La Halle aux Grains de Blois. Elle date de 1850. C’est aujourd’hui le « Palais des Congrès et de la Culture », elle héberge la Scène nationale de Blois et accueille congrès et expositions.

L’église Saint-Vincent-de-Paul. Ancienne chapelle Saint-Louis du collège jésuite de Blois, elle est édifiée au XVIIe siècle mais ne devient église paroissiale qu’au XIXe siècle, sous le vocable de Saint-Vincent-de-Paul.

L’église Saint-Vincent-de-Paul.

L’église Saint-Vincent-de-Paul

L’église Saint-Vincent-de-Paul

Le château de Blois (au fond) derrière le jardin public en cours de travaux d’embellissement.

Sur un mur du château de Blois, plaque commémorant le passage de Jeanne d’Arc à Blois le 25 avril 1429 dans sa marche pour délivrer Orléans prise par les Anglais.

Entrée principale du château de Blois, par l’aile dite « Louis XII » avec la statue équestre de Louis XII.

Aile Louis XII du château de Blois, construite entre 1498 et 1503.

L’aile François 1er avec son escalier monumental (à droite) construite à partir de 1515 et l’aile Gaston d’Orléans (au fond) construite entre 1635 et 1638.

Jack Lang interviewé à l’occasion du 30e anniversaire de l’IUT de Blois.

Les personnalités ayant participé au 30e anniversaire de l’IUT de Blois. Entre autres, Arnaud Giacometti, Président de l’Université de Tours, Samuel Callé, Directeur de l’IUT de Blois, Marc Gricourt, Maire de Blois, Christophe Degruelle, Président de l’Agglomération de Blois,

Alain (directeur de 1993 à 2003, retraité), Isabelle (directrice de 2003 à 2013), Patrick (directeur de 2013 à 2023), Samuel (directeur depuis la rentrée 2023), Yazid (enseignant-chercher à l’IUT de puis sa création), Frédéric (technicien à l’IUT depuis sa création)

La gare de Blois.

La gare de Blois.

Œuvre présentée par le groupe CréaCycles de l’association Vélocampus dans le cadre des Rencontres Nationales de L’Heureux Cyclage, le réseau des ateliers participatifs et solidaires du 28 au 31 mars 2024.

Manifestation à Nantes pour un cessez le feu à Gaza, le samedi 30 mars 2024.

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Tro Breizh – jour 13 et dernier jour – Vannes – Questembert – 100 km + 10 km

Comme de nombreux voyages à vélo, ce voyage se termine en train de Questembert à Nantes, train de 16h12 de Questembert à Redon, attrapé de justesse, billet pris après le démarrage du train. Mauvaise habitude ! Et changement à Redon pour Nantes. Aussi bien à Questembert qu’à Redon, pas de difficulté pour changer de quai, rampes à Questembert, rampe et ascenseur à Redon.

Mais reprenons au début de cette journée.

Michel, fatigué par ces huit jours de vélo sans interruption, et la perspective d’une longue étape promise sous la pluie, préfère prendre le train directement de Vannes à Nantes. Réveil à 7 heures et il s’aperçoit que son train est 7h55 et nous ne sommes pas à côté de la gare… Michel part vite sans prendre son café … Il a de la chance, la pluie n’a pas commencé à tomber.

Je prends tranquillement mon petit-déjeuner et je démarre à 8h sous une petite pluie qui devient un déluge quand je sors de Vannes. Je trouve un abri.

Reparti sous une pluie plus douce, il faut bien avancer, j’ai un peu de mal à ne pas me tromper d’itinéraire, difficile de lire le GPS du smartphone, et influencé par le fléchage de l’itinéraire V45 qui veut me faire prendre des chemins un peu invraisemblables sous la pluie.

Passage à Noyalo, et je me laisse influencer par le fléchage de la V45 pour laquelle une belle piste cyclable a été aménagée le long de la grande route, et je rate le passage à Saint Armel. Pas très grave.

Je récupère mon itinéraire à Saint Colombier (que la V45 ignore, absurde ! mais il y a beaucoup de fléchage cycle dans ce secteur et cette piste cyclable le long de la route doit permettre des boucles intéressantes en toute sécurité).

Passage à Le Duer.

Première pause casse-croûte à Sarzeau.

Grande route peu intéressante de Sarzeau à Arzon. Il aurait probablement fallu passer par Brillac, mais l’étape prévue était déjà très longue et le temps peu propice à des divagations.

Aperçu sur le tumulus de Timiac, fermé à la visite.

Arrivée à Arzon, grande zone commerciale, très moche.

Route vers Port-Navalo, commune peu Bike-Friendly.

Port-Navalo est un cul de sac, retour sur Arzon, direction Saint Gildas de Rhuys.

puis ce sera le passage au château de Suscinio où je fais ma deuxième pause casse-croûte sous un grand soleil et une température agréable.

Le pont de Banastère, le village « Le Tour du Parc », Surzur, Ambon, Muzillac où la pluie se remet à tomber, violente d’abord, plus calme ensuite mais qui ne me quittera pas avant Questembert.

Passage à Noyal-Muzillac sous la pluie, je ne regarde pas mon smartphone et me fait piéger par le fléchage automobile qui me renvoie sur la grande route avec deux kilomètres supplémentaires.

J’arrive à Questembert, et il me reste encore 3 kilomètres pour arriver à la gare, bien au nord de la ville.

Au final, une bonne journée, un peu perturbée par la pluie, mais pas trop, temps globalement froid.

Arrivée à Nantes, accueilli par la pluie, il me reste 10 kilomètres à faire pour remonter à La Chapelle sur Erdre.

Et aujourd’hui, je reprends le train pour Blois pour participer à la fête des 30 ans de l’IUT de Blois où j’ai enseigné pendant 23 ans, occasion de saluer mes anciens collègues.

L’église de Noyalo.

Vue sur le Golfe à Saint Colombier.

L’église de Sarzeau.

Le tumulus de Tumiac. Situé à Arzon, dans la presqu’île de Rhuys, il est aussi connu sous le nom de butte de César car, selon la légende locale, il aurait servi d’observatoire à Jules César pendant sa guerre contre les Vénètes en 56 av. J.-C. Cet édifice appartient aux grands tumulus « carnacéens », sépultures des élites néolithiques, comme le tumulus Saint-Michel, à Carnac, et le tumulus du Ruyk, à Locmariaquer1.

Locmariaquer vue de Port-Navalo. Hier à la même heure, j’étais de l’autre côté. C’est l’entrée du Golfe du Morbihan, contournée hier après-midi de Locmariaquer à Vannes et ce matin de Vannes à Port-Navalo.

Les étapes d’hier et aujourd’hui, le tour du Golfe du Morbihan.

Le mélange des eaux du Golfe et de l’Océan vu de Port-Navalo.

Le mélange des eaux du Golfe et de l’Océan vu de Port-Navalo.

Le phare de Port-Navalo.

La promenade de Port-Navalo autour du phare.

L’abbatiale de Saint Gildas de Rhuys.

L’abbatiale de Saint Gildas de Rhuys.

La pointe du Grand Mont à Saint Gildas de Rhuys.

Le château de Suscinio, résidence des ducs de Bretagne. Construit à la fin du Moyen Âge, il est situé dans la presqu’île de Rhuys, aujourd’hui formé de marais salants et de prairies. Le château s’inscrit dans la lignée des grandes résidences ducales émergeant alors en Bretagne sous l’impulsion de puissants ducs. Longtemps laissé à l’état de ruine, le château est finalement classé en 1840 après la visite de Prosper Mérimée, cinq ans plus tôt, qui le met sur la première liste des monuments historiques. À l’époque, le château est visité pour le caractère romantique de ses ruines.

La mer vue du site du château de Suscinio.

L’anse de Banastère, vue du pont de Banastère.

Vue du pont de Banastère, côté terre.

L’église de Surzur.

Moulin entre Ambon et Muzillac.

L’église d’Ambon.

L’office de tourisme de Muzillac.

L’église de Muzillac.

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